Politique
Quel intérêt pour BILIE-BY-NZE de présenter à OLIGUI NGUEMA sa start-up politique ?

Pas si surprenant que cela puisse paraître, l’opposant farouche, Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), celui qui, il y a quelques jours voulait en découdre avec le « De GAULLE gabonais », l’homme du 30 août, le général de Brigade, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, ne fait visiblement que de la politique. De la politique politicienne. Sur la toile, les gabonais pas si surpris que ça, rigolent quand, pour manifester leur dégoût, ne crachent pas sur le sol, comme le veut la tradition russe, sur celui qui se ventait de révéler tout haut les frustrations qu’ils vivent tout bas depuis le début de la Transition. Hélas pour ceux qui en un laps de temps y ont cru. Lui, l’enfant terrible de Ntang-louli opposant, républicain , réformateur ou défenseur des gabonais ? Lol ! C’est vraiment l’hôpital la Salpêtrière qui se fout de la charia! Dans le Panthéon des opposants gabonais portant leurs klaouis, comme king Kong, il n’aura tenu que le temps d’un battement de cils. Finito, l’homme à la faconde trompeuse tombe le masque.

Sur la toile, tout comme ses partisans, celle qui lui sert de Marlène SCHIAPPA de service, et qui, il y a encore quelques jours demandait la démission du Général Président, tambourinent. Voyant ainsi la rencontre avec le De GAULLE gabonais, ce 27 décembre 2024, comme une consécration, l’aboutissement d’un long et rude combat les opposants aux « Oui-ouistes ». C’est-à-dire ceux favorables à la nouvelle Constitution. Qu’est donc allé faire à la Présidence de la République le très partisan «du retour des militaires dans les casernes » ? Une question qui ne vaut pas un peni.
Grand absent des rencontres, les 13 novembre et 5 décembre, entre le Président et ceux qui s’opposaient à ladite Constitution, l’auteur du best seller, « Awu m’awu », aurait-il par républicanisme, par bonté d’âme finalement consenti à rencontrer son adversaire politique? C’est beau la démocratie ! Surtout quand elle s’exerce sous «l’occupation militaire» a-t-il indiqué lors d’une conférence presse en référence à l’occupation de la France par l’Allemagne. Le vengeur, à visage découvert, d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO), son dernier mentor, dont il a été le dernier Premier ministre, est, selon un communiqué de presse produit par la Présidence de la République, allé, entre autres, présenter au Président de la Transition sa nouvelle start-up politique, « Ensemble pour le Gabon » (EPG). Comme si OLIGUI NGUEMA était le PDG de la silicon valley. Le faisant ainsi passer pour le prochain prix Nobel de la paix.
«Cette rencontre qui intervient au lendemain de l’adoption de la nouvelle Constitution a été l’occasion pour le leader politique de présenter au Chef de l’État sa structure, ses missions..», peut-on lire dans ledit communiqué. Sous couvert des propositions pour le nouveau code électoral, il s’agit d’une mélodie connue et qui ne laisse aucun gabonais pantois. Car, ces derniers, avec plus de retournements de vestes, dans l’histoire de la politique gabonaise, qu’il n’existe de crèches à Gaza, connaissent parfaitement les couplets et possédent le don d’anticiper le refrain à l’avance. Ils savent surtout qu’il faut légèrement s’armer de patience pour voir tous les artistes se faire payer à la fin du bal. Il n’est donc pas nécessaire de faire HEC pour deviner la suite pour BILIE-BY-NZE et son orchestre : des postes pour ses troubadours et une candidature pour lui, qui fera pschit, à la présidentielle de 2025.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.
Politique
Législatives 2025 / Jennyfer Mélodie SAMBAT : Une candidate déterminée pour l’Ivindo

Dans le 1er siège de l’ivindo, Jennyfer Mélodie SAMBAT, candidate de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) aux législatives poursuit rencontres et causeries .
C’est dans le canton Liboumba qu’elle a été chaleureusement reçue. Le cadre et l’ambiance lui permettant ainsi de dévoiler son projet de société pour l’Ivindo aux populations venues prendre part aux causeries, la candidate a souligné son engagement à relayer les préoccupations des populations, à transformer leurs espoirs en actions concrètes et à faire de chaque voix une force de changement.
Point de départ d’une campagne de proximité, cette étape augure des rencontres dynamiques , des échanges francs et fructueux pour les prochaines étapes dont celles prévues dans les villages du canton Bonga, qui abrite son village natal Nzé Vatican.
Pour son meeting de clôture, prévu le 26 septembre prochain, Jennyfer Mélodie SAMBAT rencontrera les populations du district de Batouala. La candidate y présentera son programme et ses ambitions pour le département de l’Ivindo. Avec détermination et engagement, elle compte bien représenter les intérêts de sa circonscription et contribuer au développement de la région.