Politique
Gabon /Référendum constitutionnel: MINLAMA MINTOGO “pour une Constitution qui nous ressemble et nous rassemble ! »
La tenue prochaine du référendum constitutionnel au Gabon, est au bout de nombreuses langues. Et particulièrement celles des politiques qui appellent à voter «oui». Face à cette attitude, inappropriée à certains égards, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, Dieudonné MINLAMA MINTOGO, rappelle l’importance de ladite constitution, mais plus encore le caractère salutaire que «le texte final qui sera proposé au peuple Gabonais nous ressemble et nous rassemble», précise-t-il. Non dans rappeler les conséquences qui pourraient survenir du fait que celle-ci ne rassemble pas un majorité écrasante de gabonais. Ci-dessous la position intégrale de Dieudonné MINLAMA MINTOGO sur le sujet.
«Référendum Constitutionnel : Pour une Constitution qui nous ressemble et qui nous rassemble !
Depuis un certain temps , la classe politique gabonaise est concentrée sur l’organisation du prochain Référendum Constitutionnel. En attendant la publication de la mouture de la Constitution transmise au Président de la Transition par le Comité Constitutionnel, une lutte acharnée oppose les partisans du OUI aux partisans du NON .
Je tiens à rappeler que la Constitution est le Texte Fondateur qui définit le fonctionnement d’un Etat ou d’une Nation. Il est le socle sur lequel se posent les Règles et les Lois qui régissent le fonctionnement des Institutions et organisent leurs rapports .
Il est bon que la majorité , sinon la quasi-totalité des Gabonaises et des Gabonais, se sentent concernés et s’approprient cette Constitution pour la défendre dans son Esprit et dans son Essence.
Une Constitution ne saurait être la propriété d’une partie des gabonais au détriment d’une autre. Une Constitution appartient à toutes les composantes d’une Nation dans sa globalité et dans toute sa diversité.
Il n’est pas bon , à mes yeux , que la prochaine consultation référendaire se déroule sous la forme d’un affrontement partisan entre les défenseurs du « Oui » et les défenseurs du « Non ».
Aussi , je demande au Président de la Transition, Chef de l’Etat, Défenseur de la Constitution de poursuivre les consultations avec les différentes forces vives de la Nation afin d’ harmoniser les positions et aboutir à la version la plus consensuelle possible .
Il est bon, que le texte final qui sera proposé au peuple Gabonais nous RESSEMBLE et nous RASSEMBLE.
Le prochain Référendum doit être un plébiscite du « Oui » pour consacrer la prochaine Constitution comme le Socle Consensuel sur lequel , ensemble , nous allons bâtir le Nouveau Gabon tant rêvé par nos compatriotes . La réussite de l’actuelle Transition est à ce prix et uniquement à ce prix !
A mes yeux , la victoire du « NON » est à proscrire , car elle plongerait le pays dans une impasse politique aux conséquences inconnues et , consacrerait l’échec de la présente Transition. Il est donc vital que toutes les dispositions démocratiques soient prises , en amont , pour une victoire sans bavure du « Oui Consensuel ».
Le Peuple Gabonais est un Peuple de dialogue , de consensus et d’inclusion ; assumons ,ensemble , notre Héritage Commun pour un Gabon plus fort et uni».
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».
Politique
Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO
Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).
Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».
« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.
Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».
Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution. Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.
Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?
Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.