Société/Environnement
Préférence nationale: 900 gabonais engagés dans la reconstruction de la Cité de la Démocratie

Le 14 décembre 2024, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a visité le chantier de reconstruction de la Cité de la Démocratie. Construite en 1977 puis dynamitée en 2013, la Cité de la Démocratie en voie de résurrection. Exécuté par la société turque « Summa », ce vaste ouvrage donne la primeur de l’emploi aux Gabonais, recrutés par centaines. Ce projet s’inscrit donc pleinement dans la politique d’accès à l’emploi, prioritairement réservée aux Gabonais, lancée par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) depuis son arrivée au pouvoir.

Selon un communiqué du service de communication de la Présidence de la République, les travaux de reconstruction, qui s’étaleront sur 16 mois, comprennent la construction d’un grand centre de conférences, avec des salles de réunion, des bureaux administratifs, une salle de banquet, une salle de congrès, un carré VIP et une salle présidentielle. Le projet inclut également des travaux connexes : la construction de 55 villas pour les Chefs d’État, un palais présidentiel, une clinique médicale, un zoo et un plateau sportif, entre autres infrastructures.
Avec plus de 900 employés gabonais sur un total de 1 350, dont 10 % de femmes, ce sont plus de 70 % des travailleurs qui sont recrutés localement. Cette politique de « gabonisation » de l’emploi, érigée en priorité nationale, trouve sa véritable essence depuis l’arrivée des militaires au pouvoir. De nombreuses initiatives ont ainsi été mises en place pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes et créer des centaines d’emplois, tant dans le secteur public que privé, notamment avec la création d’une banque dédiée à l’entrepreneuriat. Toutes actions visant à inverser la courbe du chômage.

Toutefois dans le cadre de sa politique d’employabilité, le CTRI a belle et bien conscience que « toute charité bien ordonnée commence par soi-même ». Le gouvernement de transition a ainsi adopté, le 25 juin 2024, un décret visant à limiter l’emploi de la main-d’œuvre étrangère, au profit des Gabonais. Ce décret, pris en application des dispositions de l’article 137 de la loi n°022/21 du 19 novembre 2021 portant Code du travail en République gabonaise, répond à un triple objectif : accorder la priorité à l’embauche des nationaux, valoriser la main-d’œuvre gabonaise, et limiter le recours à la main-d’œuvre étrangère, en particulier pour les postes à responsabilité. Il vise également à garantir que les autorisations d’emploi délivrées répondent effectivement aux besoins du marché du travail local.
Ainsi, les quotas d’emploi pour la main-d’œuvre étrangère sont désormais clairement définis par catégorie professionnelle. Pour les cadres, seuls 15 % de l’effectif salarié peuvent être des étrangers. Les agents de maîtrise et techniciens supérieurs sont limités à 10 % de l’effectif, tandis que le personnel d’exécution ne pourra pas dépasser 5 %. Parmi les initiatives marquantes, on trouve également des projets tels que le « projet taxi » ou la distribution de ballots de friperie, visant à nationaliser plusieurs secteurs de l’économie.
Sans verser dans le chauvinisme, cette approche est perçue par de nombreux observateurs comme un levier essentiel pour restaurer la dignité des Gabonais et revitaliser les institutions du pays, en garantissant que les bénéfices économiques profitent en priorité à la population locale.
Société/Environnement
Gabon/ Subvention à la presse: la liste des médias bénéficiaires, un secret d’État savamment entretenu par la tutelle

