Environnement
Le crédit carbone, le nouvel or vert du Gabon

La présentation des vœux de nouvel an à la nation, a été l’occasion pour le président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, d’annoncer un certain nombre de projets sociaux porteurs et générateurs de revenus. L’un d’eux est le crédit carbone, considéré aujourd’hui comme le nouvel or vert. Le Gabon est le 1er pays et le plus positif carbone au monde. La commercialisation de cette matière verte permettra à l’État d’engranger d’importantes dividendes. Dixit le Chef de l’État, «en matière d’environnement, les choses aussi vont évoluer. Notre
pays captera d’importants financements grâce à la certification de ses crédits carbone, le nouvel or vert« . Dès cette année 2023, «un pourcentage du montant de la vente des crédits-carbone, l’argent que nous percevons en contrepartie
de la protection de la forêt, sera affecté directement à la lutte contre le conflit Homme-Faune». En clair, explique Ali BONGO ONDIMBA, «cet argent servira notamment à approvisionner le fonds de compensation des victimes des éléphants». In fine, conclue le président de la République, «dans les mois prochains, 1 500 compatriotes bénéficieront des
premières indemnisations. Toujours afin d’aider ces communautés
villageoises, après les 55 000 hectares de terre qui leur ont été octroyés en 2022 pour qu’elles tirent profit de la forêt, 350 000 hectares supplémentaires leur seront réservés et distribués sous
forme de forêts communautaires ».
MEZ
Environnement
Gabon blue bonds: 313 milliards de Fcfa pour couvrir les risques d’émissions d’obligations bleues

Dans un communiqué signé de son Président Directeur général, Scott NATHAN et par elle publié mardi 15 août 2023, la Société de financement du développement international des États-Unis (DFC) a annoncé avoir fourni une garantie de 500 millions de dollars contre les risques liés à l’émission d’une obligation pour la conservation marine au Gabon (Gabon Blue Bond). Soit un peu plus de 313 milliards de FCFA à la valeur du dollar actuelle.
«L’assurance contre les risques politiques de la DFC a apporté un soutien essentiel à cette transaction historique, a aidé à mobiliser des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels et a catalysé des investissements supplémentaires dans les efforts de conservation marine du Gabon»y est-il indiqué.
À l’instar des obligations vertes mieux connues du grand public, une Obligation bleue (Blue Bond en anglais), est un plaidoyer auprès d’investisseurs afin de financer des projets marins et océaniques entrevoyant des retombées positives pour l’environnement, l’économie et le climat. Ainsi, cette levée des fonds du Gabon, conjointement menée avec l’ONG The Nature Conservancy (TNC) et Bank of America, devrait-elle générer un financement de 163 millions de dollars (plus de 102 milliards de FCFA) pour de nouveaux efforts de conservation marine au cours des 15 prochaines années.
Et, par la même, faire progresser les objectifs de conservation critiques, protéger les espèces menacées et soutenir « l’économie bleue » durable du pays. Et permettre de racheter une partie de la dette du Gabon. Une heureuse nouvelle pour le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, qui s’en réjouit. « C’est historique ! L’aboutissement d’un long travail et le début d’une vraie révolution. Cet accord permet de réduire notre dette, mieux conserver l’environnement et créer plus d’emplois pour les Gabonais(es) dans ce secteur d’avenir. Il ouvre la voie à d’autres accords du même type en Afrique. Nous pouvons en être fiers ! ».
EZM
Environnement
Gabon: la protection du milieu marin contre une réduction de la dette de 266 milliards de Fcfa

Le 25 juillet 2023, le gouvernement a lancé «l’échange dette-nature». Un programme qui vise à réduire la dette extérieure du Gabon estimée à 450 millions de dollars (266,6 milliards de FCFA). En effet, selon le communiqué publié par qui de droit sur le site de la London Stock Exchange, il s’agit d’un engagement de l’État Gabonais à protéger son milieu marin qui regorge d’innombrables espèces marines menacées, avec l’appui de l’ONG The Nature Conservancy (TNC).
L’échange dette-nature consiste à échanger une partie de sa dette extérieure contre des investissements locaux dans des mesures de protection de l’environnement: les échanges dette-nature remplacent des obligations ou des prêts coûteux par un financement moins cher, généralement avec l’aide d’une garantie de crédit ou d’une assurance contre les risques d’une banque multilatérale de développement. En droite ligne de l’engagement des autorités Gabonaises dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement; notamment traduite par l’adoption de multiples réformes y relatives, pour la protection de ses forêts.
Aujourd’hui, le Gabon est le deuxième pays le plus boisé de la planète avec 88 % de sa surface couverte par les arbres, selon World Economic Forum. Un appel d’offres a conséquemment été lancé pour le rachat au comptant d’euro-obligations qui arrivent à échéance en 2025 et en 2031. Selon l’agence Reuters, ces euro-obligations seront ainsi converties en retombées positives pour l’environnement l’économie et le climat. Ce qui hisse le Gabon au rang de premier pays africain à mener ce type d’opération, qui devrait être arrangée par Bank of America (BofA).
MEZ
Environnement
Préservation de la nature: l’ambassadeur allemand dit son admiration à Ali BONGO

Sur le départ, après avoir servi quatre années au Gabon, l’ambassadeur allemand, Georg Gottfrieed RICHTER a été reçu par Ali BONGO ONDIMBA, à qui il a fait ses adieux, ce 25 juillet 2023. Y étant, le diplomate a saisi l’occasion pour dire au chef de l’État son admiration quant à sa gestion des questions environnementales.

En effet, évoquant la forêt du bassin du Congo, Georg Gottfrieed RICHTER s’est dit «impressionné» par les actions menées par le président gabonais en matière de préservation de la nature, singulièrement sur la question de la protection de la forêt tropicale. Le félicitant par ailleurs, d’avoir su les porter très haut, bien au-delà des frontières gabonaises et même africaines.
Au cours de cette audience les deux hommes ont également échangé sur d’autres sujets de coopération, qui ont garanti la satisfaction des parties gabonaise et allemande, plus particulièrement, la gestion des projets bilatéraux. C’est donc assurément que l’on peut dire que le diplomate s’envole du Gabon sur une note positive.