Société/Environnement
Setrag/PMS : Une Nouvelle Etape dans la Transformation du Transgabonais

Après le Programme de Remise à Niveau, place désormais au Programme de Modernisation et de Sécurisation de la voie ferrée en abrégé PMS. Pour poursuivre et accélérer la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag) vient d’obtenir des financements nécessaires. Ces contributions financières provenant de l’AFD pour un montant de 173 millions d’Euros de et d’un don de l’UE, qui dans le cadre de sa stratégie Global Gateway a octroyé 30 millions d’euros, permettront la réalisation du Programme de Modernisation et de Sécurisation de la voie ferrée entre 2025 et 2028.

Programme ambitieux pour une voie ferrée plus moderne et sécurisé, le PMS s’inscrit dans une dynamique de renforcement de capacité de transport du Gabon voulu par l’Etat, concédant de la voie ferrée. Un objectif plus que jamais réalisable grâce à l’appui financier de l’Union Européenne et de l’Agence Française de Développement.
Objectif, transporter 21 millions contre 9 millions actuellement
Les principaux travaux du PMS consistent au remplacement de 270 kilomètres de rails et de l’achèvement de traverses en bois par celles en béton. L’installation de 40 kilomètres de voie de déviation pour sécuriser les zones instables ; l’installation de dispositifs de sécurité tels que des passages à niveau, clôtures, passerelles et signalisation lumineuse. Ce financement permettra enfin à la Setrag d’acquérir des nouvelles rames voyageuses et la rénovation des gares ferroviaires d’Owendo et Franceville.
Toutes ces améliorations voulues par l’Etat gabonais visent l’augmentation du fret et une plus grande fluidité des trains, des objectifs qui sont réalisables grâce à l’expertise de la Setrag et de ses partenaires qui, depuis plusieurs années déploient une expertise de pointe pour diagnostiquer l’état de la voie ferrée et y apporter des solutions durables.
Pour rappel, la mise en place du PMS fait suite à l’arrivée à échéance PRN, un programme dont le bilan a été positif. Lancé en 2015, il a permis l’augmentation significative du fret et de passagers sur le réseau ferroviaire gabonais. Les travaux réalisé dans le cadre de ce programme ont permis de renouveler une grande partie de la voie ferrée, avec la pose de nouveaux rails plus résistants, ainsi que la construction d’une usine de traverses en béton à Booué, qui a déjà produit une quantité importante de traverses.
Un engagement renforcé
Le développement local est au cœur de l’engagement sociétal de la Setrag. Les initiatives en faveur des communautés sont une priorité. Malgré les contraintes liées au renouvellement des infrastructures, les projets en faveurs des communautés hôtes ne tarissent pas. Dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et de l’économie locale, plusieurs initiatives ont vu le jour pour améliorer le quotidien des populations. Cela inclut la rénovation d’établissements scolaires et de logements, ainsi que la construction d’unités sanitaires pour renforcer l’accent aux soins. Pour la protection de la biodiversité, un plan d’action été lancé pour préserver les écosystèmes locaux, tandis que les campagnes de sensibilisation aux risques ferroviaires sont menées pour assurer la sécurité des riverains.
Epine dorsale de notre économie, le Transgabonais transporte annuellement environ 300 000 passagers et plusieurs millions de tonnes de fret principalement minier et forestier ainsi que des biens de consommation indispensables pour les populations de cinq provinces traversées. Reliant le Port d’Owendo, près de Libreville à Franceville, il est une voie unique et stratégique qui s’étend sur 648 kilomètres.
Société/Environnement
57e conférence annuelle du RHF: une clôture sur fond d’engagement

Les réflexions entamées le 14 mai 2025, à l’occasion de la 57e conférence annuelle réseau Habitat et Francophonie (RHF) a porté ses fruits. Une conclusion mémorable, qui regroupe d’importantes décisions. Création de nouvelles alliances, renforcement de réseaux de coopération ou encore la formulation de nombreuses recommandations, mais par dessus tout, la signature d’un protocole d’accord historique ont été les temps forts de cette 2e journée.

