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Éducation

Gabon: imbroglio orchestré autour de la Co-gestion de l’ENS Libreville

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Depuis ces deux derniers jours, nous avons été témoin de l’acharnement d’un certain média relayant les conclusions d’une réunion syndicale d’une autre ère. En effet, c’est en allant contre la loi 11/93 portant réorganisation de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Libreville, le décret 651 sur les principes de fonctionnement de l’ENS et le décret 1076 qui modifie certaines dispositions du décret 651 cité plus haut, que certains syndicalistes indélicats du supérieur se sont amusés à bafouer, mieux à transgresser sous la coupe d’une manipulation opportuniste.

Rappelons-le, pour ceux qui en ignorent, les prérogatives et obligations sont réparties de la manière suivante:
– Le budget et les enseignants relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur.
– Les élèves  professeurs, les stagiaires, les filières et les profils quant à eux relèvent du ministère de l’Education Nationale.

C’est donc dans ce sens, que revient sans équivoque, la présidence du Conseil d’Administration de l’ENS au ministre en charge de l’Education Nationale. Ce qui implique de facto, une co-tutelle dans la gestion de cet établissement.

Nous sommes donc en même de se demander si les syndicalistes (SNEC-ENS) avaient connaissance des dispositions de la loi 11/93 où voulaient-ils juste réécrire l’histoire de cet établissement ? Ou, pourquoi pas, chercheraient-ils une visibilité durant cette période de Transition remplie de surprises ? Savent-ils qu’en matière d’administration, ce ne sont pas les syndicalistes  qui peuvent décider au gré de leurs opinions, de leurs avantages, de la modification d’un décret ?

Disons-le  clairement, si le ministère  l’Education Nationale retire ses stagiaires ou si sa tutelle venait à se retirer du Conseil d’Administration, cette école perdrait  son statut et formerait désormais des chômeurs, car c’est le ministère de  l’Education Nationale qui est et demeure le ministère employeur.

Aussi, c’est grâce au ministère de l’Education Nationale que  les élèves professeurs ont un statut particulier et tous les avantages qui en découlent, c’est-à -dire, le recrutement, la réservation des postes budgétaires et le déploiement dans les lycées et collèges durant et après les stages…
Éclairons votre lanterne chers syndicalistes: L’ENS n’est pas un établissement de l’enseignement supérieur. C’est un établissement public chargé de la formation professionnelle et du perfectionnement des candidats aux métiers de l’enseignement. Voilà le réel statut de l’Ecole Normale Supérieure (ENS).

Le Gabon étant une maison de verres, il nous revient que ces quelques syndicalistes égarés faisant preuve d’un excès de zèle surdimensionné et de chantage seraient passés à la caisse pour une coquette somme d’un million (1.000.000 Fcfa) afin de mettre à mal le Ministère de l’Education Nationale fer de lance de la Transition.

Certains postes pour les figures de proues du SNEC-ENS leurs auraient  été proposés pour orchestrer cette machination digne d’une conspiration de bas niveau pour leur sale besogne. Il s’agit du poste du Secrétariat Général de l’ENS, de la Direction des études, le poste de Chef de département de langues, lettres et Arts…

À bien réfléchir et dans le respect des textes, cette mesquinerie n’aura pas droit de cité durant la transition, car les vaillants syndicalistes du SEENA, du FEN, du SYNETEC PRO, du SENA, du SPEAT, du GRALSEN , du SYNAPEN, d’OSMOGEN, mieux de la CONASYSED, se lèveront comme un seul homme pour faire barrage à cette imposture et tentative de déstabilisation de notre belle transition. 

Nous vous le rappelons pour une énième fois, le Ministère de l’Education Nationale géré de mains de maître par Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ, ne saurait être votre base arrière pour assouvir vos ambitions égoïstes, égocentriques, nombrilistes, individualistes et intéressés.
Nous y reviendrons.

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Éducation

Gabon /Octroi des bourses d’études à l’étranger: l’ANBG va prioriser les filières stratégiques & les destinations à moindre coût

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[À] compter de l’année académique 2025-2026, l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) va accorder exclusivement les bourses d’études à l’étranger qu’aux étudiants dont les filières seront jugées prioritaires pour le développement du Gabon. C’est à la faveur d’un communiqué de presse produit ce 21 Juillet 2025, sur les antennes de Gabon 1ère, que Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de ladite agence, a lancé un appel à la communauté estudiantine à privilégier des pays comme le Maroc ou le Sénégal, moins onéreux pour l’État. Et ceci selon les hautes instructions du Président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema annoncé lors de son récent passage aux États-Unis.

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Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY, Directrice générale de l’ANBG, a annoncé une réorientation majeure de la politique d’octroi des bourses d’études à l’étranger. A partir de la rentrée académique 2025-2026, seuls les candidats admis dans des filières à forte valeur ajoutée pour le développement de notre pays, pourront en bénéficier d’un financement.

Cette décision émane de l’application stricte du décret n°065/PR/MESRSIT du 12 février 2024, fixant les règles de gestion des bourses. À ce titre, l’article 20 de ce texte réserve désormais les financements publics aux formations à l’étranger dans les domaines de la transformation des matières premières, l’agronomie, la sécurité alimentaire, le numérique, l’aéronautique, les énergies renouvelables sans oublier certaines spécialités médicales.