Au lendemain de l’attribution de la subvention attribuée à la presse écrite et en ligne, des incongruités soulevées par les professionnels des médias ont été maintenues sous le tapis. Le non-respect des montants attribués suivant le nombre de critères respectés, ou encore la diffusion de la liste intégrale des organes de presse ayant obtenu ladite subvention. Maintenue dans les recoins obscurs du ministère de la Communication et des médias, tel un secret d’État, les noms des organes de presse réclamée par les acteurs du secteur reste jusque-là méconnue.
Avec la Transition et la rigueur annoncée, dans la gestion de la chose publique, par le Président militaire, l’on aurait espéré davantage de transparence dans le processus d’attribution de subvention. Seulement le procédé qui s’est achevé courant 2025, s’est soldé en grande déception, qualifiée de «manigances de la Transition». C’est ainsi que interpellé à mainte reprise par voie de presse, la ministre de tutelle, Laurence NDONG a choisi le silence, plutôt que la clarification du malaise qui plane au-dessus de son administration.
Selon un communiqué de ladite administration paru le 10 avril courant, la commission aurait reçu un total de 102 dossiers, répartis entre deux catégories : la presse écrite, avec 40 dossiers, et la presse en ligne, avec 62 dossiers. Après un examen approfondi, 79 dossiers ont été jugés éligibles, représentant environ 77,5 % des candidatures, tandis que 23 dossiers ont été rejetés, soit 22,5 % des candidatures. Or, comme révèle notre confrère de “7joursinfos”, il s’agirait de 76 médias bénéficiaires.
Par ailleurs, pour garantir la transparence, il serait judicieux, pour le ministère, de publier la liste des médias bénéficiaires de cette subvention pour l’édition 2024, afin que toutes les parties prenantes puissent voir clairement comment les fonds sont répartis. En plus de communiquer sur les raisons de l’éligibilité ou du rejet des dossiers, qui laissent place à des spéculations et des frustrations au sein de la communauté médiatique. Cela soulève des questions sur la gestion des fonds publics et sur la manière dont ils sont alloués aux médias, qui sont essentiels pour garantir une information pluraliste et de qualité.
Société/Environnement
Gabon /tragedie PK6: OLIGUI NGUEMA offre une villa SNI aux sinistrés

Face à la tragédie survenue au PK6 après les pluies diluviennes du 31 mars 2025, Son Excellence le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à son engagement envers les populations, a immédiatement réagi. Sensible à la détresse des victimes, il a décidé d’offrir une villa construite par la Société Nationale Immobilière (SNI) à Monsieur NZONDO Blaise, père endeuillé et sinistré.
Par cet acte fort, le Chef de l’État réaffirme sa volonté de protéger les citoyens et d’apporter une réponse concrète aux drames humains. Ce geste traduit une vision claire : celle d’un Gabon solidaire et résilient face aux défis climatiques.
Fait à Libreville, le 09 avril 2025
Société/Environnement
Gabon /Répartition de la subvention à la presse: une affaire de copains -coquins?

L‘épisode de l’attribution de la subvention aux organes de presse est enfin arrivé à son terme. Et pour grands nombre de patrons de presse, c’est la désillusion, une fois de plus. Entre une répartition jugée inégale, des fonds alloués insuffisants et des soupçons de favoritisme, le ministère de la Communication et des médias semble avoir “loupé le coach” de la nouvelle dynamique insufflée par le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA dès les premières heures de son accession au pouvoir.
Si la subvention à la presse privée a pour objectif d’aider les entreprises de presse à pallier les charges liées au bon fonctionnement de celle-ci, dont Impôts, CNSS, CNAMGS, etc, l’allocation des montants est elle consécutive au fait que les entreprises répondent à des critères d’éligibilité bien définis. Mais, à la grande déception des organes qui cochaient le maximum des cases desdits critères, le montant alloué était loin d’être celui défini par la commission.
L’enveloppe n’était-elle pas conséquente? Où peut-être que les fonds auraient été distraits ? Pourraient-on penser, alors que plus de 41 millions auraient été retranchés de ladite enveloppe, pour faire fonctionner la commission qui a mené ses travaux en un peu moins d’une semaine. Nécessité, détournement voilé ou malversations opportunes, savamment orchestrées par un groupuscule d’individus qui ne prennent pas à coeur les réalités et besoins de la presse nationale?
Pour “7jours infos” bien connu du paysage médiatique gabonais, il serait souhaitable que le ministère de la Communication et des Médias revoit ses critères de distribution et mette en place un processus plus transparent et inclusif. À l’avenir, il vaudrait mieux inclure des consultations avec les acteurs du secteur, des critères d’évaluation clairs et la mise à disposition de rapports sur l’utilisation des fonds accordés. Une telle approche renforcerait la crédibilité du ministère et contribuerait à soutenir un paysage médiatique plus robuste et diversifié au Gabon.