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Politique

Élections générales: l’ONU appelle les candidats à “s’abstenir de propos incendiaires”

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Dans une déclaration, lundi 14 août, Stéphane DUJARRI, ci-devant porte-parole du Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU), António GUTERRES, a, depuis le siège de New York aux États-Unis, vivement exhorté tous les candidats aux élections générales du 26 août prochain, tout particulièrement ceux engagés à la présidentielle, à «travailler en faveur d’un processus électoral apaisé, inclusif et crédible».

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Force est, en effet, de relever l’escalade de violence verbale notamment cristallisée par l’adoption d’un bulletin unique combinant les élections présidentielle et législatives. Prudent et avant-gardiste, l’ONU appelle les différentes parties au ressaisissement.

«Nous appelons instamment tous les acteurs politiques à s’abstenir de tout acte ou propos incendiaire qui pourrait compromettre le processus électoral. Les Nations Unies demandent à tous les candidats de contribuer à l’intégrité du processus électoral et à résoudre tout différend par le dialogue et les voies légales».

Le doigt accusateur vers la société civile et la plateforme de l’opposition Alternance 2023 qui n’ont de cesse de lancer des appels à l’insurrection populaire. Espérons que l’interpellation de l’ONU fera mouche.

EZM

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Politique

Reconnaissance & remerciements de la Cemac à l’endroit du Gabon

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Ce lundi 24 octobre 2024, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce jour en audience Monsieur Charles ASSAMBA ONGODO, Vice-Président de la Commission de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

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Porteur d’un message de remerciement de la part du Président de la Commission CEMAC Monsieur Baltasar ENGONGA EDJO’O à l’endroit du Chef de l’État Gabonais, Monsieur ASSAMBA ONGODO a exprimé la gratitude des autorités de la CEMAC pour l’invitation adressée par le Gabon à la Commission afin de participer au Central Africa Business Energy Forum (CABEF), qui se tient à Libreville du 22 au 25 octobre 2024. Événement majeur qui réunit les acteurs clés du secteur énergétique de la sous-région et dont le succès de l ‘organisation a été salué par la Commission.

Le Vice-Président de la Commission CEMAC a par ailleurs exprimé la profonde reconnaissance de l’institution pour le soutien constant apporté par la République Gabonaise dans l’amélioration du fonctionnement de la Commission et de la communauté dans son ensemble. Un hommage particulier a été rendu à la République Gabonaise pour la mise en place d’un système automatique de collecte de la taxe communautaire d’intégration, un dispositif qui a permis à la CEMAC de garantir la stabilité financière nécessaire à son fonctionnement. Ce système innovant constitue aujourd’hui un modèle pour les autres États membres.

En outre, cette rencontre a été l’occasion pour le Vice-Président de la Commission d’évoquer l’accompagnement de la CEMAC dans la transmission du dossier du CAPS, projet de pipeline d’Afrique Centrale, aux dirigeants de la communauté. Ce projet essentiel pour le développement énergétique de la sous-région bénéficie d’un soutien institutionnel accru, dont l’avant-projet de sommet remis récemment par la Commission aux instances compétentes marque une étape cruciale vers la maturation de cette initiative. Le pipeline vise à renforcer l’intégration économique et énergétique de la sous-région, tout en augmentant la capacité des États membres à valoriser leurs ressources naturelles.

En outre, Monsieur Assamba Ongodo a également rappelé la position stratégique de la CEMAC durant ce forum. Une position accentuée sur la politique énergétique de la sous-région, notamment la transformation structurelle des économies grâce à la valorisation des ressources en gaz naturel. Cette approche vise à harmoniser les politiques énergétiques et à promouvoir la vente des produits dérivés du gaz naturel dans le but d’améliorer la balance commerciale des pays de la sous-région sur la scène internationale.

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Politique

Gabon: la version finale de la nouvelle Constitution dévoilée

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Le projet de texte constitutionnel objet du référendum du 16 Novembre prochain est enfin disponible. Il a été rendu public lundi soir à Libreville. Cette nouvelle constitution a pour vocation de refonder et de renforcer les institutions. Mais certaines de ses dispositions n’ont pas fini de susciter la polémique dans le pays. Il s’agit notamment de la suppression du poste de Premier ministre, du renforcement du pouvoir exécutif du chef de l’État et des dispositions rendant plus rigides les conditions d’accès à la présidence de la république.

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Copie-de-Projet-de-Constitution_2024_2eme-Republique_VF-1-1.pdf

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Politique

Constitution/ article 53: Jean-Pierre OYIBA passe au crible les arguments des partisans au « Non »

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La polémique née de la compréhension du projet de Constitution en cours au Gabon continue de faire couler des salives avant l’adoption de la mouture finale. Son article 53, véritable point d’achoppement, portant conditions d’éligibilité à la présidence de la République. Dans cet article, le candidat devra être nés de père et de mère, eux-mêmes nés gabonais, avoir la nationalité Gabonaise. Et avoir résidé au Gabon pendant au moins 3 ans sans discontinuité pour ne citer que ces quelques éléments… Pour le haut dignitaire de la République, Jean Pierre OYIBA, ce débat n’a pas sa raison d’être. Dans sa tribune libre publiée, ce 14 octobre 2924, chez nos confrères de ‘’l’Union’’, ce dernier démontre avec les arguments qui sont les siens ; la vacuité du débat entretenue par les partisans du  »NON » au référendum.

