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Politique

Gabon : le CTRI veut rendre au peuple sa souveraineté

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Le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI), est fermement déterminé à rendre sa souveraineté au peuple gabonais. Et afin de traduire en actes concrets cette ambition, la junte au pouvoir depuis le renversement du régime d’Ali BONGO au matin du mercredi 30 août 2023, s’est doté d’un memorandum publié dans la livraison du mardi 19 septembre 2023 du quotidien “L’Union”. Il s’agit d’une feuille de route extrêmement détaillée qui liste notamment les chantiers phares, les urgences, les objectifs à court, moyen et long terme pour redresser le Gabon.

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Le document contient de nombreux ordonnances, décrets et autres textes de lois portant mise en place des institutions de la transition: le Gouvernement, le Parlement et la Cour constitutionnelle. S’agissant du président de la transition, celui-ci «remplit les fonctions de Chef de l’État. Il est le ministre de la Défense et de la Sécurité. Il veille au respect de la Constitution et de la Charte de la Transition».

Dès le préambule de l’ordonnance portant Charte de la Transition, le document affiche la volonté ferme du CTRI de «changement pour le bien-être et le vivre ensemble du peuple souverain du Gabon» et sa détermination à «combattre toute forme de marginalisation et de repli identitaire, de prévenir et réprimer la corruption, les crimes économiques et financiers, l’impunité, la politisation de l’Administration publique et l’instrumentalisation de la Justice».

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Au chapitre des Valeurs, principes et missions de la transition, le texte met un accent particulier sur «le patriotisme, la loyauté et la probité», «la justice, l’impartialité et la dignité», ainsi que «le dialogue et l’esprit de consensus». Entre autres principales missions de la transition: la refondation de l’État et de ses institutions pour renforcer l’État de droit et la démocratie ; la protection de l’intégrité du territoire et de la sécurité des citoyens ; la mise en œuvre de réformes politiques, économiques, culturelles, administratives et électorales ; la promotion des droits humains et des libertés ; l’instauration d’une culture de bonne gouvernance ; l’élaboration d’une nouvelle Constitution par référendum, et l’organisation d’élections libres et transparentes.

Le memorandum martèle sur l’impérieuse nécessité du «renforcement de l’indépendance de la Justice et la lutte contre l’impunité» et la tenue à terme d’«élections locales et nationales libres, démocratiques et transparentes». À propos de l’État et la souveraineté, le texte stipule clairement que «le Gabon est une République unie et indivisible, souveraine, laïque, sociale et démocratique» et que «la vente des terres aux non nationaux est interdite». Le memorandum qui détaille la somme des droits fondamentaux et devoirs des citoyens, déclare que «les libertés et droits fondamentaux sont reconnus et leur exercice est garanti aux citoyens dans les conditions et les formes prévues par la loi».

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Politique

“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO 

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A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité  «qu’une prison dorée». 

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«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure». 

À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».

 Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État. 

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Politique

Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition 

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En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives. 

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Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités».  Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.  

Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président». 

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Politique

Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

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L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État. 

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