Politique
J-2 Référendum 2024: à quel niveau du débat entre NDONG SIMA & BILIE-BY-NZE ?
A moins de 72 heures du scrutin électoral comptant pour le référendum 2024, les gabonais demeurrent dans la confusion totale en ce qui est du projet fondamentale qui leur ai proposé. Beaucoup de tapages et pas assez de pédagogie. Entre Constitution prétendument taillée pour le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, projet en vue nouveau départ, visant à corriger les errements du passé et simple refus d’une loi fondamentale qui pourrait être mortifère pour l’avenir, la quintessence du message a du mal à passer. D’autant plus que les deux, désormais 3 camps, « Oui », « Non ».et les partisans d’un « Report du scrutin », se regardent presque en chiens de faïence laissant ainsi apparaître une scission franche au sein de la population. D’un côté, une nouvelle élite dirigeante savamment composée d’anciens apparatchiks, du régime déchu et de nouveaux promus, et de l’autre, une population hagarde avide de changements et de miracles.
Dans ce brouhaha politico-médiatique, qui s’apparente plus à un débat d’egos, de personnes et de gros sous où se situe réellement ce peuple en quête de savoir ? Nonobstant la mise en place, par la Haute autorité de la communication (HAC), d’une Commission d’égal accès aux médias, visant à garantir une couverture médiatique équilibrée et respectueuse du pluralisme, conformément à l’article 7 du décret n°000203/PR/MCEN du 27 août 2018, la mayonnaise ne prend pas. La jeunesse, grande oubliée, de la Transition reste en marge de ce scrutin ô combien important pour le pays. Le taux de pénétration de cette frange importante de la société, un peu plus de 65%, étant faible, «tout est à refaire».
Venons en au fait. Les débats, sur la 1ere chaîne de télévision gabonaise, opposants les lieutenants des deux camps apparaissent plus comme une campagne de divertissement qu’autre chose. Un show télévisé mettant en scène des personnes dont l’ambition sybillin est de se faire remarquer du chef, créer suffisamment l’attention afin de s’attirer davantage les faveurs du Roi à défaut de se faire connaître du grand public. La grande embrouille. Même les citoyens instruits s’y perdent à force de comparaisons: entre différents systèmes, conservatisme et modernisme, recul ou avancé. Comme dirait le chanteur français, Guy MARDEL, « Oui ou Non ». Plus loin dans un de ses titre populaire, « Entre les deux, mon cœur balance « .
Dans cette guerre de tranchées, sans merci que se livrent ces deux belligérants, il est donc de bonne aloi que les gabonais sachent. Car les gabonais veulent savoir. Qu’ils soient définitivement fixés sur le choix à faire le 16 novembre prochain. Un duel de généraux s’impose, dont le peuple serait juge. D’un côté, Raymond NDONG SIMA (RNS), « responsable de la Coordination nationale pour le Oui »!par ailleurs ancien Premier ministre d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO), et actuel Premier ministre de la Transition et de l’autre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), favorable au « Non », par ailleurs ancien ministre d’État et dernier Premier ministre d’ABO. Voilà l’affiche demandé par les gabonais. Il n’est nullement question de spectacle comme ce fut le cas dans la Grèce antique avec les combats de gladiateurs mais de pédagogie ultime pour l’avenir du pays.
Après une passe d’armes entre les deux figures politique, dans le monde virtuel: sur les réseaux sociaux, le débat qui aurait dû avoir le lieu le 12 du mois en cours, selon la disponibilité demandé à ACBBN, n’a finalement pas vu le jour. Qu’en est-il de ce grand instant démocratique ? Qui a véritablement les ch’tons ? Pour ce jeune Observateur politique gabonais, le Dr Placide AUBIANG, «Nous avons eu l’occasion de suivre les échanges avec quelques compatriotes, qu’ils soient issus de la société civile ou des partis politiques. Cependant, il serait encore plus pertinent de hausser le niveau des intervenants en faisant appel aux figures de premier rang. Ces personnalités influentes pourraient en effet insuffler un élan de participation, afin de réduire l’abstention».
L’abstention étant désigné comme ennemi public, le jeune Observateur ajoute, «la crainte principale n’est pas tant de voir le « OUI » ou le « NON » l’emporter, mais bien de s’assurer qu’un large nombre de Gabonais se sentent réellement concernés et se rendent aux urnes ce samedi. Nous devons nous mobiliser. Ce débat, s’il a lieu, pourrait apporter la clarté nécessaire pour que chacun puisse voter en pleine connaissance de cause pour cette nouvelle constitution».
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?
Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.








