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Société

Gabon: Setrag, à l’heure du bilan et de la définition des objectifs prioritaires

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L‘année 2023 pointera dans quelques jours le bout de son nez. À la société d’exploitation du Transgabonais (Setrag), l’heure est au bilan. Parmi les grands projets entamés, le plan de rénovation de la voie ferrée initié cinq ans plus tôt, en 2017, se poursuivra de plus belle en 2023. Apportant à l’occasion de nombreux changements dans l’activité ferroviaire nationale, qui ne cesse d’enregistrer une hausse de son des flux. D’autant que l’entreprise ambitionne de devenir une référence internationale du transport ferroviaire.

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C’est par son chantier long de 7 ans que l’entreprise envisage atteindre. En effet, sur 648 km de voie, 150 km de rails ont déjà été remplacés entre Owendo et Ndjolé, tandis que 225 km de traverses en bois ont été remplacées par celles en béton. À l’origine des incidents sur la voie ferrée, les zones instables ont été traitées sur 7,4 km, sous la forêt tropicale, en dépit de conditions d’accès difficile pour les équipes et les engins. Après avoir diagnostiqué en 2021 les zones les plus urgentes à rénover, l’année 2022, a vu le lancement des ouvrages dans lesdites zones.

Mais en dépit de l’inexistence d’une voie secondaire alors que la demande voyageurs et fret est en augmentation constante, ce qui contraint les équipes à suivre les travaux entre le passage de deux trains, Christian MAGNI reste focalisé sur l’objectif. En effet, «délivrer un service de qualité est une préoccupation permanente pour la Setrag. Grâce aux travaux de rénovation de la voie, le remplacement du rail et fort d’une solide politique RSE, la Setrag entend bien parvenir à garantir le respect de la ponctualité des trains de voyageurs au départ comme à l’arrivée».

C’est la raison pour laquelle de nombreux changements seront opérés en 2023. Pour accroître la satisfaction des clients, le temps de parcours du train voyageurs (de 18h en raison des travaux) sera progressivement réduit d’ici à mars prochain. Des voitures passagers seront réhabilitées et 10 nouvelles locomotives viendront compléter l’équipement de serrage dès février, alors que lastourville accueillera une nouvelle gare. L’exploitant ferroviaire prévoit par ailleurs la rallonge d’une dizaine de voies de croisement et la création d’une 3e voie dans 4 gares pour permettre le stationnement des trains en cas de détresse. Ce qui permettra de maintenir un trafic fluide et le moins possible perturbé.

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Société

Gabon: la plateforme « La jeune garde » se mobilise pour l’école protestante de Nkoltang

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C‘est une immense surprise pour les dirigeants de l’école protestante de Nkoltang, d’avoir été honorés d’un généreux don de travaux aussi bien que de matériel de reprograhie.  Un acte de solidarité que le proviseur de l’établissement doit à la plateforme « La Jeune Garde », qui n’a de cesse d’initier des actions à fort impact social.

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Et c’est par des actes significatifs que l’association s’est encore illustrée cette année. Alors que la rentrée des classes se poursuit au sein des établissements scolaires, la structure associative a procédé à l’aménagement des toilettes, la réfection de la pancarte de l’école ainsi que la remise d’une photocopieuse, un équipement indispensable pour le bon fonctionnement administratif de l’établissement.

Pour Pierre MBO OBIANG, directeur de l’école protestante de Nkoltang, la satisfaction est immense. En effet, a-t-il déclaré, «nous sommes particulièrement reconnaissants pour cette aide qui va grandement améliorer nos conditions de travail et celles de nos élèves. L’aménagement des toilettes et la dotation en matériel administratif étaient des besoins urgents que nous n’aurions pas pu satisfaire seuls» a-t-il déclaré.

Pour La Jeune Garde qui poursuit son engagement en faveur de l’éducation et du développement communautaire. Ces efforts permettent non seulement de soutenir des établissements scolaires historiques comme celui de Nkoltang, mais aussi de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des jeunes générations

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Société

Gabon: lorsque les grévistes défient le Président de la Transition et son gouvernement

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Quel épilogue tragique nous réserve cette sombre scène orchestrée par les secrétaires généraux des syndicats de la Comilog, en connivence avec un activiste politique ? Le plan manigancé semble presque impénétrable, tant les protagonistes ne se gênent plus pour camoufler les manœuvres sous-jacentes. À l’extérieur, on agite le spectre ethnique et on appelle à l’insurrection sous la houlette dudit activiste, tandis qu’en interne, une faction des travailleurs est manipulée avec une habileté inquiétante.

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Iront-ils jusqu’à verser du sang pour semer le désordre et défier l’autorité établie ? La question n’est plus aussi lointaine qu’on pourrait l’espérer. Le « gang des 7 salopards », comme on les appelle désormais à Moanda, ne semble reculer devant rien, quitte à se dresser face au Président de la République lui-même. Un affront des plus graves, à n’en pas douter.