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Pour l’ancien ministre d’État, Selon lui, Le principal argument développé par les partisans du “NON” au vote référendaire consiste à dénoncer le caractère sectaire et exclusif des dispositions de cet article.

Ils soutiennent que le Gabon abrite une population métissée depuis plus d’un demi-siècle, et que l’adoption et l’application des dispositions indiquées supra, vont introduire une discrimination entre les Gabonais en créant les Gabonais de première zone et ceux de seconde zone. Ils évoquent la violation du TITRE I du projet de Constitution, « Des Droits et libertés fondamentaux et Devoirs » qui confère des droits aux citoyens, notamment l’Article 20 qui stipule que « l’Etat garantit l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux ainsi qu’aux responsabilités politiques et professionnelles. »

Ces éléments de langage, certes alléchants pour le vote du « NON », semblent occulter le contexte et l’histoire récente de notre pays. Or, la Constitution est faite par les hommes et pour les hommes vivant dans une société disposant d’une histoire et d’un destin commun. De par la lecture des événements récents, on a vu l’ancien régime faire la part belle aux étrangers et /ou Gabonais d’adoption, au détriment des Gabonais de souche. Aussi, contrairement à ce que l’on fait croire sur les réseaux sociaux et les médias, les dispositions de l’Article 53 sont soutenues par la majorité des Gabonais. De plus, pour cet Article, ne sont concernés que ceux qui sont candidats à la magistrature suprême et non aux autres mandats électifs.

Un autre argument qui devrait relativiser cette position est la pratique mondiale et universelle en matière des restrictions spécifiques à l’accès à la Présidence, notamment sur la base des critères liés à la nationalité, à l’âge, à la durée de résidence ou d’autres conditions.

Sur un échantillon de 179 pays, la majorité, soit près de 80%, montre une variété de critères d’éligibilité pour devenir Président, avec des exigences courantes liées à la nationalité, à l’âge, à la résidence et, parfois, à des critères religieux, linguistiques ou judiciaires. Certaines nations imposent également des critères de loyauté envers un parti ou une dynastie, notamment dans les monarchies ou les régimes autoritaires.

Les restrictions varient selon les traditions politiques et les circonstances historiques des pays. Elles visent souvent à garantir que les candidats à la Présidence possèdent des compétences et une loyauté envers la Nation.

Voici les conditions dans certains pays :

1. Etats-Unis

Seuls les citoyens nés aux Etats-Unis peuvent être candidats à la présidence, ou ceux nés des parents citoyens américains.

Le candidat doit avoir au moins 35 ans et avoir résidé aux Etats-Unis pendant au moins 14 ans.

2. France

Le candidat doit être citoyen français, doit avoir au moins 18 ans et n’avoir pas été privé de ses droits civiques par la justice.

3.Côte d’Ivoire

Le candidat doit être exclusivement ivoirien né de parents tous ivoiriens. Il doit avoir au moins 35 ans et ne doit pas avoir été privé de ses droits civiques.

4.Egypte

Le candidat doit être de nationalité égyptienne, né de parents égyptiens et ni lui, ni ses parents ne doivent avoir une autre nationalité, il est tenu d’avoir au moins quarante ans et avoir résidé en Egypte pendant dix ans avant l’élection.

5.Tunisie

Le candidat doit être citoyen tunisien de naissance et ses parents doivent également être nés en Tunisie, il doit être de confession musulmane, avoir au moins 35 ans et ne doit pas avoir de casier judiciaire pour des crimes graves.

6.Zambie

Le candidat doit être un citoyen zambien de naissance et ses parents doivent aussi être zambiens de naissance. Il doit avoir 35 ans au moins et avoir résidé pendant au moins 20 ans en Zambie. Il doit disposer d’un casier judiciaire vierge. En outre, il doit être chrétien.

7.Kazakhstan

Le candidat doit être kazakh de naissance. Il doit avoir au moins 40 ans et vécu au Kazakhstan pendant au moins 15 ans. Le candidat doit parler couramment la langue kazakhe.

8.Kenya

Le candidat doit être citoyen kenyan de naissance et être âgé d’au moins 35 ans. Il ne doit pas avoir été condamné pour des crimes graves ou de corruption. Le candidat doit avoir un diplôme universitaire.

9.Algérie

Le candidat doit être citoyen algérien de naissance et ses deux parents doivent être également de nationalité algérienne. Il doit avoir au moins 40 ans, être musulman, avoir résidé en Algérie pendant au moins 10 ans avant l’élection et n’avoir pas été condamné pour des crimes graves.

10.République Démocratique du Congo

Le candidat doit être citoyen congolais de naissance et ses parents doivent également être congolais de naissance. Il doit avoir au moins 30 ans et avoir résidé en RDC pendant au moins 5 ans avant l’élection. Le candidat ne doit pas avoir été condamné pour des crimes graves.

11.Myanmar (Birmanie)

Le candidat doit être citoyen birman, mais la Constitution interdit aux candidats dont les conjoints ou enfants détiennent une nationalité étrangère. Il doit avoir au moins 45 ans, n’avoir pas été condamné pour des crimes graves et il doit respecter les religions locales, principalement le bouddhisme.

Jean Pierre OYIBA

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