Economie
Coup d’état du 30 août: la CEEAC envisage la délocalisation de son siège à cette date

Suspendu de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), à la suite du coup d’État du 30 août 2023, le Gabon serait sur le point de perdre le siège de ladite institution, installée à Libreville depuis sa création en 1983 et dont il serait le principal bailleur de fonds.
En effet, c’est à travers un communiqué du 15 novembre dernier, que le président de la commission de la CEEAC, Gilberto da Piedade VERISSIMO, a informé le personnel du déménagement imminent du siège de ladite institution, le 3 janvier prochain.
Une décision «totalement illégale» selon un agent qui s’est confié à l’AGP, prise au mépris des textes du traité de la CEEAC modifié. Qui par ailleurs, suscite au milieu de ses collaborateurs un réel mécontentement, à telle enseigne que ces derniers sollicitent une rencontre avec la président de la Commission de la CEEAC, afin d’obtenir des éclaircissements quant à cette nouvelle aux allures d’une bombe.
Economie
Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics

Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.
Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.
Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.
Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.
Economie
Fly Gabon obtient le feu vert pour des vols réguliers vers Johannesburg

La compagnie aérienne gabonaise Fly Gabon a franchi une étape majeure dans son expansion régionale en obtenant, le 8 août 2025, un permis d’exploitation étranger (Foreign Operator’s Permit – FOP) de l’International Air Services Council (IASC) d’Afrique du Sud. Ce permis, référencé FIS2000/1074, autorise Fly Gabon à effectuer des vols réguliers entre Libreville et Johannesburg à bord de son Airbus A320.

Fly Gabon pourra effectuer quatre vols passagers par semaine, catégorie S1, entre l’aéroport international Léon-Mba (FOOL) de Libreville et l’aéroport international O.R. Tambo (FAOR) de Johannesburg. Les départs de Libreville auront lieu les mardis et vendredis, tandis que les départs de Johannesburg seront les mercredis et dimanches.
Cette nouvelle liaison devrait stimuler les flux touristiques et commerciaux entre l’Afrique centrale et australe, diversifier les options de voyage pour les passagers et renforcer la connectivité aérienne du Gabon avec l’Afrique australe.
Pour opérer ces vols, Fly Gabon devra respecter intégralement les normes de sécurité internationales prévues par la Convention de Chicago, présenter une copie du permis à bord lors de chaque arrivée en Afrique du Sud et transmettre les données statistiques sur les services opérés sous 30 jours en cas de demande.
Cette autorisation marque une étape importante pour Fly Gabon, qui confirme ainsi ses ambitions de développement régional et son engagement à connecter les capitales africaines avec fiabilité et confort.
Economie
Transformation locale du manganèse: la société japonaise AML Holdings planifit la construction d’une usine de transformation au Gabon

Dans la mise en œuvre du plan de transformation locale du manganèse, impulsée par le Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, son Vice Président de la République, chargé du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier (ABC), a ouvert ce 4 août 2025, une séance de travail avec la société japonaise AML Holdings. À cet effet, l’objectif de celle-ci serait la construction d’une usine de transformation locale de manganèse, afin d’industrialiser le secteur minier du pays.
Après son récent séjour en terre japonaise, où il représentait le Président de la République à l’Exposition universelle d’Osaka 2025, ABC a reçu en audience, une délégation japonaise, composée de l’ambassadeur du Japon au Gabon, Shuji NOGUCHI et du président d’AML Holdings, une entreprise spécialisée dans l’exploitation et la transformation du manganèse. Au cours de cette rencontre, AML Holdings a proposé d’investir dans une usine de transformation au Gabon. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de valorisation locale des ressources naturelles, qui prévoit l’interdiction d’exporter du manganèse brut à l’horizon 2029.
Une séance de travail , à laquelle ont participé le ministre d’État aux Transports, ainsi que les ministres de l’Énergie, des Mines et de l’Industrie. Elle avait pour objectif d’examiner les aspects techniques et économiques du projet, « Le président d’AML Holdings est venu détailler son plan de travail. Nous espérons que ces pourparlers aboutiront à des résultats concrets », a déclaré l’ambassadeur NOGUCHI.
Son Excellence Shuji NOGUCHI a affirmé l’engagement du Japon à soutenir l’industrialisation du Gabon. En étant l’un des principaux producteurs mondiaux de manganèse, le gouvernement s’évertue à transformer localement ses ressources afin de réduire sa dépendance aux exportations de matières premières brutes. Ce projet avec la société japonaise AML Holdings pourrait engendrer une forte valeur ajoutée, en créant des emplois, en dynamisant l’économie nationale et en renforçant la position du Gabon sur le marché mondial des produits transformés.En valorisant localement le manganèse, le pays aspire à diversifier ses revenus et à promouvoir un développement économique durable.