Se connecter avec nous
Banner

Société

Gabon: 4 ans après, les ex employés d’Averda dans l’attente de leurs droits

Publié

sur

Le personnel deflaté de la société de collecte d’ordures ménagères, Averda, ne sait plus à la porte de quelle administration frapper pour rentrer en possession de leurs droits. L’entreprise a fermé ses portes, sans préalablement payer les deux derniers mois de salaire et réglé le solde de tout compte de chaque employé. «Nous sommes partis avec deux mois de salaires impayés. Ils ont promis de nous payer notre solde de tout compte, mais rien n’a été fait jusqu’à ce jour», s’alarme un agent. «Conséquence, nous sommes abandonnés à nous-mêmes. Il n’y a personne pour nous donner la suite de notre affaire» renchérit un autre. Joseph MINKO, l’ex-directeur général d’Averda, demeure sourd aux interpellations des deflatés. «Il ne répond plus au téléphone», peste-t-on. Le 09 septembre 2019, l’État gabonais a résilié le contrat qui le liait à Averda. L’intérim fut alors confié à Clean Africa dont le PCA est Pacôme MOUBELET BOUBEYA. Non contente de la décision du gouvernement gabonais, la société Averda, de capitaux libanais et dont le siège social est situé à Dubaï, a esté en justice près les tribunaux internationaux. Il faut rappeler qu’avant sa fermeture, la société de collecte d’ordures ménagères réclamait à l’État gabonais le paiement de deux années de travail non rémunéré. Soit un peu plus de 23 milliards FCFA. Des chiffres que conteste l’État gabonais qui requiert un audit de la facture à lui présentée. Devant la difficulté d’entente entre les deux parties, seule la justice paraît à même de régler le litige. En attendant, ce sont les 720 ex-employés qui trinquent.

Banner
Continuer La Lecture

Société

100 jours du CTRI: les Gabonais entre satisfaction et retenue?

Publié

sur

Le 30 août 2023, l’armée met fin au régime en place et prend le pouvoir pour assurer la Transition institutionnelle au Gabon. Date mémorable pour les gabonais qui ont vu en cet acte une libération, l’espoir d’un réel changement de politique et à terme des conditions de vie des populations. 100 jours après le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, président de la Transition et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) font-ils toujours l’unanimité ? Ou la désillusion a-t-elle déjà gagné les gabonais?. 

Banner

Reprise des chantiers laissés à l’abandon, initiation de solutions d’urgence pour faciliter l’accès à l’eau, mise en solde des enseignants, ouverture des concours et dégel des recrutements, l’on ne cite plus les décisions satisfaisantes annoncées par le CTRI depuis qu’il assure la gestion de l’État. Dans l’ensemble, la population est sous le charme. Pour nombre de gabonais, il n’en faut pas plus, la gestion militaire peut s’installer dans la durée (au-delà des 2 ans de transition prévus). 

Pourtant dans les quartiers, transports en commun et bistrots, les langues se délient, la transition, toutes ces décisions ne seraient que de la poudre aux yeux. La popularité du Président de la Transition ne fait aucun doute. Mais d’aucuns s’effraient de la «toute-puissance» d’une armée qui se laissent aller à la «bavure». Et regrettent une continuité du système déchu, entre favoritisme, laxisme et «copinage». Pour autant, devant l’enthousiasme général, disent-ils «on se retient de dire notre déception au risque de passer pour des gabonais éternellement insatisfaits». 

100 jours après le coup d’État, les gabonais demeurent optimistes et accorder au Général et sa suite le sursis d’avoir hérité d’un pays mal en point, sur tous les plans. En effet, comment pourraient-ils reconstruire en 3 mois ce qui a été détruit pendant plusieurs années? A ce titre les regards, qu’ils soient admiratifs, dubitatifs ou impatients restent braqués sur le CTRI qui devra au-delà de la satisfaction générale, s’assurer de prendre des décisions qui garantissent au Gabon, son essor vers la félicité. Afin que les gabonais qui sont encore de tout coeur avec eux, ne leur soient hostiles dans les deux prochaines années. 

Continuer La Lecture

Société

Gabon: 72 agents Sobraga décorés pour leurs bons et loyaux services

Publié

sur

A l’occasion de la cérémonie officielle tenue le 1er décembre 2023 à l’hôtel Boulevard d’Owendo, Sobraga a décoré des médailles du travail 72 de ses agents totalisant 10 à 30 ans d’expérience, en présence de la ministre du Travail, Solange NGUIAKIE.

