Economie
Gabon / ARTF: un Conseil de régulation sur fond de redynamisation des activités
Premier Conseil de régulation tenu, à l’Autorité de régulation du transport ferroviaire (ARTF) le 12 janvier 2024, depuis la volonté des autorités militaires de restaurer les institutions. Recevant une importante délégations de représentants des ministères parties prenantes, habilité à y siéger, le président du Conseil de régulation (PCR), Thierry OPENE DARDEL a présidé les échanges. Qui ont abouti à la proposition de réformes des cadres organique et juridiques, pour accompagner la nouvelle vision de la hiérarchie, qui entend désormais accroître sa présence au sein des gares terminales et d’escales, du réseau ferrée, où elle va non seulement s’assurer de l’application de bonnes pratiques, infligeant par ailleurs des sanctions visant à dissuader «les mauvais comportements».
La rencontre tenue cette fin de semaine marque pour l’ARTF, le début d’une nouvelle ère, marquée par un contexte de transition. Aux côtés du PCR, le Secrétaire exécutif de l’entité, Joseph IBOUILI MAGANGA a rappelé l’ordre du jour qui présentait deux points particulièrement essentiels, soit la projection budgétaire de l’exercice 2024 et le projet de réforme de l’organisation. Par ailleurs, le conseil a effectué le suivi des recommandations émises lors du conseil de régulation de 2022.
Pour Thierry OPENE DARDEL, ce nouveau départ est emprunt de bonnes auspices, car se réjouit-il, «les travaux se sont ouverts et poursuivis dans la sérénité». Marqués «d’echanges constructifs», il a débouché sur des propositions visant a consolider le bras séculier de l’État. Assure le PCR, «nous allons maintenant mettre en oeuvre les recommandations issues de ce Conseil», non sans associer les différents ministères de tutelle, quant à la résolution de la problématique liée à l’insuffisance des ressources financières de l’ARTF.
En marge des questions organisationnelles et budgétaires, Thierry OPENE DARDEL a assuré d’un déploiement plus important des équipes de l’ARTF au sein des gares. «Cette année 2024, l’ARTF sera beaucoup plus présente sur le terrain, en matière de couverture de périmètre ferroviaire». Plus concrètement, ne disposant que d’une équipe basée à Owendo, l’institution se fera plus visible dans les autres gares, où le trafic est tout aussi important. Pour y assurer des contrôles réglementaires et y relever des non conformités de manière à favoriser une meilleure réactivité du siège.
Autant de thématiques qui révèlent un tour d’horizon de l’ambition de l’Autorité de régulation du transport ferroviaire, à améliorer sa présence et à faire connaître ses missions aux usagers de la voie ferrée. De nouveaux objectifs pour lesquels, l’entité ne compte ménager aucun effort, pour permettre à l’issue la restauration de l’ARTF.
Economie
Le secteur minier, pilier
stratégique pour réduire la dépendance du Gabon aux hydrocarbures
Un an après le changement de régime au Gabon, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), conduit par son président, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a conduit de nombreux projets visant à relancer de plus belle l’économie gabonaise. Au nombre de ceux-ci, le secteur minier a véritablement fait peau neuve, paraissant désormais comme un pilier stratégique qui va permettre au Gabon de réduire sa dépendance économique aux hydrocarbures. En effet, de nombreuses initiatives ambitieuses ont été déployées,
notamment l’exploration des gisements de diamants dans les régions de Mitzic et Nzenzélé, ainsi que des terres rares à Lambaréné, sans oublier Bélinga et Baniaka. Par ailleurs, les acteurs du secteur initient des programmes de
formation en géologie et en ingénierie minière ont été mis en place, préparant la main-d’œuvre gabonaise à des emplois qualifiés dans le secteur minier. Autant de programmes initiés sous la gestion du CTRI, qui permettent de jeter les bases d’une industrie forte de compétences et d’emplois nationaux.
Economie
Libreville-POG: Fly Gabon réussit son vol inaugural
Comme prévu, ce 31 août 2024, la compagnie aérienne nationale, Fly Gabon a effectué son vol inaugural, ralliant ainsi Port-Gentil, au départ de Libreville. «La transition démarre ce jour et les premiers avions aux couleurs nationales sont là, un Airbus A320 renforcera très bientôt la flotte pour les destinations moyen courrier », a indiqué le Directeur général de Fly Gabon, Nyl Charles MORET-MBA.
La compagnie qui nourrit de réelles ambitions, prévoit d’assurer 90% des liaisons aériennes domestiques. Et mieux encore, de déployer ses ailes au-delà des frontières nationales, avec comme première destination internationale Johannesburg, en Afrique du Sud. Dans l’attente, conscient des difficultés financières des usagers à emprunter le transport aérien, le directeur général a annoncé l’application d’une nouvelle politique tarifaire, pour les familles, étudiants et personnes âgées, indique « Direct info Gabon« . Soient
- 10% de réduction sur les allers-retours pour les familles d’au moins 5 personnes (2 adultes et 3 enfants), avec une remise supplémentaire de 20% pour les enfants.
- Étudiants et lycéens : 15% de remise sur les billets aller-retour
- Seniors : 20% de réduction sur les billets aller-retour. FlyGabon propose également des tarifs promotionnels pour ses liaisons intérieures (aller simple), avec des prix attractifs pour Port-Gentil (70 800 FCFA TTC), Oyem (79 800 FCFA TTC) et Franceville (97 800 FCFA TTC).
Economie
Gabon /“1 jeune, 1 taxi”: BGFI et microfinances , des alternatives pour constituer la caution?
L’exigence de la caution, fixée à 1,100 million de Fcfa, pour l’acquisition d’un taxi, dans le cadre du projet “un jeune, un taxi” n’a décidément pas fini de faire parler. Décourageant au passage des personnes ciblées par ce projet, actuellement dans l’incapacité de totaliser cette somme d’argent.
Mettant un point d’honneur à ce que les jeunes gabonais puissent profiter de cette occasion, offerte par le président de la Transition, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre des Transports, a énuméré quelques pistes de solutions pour les futurs acquéreurs.
«Ce qu’on demande au chauffeur de déposer à l’entité (Taxi Gabon) qui gère, c’est à peine 20 000 Fcfa. Il ya des formules pour recouvrer la somme d’un million de Fcfa qui est demandée. Il y a des microfinances, la banque BGFI qui est prête à accompagner le gouvernement dans ses projets sociaux».
Le capitaine de vaisseau Loïc NDINGA MOUYOUMA renchérit en assurant que ses services pourraient échanger avec les établissements financiers choisis par les souscripteurs pour leur expliquer le processus de remboursement du crédit sollicité. Voilà qui pourrait ramener à de meilleurs sentiments les jeunes, au chômage, qui ne voyaient en ce projet, qu’un effet cosmétique.