Pourtant, il y a à peine quelques mois, en mars 2024, le Général de Brigade, Chef de l’État, avait solennellement appelé à une trêve sociale. Une initiative visant à préserver la paix et la stabilité du pays en cette période exceptionnelle. Pierre MINTSA, leader syndical respecté et mandataire du Président OLIGUI NGUEMA sur les lieux, l’a rappelé sur les antennes de Gabon24 : « Nous avons tenté de rapprocher les deux parties, mais il est clair que trois de nos camarades syndicalistes n’ont jamais voulu engager le moindre dialogue. Avant de quitter Moanda, nous avions convenu d’une rencontre entre les SG des syndicats, l’ADG de la Comilog et le PCA. Le jour venu, nos camarades ont tout bonnement boycotté cette réunion. »

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Ce témoignage accablant d’un leader syndical, reconnu pour ses combats en faveur des travailleurs, tant dans le secteur public que privé, révèle que cette confrontation n’a jamais eu pour objectif le bien-être des employés ni la paix au sein de la communauté. Ce qui ressort, c’est que la partie est faussée dès le départ, les « 7 salopards » n’ayant pour autre agenda que leurs intérêts personnels, reléguant au second plan leurs collègues et les citoyens de Moanda.

Ils osent même récuser le ministre des Mines, pourtant choisi comme médiateur par eux-mêmes. Ce dernier, figure clé dans les délégations internationales du Président de la République, se voit injustement attaqué pour avoir maintenu son rôle aux côtés du Chef de l’État dans des missions de la plus haute importance. Une farce presque risible, si la situation ne menaçait pas de basculer vers un chaos total.

Le Président de la République se laissera-t-il intimider par ces provocateurs ? Voilà la question qui brûle sur toutes les lèvres à Moanda et au-delà. Comment le Chef de l’État peut-il tolérer un tel affront, alors que ces syndicalistes mettent sciemment à mal sa politique de redressement et de réformes ?

Quelle serait la valeur des décisions des actionnaires d’une entreprise réunis au sein de son conseil d’administration si, demain, quelques employés, drapés sous la bannière syndicale, pouvaient s’octroyer le droit de décider de qui mérite de diriger une société ? Si ce précédent venait à se confirmer, il pourrait gravement compromettre la politique d’attractivité des investisseurs internationaux. Qui voudrait investir dans un pays où des syndicalistes, mus par des intérêts personnels pernicieux, peuvent à tout moment déstabiliser les entreprises par pur caprice ?

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Il est clair qu’à travers leurs actions, ces syndicalistes ne défient pas seulement une entreprise ou son administration. Ils s’attaquent frontalement à l’autorité du Chef de l’État et à la stabilité d’une nation. Il est temps de rappeler que le bien-être collectif et la sécurité nationale ne sauraient être pris en otage par une poignée d’individus. À bon entendeur.

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Libreville : unité et cohésion pour le “Oui” au référendum dans le 5e arrondissement

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Ce 20 juillet 2024, l’effervescence était au rendez-vous dans le 5e arrondissement à l’occasion du passage du ministre du travail et de la lutte contre le chômage, Adrien NGUEMA MBA. En tournée dans le 1er siège dudit arrondissement, le membre du gouvernement a échangé autour des problématiques qui minent le quotidien des riverains. Leur rappelant par ailleurs de l’importance de voter d’un «Oui sincère, qui vient du coeur, pour donner la force au président de la Transition », le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA.

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En présence des délégués spéciaux, maires adjoints et jeunes cadres du 5e arrondissement de Libreville, Adrien NGUEMA MBA a écouté les doléances, des jeunes et des femmes. Qui, reprennent les problématiques récurrentes que sont l’emploi, l’autonomisation des femmes, qui sollicitent la construction d’un marché, la restauration des infrastructures routières entre autres. Lesquelles constituent un frein à la promesse d’un avenir meilleur pour les riverains de cet arrondissement.

Une promesse que les autorités de la Transition placent au cœur de leur politique, et pour laquelle, ils appellent à voter massivement «oui» au référendum à venir. Pour que les militaires au pouvoir poursuivent leurs œuvres, en faveur du changement du Gabon. Car, a-t-il prévenu, «si vous votez non, il partira et il nous laissera. Nous les civils, nous reviendrons dans la politique, comme on l’a fait pendant longtemps». Des propos du ministres qui ont suscité des grognements au sein de l’assistance, qui a promis, dans une dynamique d’unité et de cohésion, d’apporter son soutien total au Président de la Transition.

Impulsée par Adrien NGUEMA MBA, la cohésion sociale qui règne dans le 5e arrondissement a été un véritable atout, pour obtenir du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) et de son président, le Général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA la réalisation de projets à fort impact social tels que la construction de forages, le rétablissement de l’éclairage public, le bétonnage de la voie d’accès à l’école de Bissegué. «Je suis témoin oculaire, qui pensait qu’à Bissegué on pouvait bétonner la route?» interroge le délégué spécial du 5e arrondissement, Arsène NKOGHE, alors qu’il se réjouit des réalisations et projets du CTRI pour son arrondissement.

Pour les populations rencontrées lors de cette tournée, la cohésion inter générationnelle instaurée ar leurs leaders s’avère efficace pour le développement de leur arrondissement. Car, dans le temps pré-transition, il n’était pas présente. Bien au contraire, pensent-ils, les rivalités politiques constituaient un véritable frein au développement de l’arrondissement, qui en est ressorti démuni en infrastructures. Une position qui a été renversée par les hommes du CTRI, qui, selon eux, ont fait décoller le développement du 5e arrondissement grâce à l’ensemble de leurs réalisations.

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