Faits Divers
Mitzic: “multirécidiviste”, un professeur d’espagnol “v*oleur” aux arrêts
Pierre MEZUI NDONG, enseignant d’espagnol au lycée public Moïse NKOGHE MVE de Mitzic, est depuis le 20 mars 2023 sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem. Il lui serait reproché des faits de viol sur L.A.M, élève en classe de 4ᵉ, selon que nous le rapporte nos confrères de l’Union.
Quand les garants de bonnes valeurs sociales sont les premiers à s’ériger en violeur de celle-ci, que veut-on transmettre aux plus jeunes ? C’est la question que nous amène à nous poser cette situation d’une extrême gêne qui s’est déroulée dans la ville de Mitzic.
Selon nos confrères, la nuit du 23 janvier 2023, Moïse NKOGHE MVE se trouve dans un débit de boissons, en compagnie de LAM, son élève en classe de 4ᵉ avec laquelle il partage des boissons alcoolisées. Un peu plus tard, l’enseignant qui avait visiblement ce soir-là des intentions non enseignables, aurait embarqué la jeune fille à bord de son véhicule à destination du parking Nkar 2.
Sur place et après stationnement, il aurait demandé à son élève de se dévêtir. Face à cette situation embarrassante, le jeune fille aurait prétexté être indisposé. Mais c’était mal connaître le monsieur qui voulait à tout prix accomplir sa besogne. Il aurait alors proposé à la jeune fille, de se donner à lui par voie anale. Cette proposition aurait représenté pour elle le comble de l’indécence, et donc elle aurait refusé catégoriquement. Mais décidé et jusqu’auboutiste, Moïse NKOGHE MVE l’aurait finalement prise de force.
Un mois plus tard, le 7 mars 2023, la fille et son père qui a entre-temps été mis au courant, ont saisi la brigade de gendarmerie de l’Okano pour dénoncer ce malheureux événement. Face aux éléments du dossier, l’enseignant d’espagnol aurait reconnu les faits.
Moïse NKOGHE MVE, est par ailleurs décrit par des sources proches de son établissement d’affection comme un multirécidiviste. Une élève dudit établissement contacté par notre rédaction a d’ailleurs confié que «ce n’est pas la première fois que le nom du monsieur est associé à ce genre de choses, moi aussi il m’a même draguée».
Ce genre de cas de figures, loin d’être isolé, traduit le caractère “normal” que prend la proximité enseignants-enseignés aujourd’hui. Cette proximité, pas mauvaise en soi, est souvent la cause de débordements. Il serait plus que temps que des mesures strictes soient prises pour préserver cette relation qui devrait être basée sur le respect et la considération, et non sur d’autres accointances qui viendraient d’une absence d’éthique.
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.