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Pour les autorités, « Il s’agit de réaligner les profils de formation sur les priorités stratégiques de la République », a déclaré Paule MBOUMBA LASSY, tout en précisant que cette mesure répond à une volonté présidentielle de mieux préparer la jeunesse gabonaise aux défis du développement national et durable.

En même temps, l’ANBG entend réduire  les coûts des dépenses publiques, tout en garantissant l’égalité des chances pour tous. Ici, l’objectif serait d’orienter les étudiants vers des destinations jugées plus soutenables financièrement, notamment le Maroc et le Sénégal qui figurent désormais en tête des pays recommandés. En guise de comparaison, le coût moyen annuel par étudiant est estimé à 5,5 millions de FCFA au Maroc, 3,1 millions au Sénégal, contre 8,5 millions en France, 13,9 millions au Canada et 24,4 millions aux États-Unis, ce qui explique l’application de ce décret.

Toutefois, la directrice générale de l’ANBG a tenu à rassurer les étudiants actuellement en formation à l’étranger, « Tous ceux qui remplissent les critères de maintien dans le cycle ou d’accès à un nouveau cycle ne sont pas concernés par ces restrictions », précision importante qui vise à préserver la continuité pédagogique des boursiers en cours de formation.

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Éducation

Setrag: les élèves de l’école conventionnée Octra en immersion à la Gare ferroviaire

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Une quarantaine d’élèves de 4ème année de l’École Conventionnée Octra ont récemment participé à une visite pédagogique à la gare ferroviaire d’Owendo Virié. Cette immersion dans l’univers du rail, organisée par la direction des relations publiques de la Setrag, a permis aux jeunes apprenants de découvrir les coulisses du Transgabonais et de s’initier aux métiers du chemin de fer.

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Accompagnés de leurs enseignants, les élèves ont débuté leur parcours par une séance d’induction à la sécurité, étape essentielle avant toute incursion dans l’environnement ferroviaire. Cette introduction leur a permis de comprendre les règles fondamentales à respecter aux abords des voies et des installations.

La visite s’est poursuivie par une présentation détaillée du réseau ferroviaire gabonais. Les jeunes visiteurs ont ainsi appris que la ligne reliant Libreville à Franceville s’étend sur 642 kilomètres et compte 24 gares pour le train Omnibus, dont 8 sont desservies par le train Express. Parmi ces arrêts, deux gares se distinguent par leur caractère écologique : celles de la Lopé et de l’Ivindo, situées dans des zones de haute valeur environnementale.

Le parcours guidé a ensuite conduit les élèves au poste de sécurité, où ils ont pu découvrir les dispositifs mis en place pour assurer la sécurité des trains et la surveillance de la voie ferrée. Cette étape a permis de sensibiliser les jeunes aux enjeux de la sécurité ferroviaire et aux technologies déployées pour prévenir les incidents.

La visite s’est conclue par la découverte des services aux voyageurs : la billetterie, la messagerie – essentielles au service Mobirail – ainsi que le point « I », dédié aux informations et renseignements. Ces différentes escales ont offert aux élèves une vision complète de la chaîne de services qui permet le fonctionnement quotidien du transport ferroviaire.

Interrogée sur les motivations pédagogiques de cette sortie, une enseignante a expliqué vouloir « montrer aux jeunes apprenants, à travers cette visite guidée, la réalité de la vie active et du monde réel qui les attend« . Cette approche concrète de l’enseignement vise à établir des ponts entre les connaissances théoriques acquises en classe et leur application dans un contexte professionnel.

L’initiative s’inscrit également dans une démarche d’ouverture culturelle et d’éveil aux réalités économiques du pays, le Transgabonais représentant une infrastructure stratégique pour le développement du Gabon.

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Les réactions des élèves témoignent de l’impact positif de cette expérience. Une jeune participante a souligné que « cette visite leur a permis de s’imprégner des réalités du Transgabonais, des notions d’écologie et d’environnement« , révélant ainsi la dimension pluridisciplinaire de l’apprentissage réalisé.

Un autre élève a ajouté que « l’exercice leur a permis d’avoir une idée sur les activités de certains agents du chemin de fer« , soulignant l’aspect d’orientation professionnelle que peut revêtir ce type de visite.

Plus significatif encore, l’un des jeunes visiteurs a confié qu’il rêve désormais de « devenir cheminot après son parcours scolaire« , illustrant parfaitement comment ces expériences peuvent susciter des vocations et ouvrir des horizons professionnels jusqu’alors insoupçonnés.

Cette visite s’inscrit dans le cadre des actions de la Setrag visant à renforcer ses liens avec la communauté éducative et à promouvoir les métiers du rail auprès des jeunes générations

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Éducation

Gabon /ANBG: NDJAMBOU évincé, Désirée MBOUMBA LASSY prend les commandes

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Le Conseil des ministres du 20 juin 2025 a procédé à l’éviction du Pr. Ruphin NDJAMBOU remplacé par Paule Élisabeth Désirée MBOUMBA LASSY à la tête de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG). Si cette décision pourrait être perçue comme une volonté de réformer la politique de financement des études, elle vise certainement à restaurer la confiance entre l’État et les bénéficiaires potentiels de bourses.

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