En effet, reconnu comme une «urgence»et un «impératif social», l’accès à des logements abordables devrait bientot connaître une issue favorable. Et pour cause, les délégations venues de l’ensemble de l’espace francophone ont planché sur les solutions concrètes pour améliorer l’accès à un logement abordable, à travers le thème central : « Booster le financement du logement abordable ».
Comme un jalon lancé pour donner le ton de la lutte qui se prepare, la signature d’un protocole d’accord entre la fédération des promoteurs immobiliers de l’Afrique Centrale (FPIAC) et celle de l’Afrique de l’Ouest (FPIAO). Cet engagement concretise une nouvelle ère de coopération entre les deux régions, avec pour objectif de mutualiser les expertises, faciliter la mobilité des opérateurs, partager les bonnes pratiques et initier des projets communs de grande envergure.

Satisfait de l’aboutissement de cette journée, Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la société nationale immobilière (SNI), par ailleurs président du RHF, «nos efforts doivent se poursuivre bien au-delà de cette conférence». De plus, au regard de la pression foncière emmenée par une urbanisation rapide, «le logement abordable doit être considéré comme un levier économique structurant, un stabilisateur social et accélérateur de croissance».
En attendant de transformer les idées partagées à Libreville en actions concrètes sur le terrain, au service d’un habitat digne, durable et accessible pour tous, «le gouvernement s’engage à tirer profit des conclusions de cette conférence pour renforcer sa stratégie nationale de l’habitat notamment en faveur du plus grand nombre», a assuré le ministre de l’Habitat, Ludovic MEGNE NDONG. Mais d’ores et déjà, le rendez-vous est fixé pour la 58è édition qui se tiendra au Maroc en Mai 2026.
Société/Environnement
La Setrag annonce la reprise du trafic ferroviaire

Setrag informe l’ensemble des usagers du chemin de fer de la reprise effective des circulations de tous les trains, ce vendredi 16 mai 2025 conformément au programme et aux heures habituelles. Un départ exceptionnel de la gare d’Owendo est prévu ce vendredi 16 mai 2025, à 13h00 en remplacement du train Omnibus N°431, supprimé le jeudi 15 mai 2025.
Setrag présente ses sincères excuses pour le désagrément causé et remercie son aimable clientèle pour sa patience et sa compréhension durant cette période de rétablissement
Faits Divers
Franceville: condamné à 2 ans prison & 200.000 Fcfa d’amende pour vol aggravé

[J]eune compatriote de 24 ans, Prince ANGOUROUA a été condamné à 2 ans de prison et à une amende de 200. 000 Fcfa pour vol aggravé avec violence, en ce mois de Mai 2025. Cette décision juridique s’est prise lors de l’audience faite par la correctionnelle du tribunal de première instance de Franceville, le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.
En effet, cette acte nefaste causé par le coupable, se produit dans la nuit du 5 Avril 2025, au quartier Montagne Sainte, dans le 2e arrondissement de Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. Aux environs de 19 heures, alors que la victime dénommé M.T.V rentre à son domicile, il reçoit un appel d’un membre de sa famille. Lors de sa conversation avec ce dernier, Prince ANGOUROUA bondit sur lui, le maîtrise à l’aide d’une prise communément appelée « clé 14 » et lui arrache son téléphone portable avant de disparaître dans la nature.
Sur le fait, la victime a lancé des appels à l’aide entendu par les riverains qui etaient dans les environs, prennent en chasse le malfrat, et réussissent à le neutraliser non loin de l’hôtel Buding, ensuite ils l’on directement conduit au poste de gendarmerie. Lors de sa prise de parole à la barre, ce dernier reconnaît les faits, « J’ai aperçu ma victime en train de marcher seule. J’ai donc décidé de lui dérober son téléphone dans le but de le revendre », a déclaré PA au micro de nos confrères de ‘l’Union ».
Après avoir suivis les réquisitions du ministère public, la correctionnelle du tribunal de première instance a rendu sa décision, une condamnation de 2 ans de prison ferme, ajouté à une amende de 200.000 Fcfa. Sans oublié que Prince ANGOUROUA a déjà été condamné à 1 an de prison pour les mêmes faits en 2022.
Au sorti de cet audiance, les autorités devrait multiplier des patrouilles des agents de police et de gendarmerie, visant à lutter contre ce fléau de la délinquance juvénile, afin d’assurer un peu plus la sécurité des populations qui subissent ce genre de vols et agressions, surtout dans les quartiers sous intégré, que se soit dans la capital ou dans l’intérieur du pays.