Faits Divers
Mouila: un gang de cambrioleurs au formol devant la justice

Ce mardi 18 avril 2023, Mohamed IBOUILI, Glen MAYOMBO et Dorian MBADINGA, des présumés cambrioleurs d’une trentaine d’années chacun, ont été interpellés par les services judiciaires de la ville de Mouila dans la province de la Ngounié. Il leur est reproché plusieurs cambriolages avec un mode opératoire particulier. En effet, se servant du formol, ils endormaient leurs victimes avant de les dépouiller.
C’est un véritable soulagement pour les populations molviloises. Grâce à une action menée par le commissariat de Mouila et le pool d’enquêteurs de la sûreté urbaine, trois présumés hors la loi ont été mis derrière les barreaux. Ce gang composé de trois hommes a été pris en flagrant délit de vol. Très vite, les trois Gabonais vont être identifiés t comme des multirécidivistes au procédé bien connu. Après avoir préalablement repéré les lieux, ils usaient du formol, une solution aqueuse concentrée d’aldéhyde formique, employée comme antiseptique et désinfectant.
Après avoir y ajouter de sel et de la terre du domicile visé, ils en jéttaient au toit afin de plonger la famille dans un sommeil camatique. Après quoi, le champ leur était totalement ouvert et il pouvait accomplir leur délit. Télévision, matelas, machine à laver, ils ne laissaient rien sur le passage.
Selon nos confrères de “Info 241”, il aurait même combriolé une église dans le premier arrondissement de la ville.
«Il y avait deux personnes qui dormaient à terre avec un téléphone et l’ordinateur à côté posé sur une chaise. C’est là où j’ai d’abord pris le téléphone ensuite l’ordinateur», avoue un des présumés cambrioleurs avant d’ajouter, «en marchant, on a vu une dame et son fils. Et c’est comme ça qu’on a dit qu’on les prend. On a pris un téléphone et une somme de 180 000 Fcfa». Dans tous les cas l’heure est désormais à la méditation de leurs actes et à assumer les conséquences qui en découlent. Après les 99 jours pour le voleur, voici qu’est arrivé le jour du propriétaire.
Faits Divers
Zita OLIGUI aux côtés de la famille de « la petite Esther »

La Première Dame du Gabon, Zita OLIGUI NGUEMA, a rendu une visite de compassion à la famille de la petite Esther Ludivine MOUSSAVOU EYANG MBA, victime d’un crime odieux. Lors de cette rencontre, elle a exprimé sa profonde sympathie et son soutien indéfectible aux parents de la victime.

« En tant que mère, j’ai tenu à être aux côtés de ses parents pour leur exprimer ma profonde compassion et leur assurer mon soutien« , a-t-elle déclaré. Réaffirmé sa volonté que justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur.
Elle a souligné l’importance de protéger les enfants et de prendre des mesures pour prévenir de tels actes. « Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous devons agir ensemble pour préserver notre humanité et défendre l’avenir de notre pays« , a-t-elle ajouté.
La Première Dame a conclu en exprimant sa tristesse et sa solidarité envers la famille de la victime. «Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs», a-t-elle dit. Cette visite est un signe de son engagement à soutenir les familles touchées par de tels drames et à promouvoir la protection des enfants au Gabon.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Faits Divers
Libreville: 12 ans de prison ferme & 10 millions de Fcfa d’amende pour avoir tué son ami

Placé en détention préventive depuis plusieurs années, pour avoir assassiné son ami, la Cour criminelle a rendu son verdict concernant l’affaire du meurtre de Bertrand Hugues EVOUNG OBIANG, commis en 2019, à Libreville, par son ami, Ulrich Parfait EKOMY NDONG âgé de 26 ans. Le mis en cause en prend pour 12 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de Fcfa.
En effet, les faits se sont déroulés lors d’une altercation entre les deux amis qui s’est rapidement transformée en violente bagarre. Selon les déclarations du condamné à la barre, recueillies par nos confrères de « l’Union », l’accusé a agi en légitime défense. Il a affirmé qu’après avoir vu son ami brandir des bouteilles cassées, prêt à les utiliser contre lui, il s’est senti en danger de mort.
Pour lui faire face, il est retourné chez lui s’en saisir d’un couteau, avec lequel il a poignardé BHEO au niveau du torse, avant de prendre la fuite. Poursuivi en justice pour meurtre par les membres de la famille de la victime, un délit passible d’une peine maximale pouvant atteindre 30 ans de réclusion, conformément à l’article 233 du Code pénal.
Les investigations faites par les Officiers de Police judiciaire (OPJ), ont rapidement permis d’identifier et de neutraliser le meurtrier. Dans ses réquisitions, le ministère Public a reconnu la matérialité des faits. Tout en demandant que soit reconnue la culpabilité d’Ulrich Parfait en homicide volontaire, insistant sur la gravité de l’acte, l’a condamné à 12 ans de prison ferme, assortis d’une amende de 10 millions de Fcfa.