Banner

C’est une cuvée de médaillés exceptionnelle cette année avec 72 agents Sobraga qui ont reçu officiellement leurs médailles de travail à l’occasion de la cérémonie officielle qui s’est déroulée le 1er décembre 2023 à l’hôtel Boulevard d’Owendo, en présence de la nouvelle ministre du Travail et de la Lutte contre le Chômage, Solange NGUIAKIE.

Ce sont au total 59 employés qui ont été décorés de la médaille de bronze, récompensant 10 années de bons et loyaux services. Leur engagement dans leurs fonctions respectives a été salué par le Directeur Général, Fabrice BONATTI, qui dans son discours de circonstance a souligné leur contribution au développement de l’entreprise, ainsi que «la création d’une culture d’excellence et d’esprit de famille».

10 agents ont été décorés de la médaille d’argent couronnant 20 années de service à Sobraga. 20 ans marquent « une période de transformation et de réussite continue pour notre entreprise » souligne Fabrice BONATTI. « Vous incarnez la persévérance et l’expertise qui a propulsé Sobraga vers de nouveaux sommets » a-t-il ajouté.

Enfin, 2 médailles d’or ont été décernées, célébrant 30 années d’ancienneté, aux « véritables caciques » de l’entreprise. « Votre dévouement indéfectible est une source d’inspiration pour nous tous » a déclaré le Directeur Général, avant de conclure en rappelant que « notre réussite collective repose sur l’engagement et la passion de chaque membre de la famille Sobraga ».

« Nous ne devons pas les oublier et nous devons nous engager à faire en sorte que cela ne se reproduise plus » a déclaré M. Bonatti, expliquant que « la direction de Sobraga est fermement engagée à cultiver un environnement où chaque voix compte, où chaque préoccupation est écoutée et où chaque idée contribue à façonner un avenir commun ».

Le dialogue social à Sobraga est en effet pris en exemple depuis de nombreuses années, avec d’importants acquis et une paix sociale durable entretenue depuis plus d’un quart de siècle. Le contexte favorable a permis à Sobraga de relever tous les défis pour devenir le leader de l’industrie nationale qu’elle est aujourd’hui avec ses 6 sites de production certifiés répartis dans 5 des 9 provinces du Gabon.

Une réussite rendue possible par les efforts et l’abnégation des agents, qui grâce à de longues et belles carrières au sein de l’entreprise, permettent à Sobraga de concrétiser sa vision d’être l’entreprise préférée des Gabonais et un acteur régional de référence dans le management de la qualité, la capacité d’innovation et l’engagement citoyen.

Continuer La Lecture

Société

Gabon: l’âge maximal des véhicules à l’importation passe de 5 à 8 ans

Publié

sur

Le 02 décembre 2023, lors de son passage face à la presse, le Premier ministre, Raymond NDONG SIMA, rappelait déjà à l’opinion les aspects qui contribuent à la cherté des transport en commun au Gabon. Parmi ceux-ci, le coût élevé des véhicules dont la limite d’âge avait été fixée par le décret n°0551/PR/MTL du 16/12/2016, complété par l’arrêté n° 00119/MTL/MEPPDD du 13/03/2017, qui stipule que seuls les véhicules d’occasion de catégorie A, B, et D âgés de 5 ans au plus étaient autorisés à l’importation contre 6 ans pour les catégories C et E. 

Banner

Y remédiant, «dans le cadre de la lutte contre la vie chère et en vue de faciliter l’ accès aux moyens de transport au plus grand nombre», précise le communiqué n°030 du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI). le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a rallongé l’âge des véhicules importés jusqu’à 8 ans. Alors que l’importation des motos a été limitée à 12 mois.

En effet, les conséquences du premier décret n°0051/PR/MT du 12 janvier 2015, adopté en vue de lutter contre la pollution, qui limitait l’âge d’importation à 3 ans, finalement ramené à 5 et 6 selon les catégories de véhicule, a fortement fait vieillir le parc automobile du gabonais moyen et laisser place à de nombreux trafics. Par ailleurs, l’importation est désormais réservée aux seuls nationaux. 

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp


Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.