Faits Divers
Gabon: il sacrifie “l’avenir de ses enfants” pour offrir à sa tchiza de 20 ans une fête d’anniversaire à 4,5millions

L‘histoire est sur toutes les lèvres à Port-Gentil (Ogooué-Maritime). Etienne K., gabonais, la quarantaine, a « escroqué » 4,5 millions à sa femme pour offrir l’anniversaire de rêve à sa tchiza tout juste âgée de 20 ans. «C’est par le plus grand des hasards que j’ai appris que mon mari avait une relation amoureuse dehors. Le pire c’est que c’est mon argent que j’ai travaillé dur, l’avenir de mes enfants », raconte en larmes Denise TCHIMBINDA, gabonaise de 47 ans, qui était loin de soupçonner que son époux et père de ses enfants, foutrait ainsi en l’air leur couple vieux de plus de 22 ans. Son mari la trompait discrètement avec Patricia M., une minette de 20 ans.
Denise TCHIMBINDA, qui réside au quartier Salsa, dans le 4e arrondissement de Port-Gentil, a eu la confirmation des informations à elle rapportées en allant consulter son compte en banque. Dans le récit que la jeune dame narre mardi 13 décembre 2022 à nos confrères de “Infos241”, l’épouse cocufiée explique en effet : «quand je suis allée consulter mon compte bancaire, je me suis aperçue qu’il avait dépensé près de quatre millions en deux mois pour cette fille de 20 ans, au détriment de ses propres enfants».
Denise TCHIMBINDA et Étienne K. se sont rencontrés alors que ce dernier, 25 ans à l’époque, était au chômage en dépit de ses diplômes (une licence et une maîtrise en gestion et comptabilité). Cadre dans une entreprise de la place couplé à ses activités annexes, Denise TCHIMBINDA assumait toutes les charges de la maison. Le couple a convolé en justes noces il y’a tout juste cinq (5) ans. Ils ont des enfants. Tout semble aller pour le mieux dans leur vie.
Il y’a de cela un an, Denise TCHIMBINDA s’est lancé dans un projet. La chance sourit à la jeune dame qui décroche un contrat de 50 millions FCFA auprès d’une grosse entreprise de la place. Un juteux contrat, qui, pensait-elle, changerait positivement leur vie pour toujours. allait changer la vie de leur couple. C’était sans compter avec la cupidité d’Étienne K., qui échafaude un plan pour soutirer de l’argent à son épouse. Prétendant avoir un souci avec un partenaire, il dit être en déficit de 4,5 millions de FCFA que Denise TCHIMBINDA lui donne sans hésitation.
Grande sera la surprise de Denise TCHIBANGA de découvrir que l’argent manquant sur son compte bancaire et celui qu’elle a elle-même donné à son mari, était en réalité destiné à entretenir la relation extra-conjugale d’Étienne K. C’est un coup de fil anonyme qui va tout révéler. En fait de partenaire d’affaires, le mari infidèle avait eu besoin de cet argent pour organiser un anniversaire à sa maîtresse qui fêtait ses 20 ans, dans un site touristique des plus huppés de la province sise à 30 minutes de la capitale économique du Gabon.
Déportée sur les lieux, Denise TCHMBINDA surprend en effet Etienne K en pleins ébats langoureux avec sa maîtresse. Ce sont les cris de détresse de l’épouse abusée qui alerteront le voisinage. Devant le scandale ainsi occasionné, le mari infidèle a pris ses jambes à son coup. Il se susurre que cette histoire serait le résultat des placements, activité très en vogue à Port-Gentil. Pour l’heure, la mère de famille a déposé ses enfants chez leurs grands-parents maternels où ils poursuivent leur scolarité normalement. La dame envisage de divorcer, ce qui est compréhensible, vue la gravité des faits.
MEZ
Faits Divers
Franceville: 2,2 millions de FCFA dérobés aux panthères dans leurs chambres d’hôtel

La victoire des panthères, à Franceville, le 16 novembre 2023, contre le Kenya aura eu un goût amer. Pour certains éléments de l’équipe nationale. Et pour cause, rapporte le quotidien “L’Union”, 3 d’entre eux, ainsi que l’intendant de la team, auraient été victimes de vol, leurs chambres auraient été visitées par des indélicats.
L’inventaire du butin emporté fait état d’une somme de 2,2 millions de Fcfa, près de 164 000 Fcfa en devises étrangères et de deux flacons de parfums de marques, cite le quotidien. Dès l’ouverture de l’enquête par l’antenne provinciale de la police judiciaire (PJ), deux femmes de chambres suspectées, ont été interpellées, puis interrogées, avant d’être relâchées, faute de preuves.
Commis sans effraction, les conditions de ce vol interrogent. Et les éléments de la PJ, n’excluraient pas à ce stade, que les indélicats fassent partie du staff de l’hôtel. D’autant que ces derniers détiennent les doubles de clés des chambres. Et si tel est le cas, ils devront faire face à la justice pour vol aggravé, ayant causé un préjudice financier, matériel et moral, conformément aux dispositions des articles 292 et 296 du Code pénal.
Faits Divers
Gabon: Glenn MOUNDENDE inhumé ce 17 novembre

C’est près de 4 mois après sa mort, le 21 juillet 2023, sous les balles des forces armées, que Glenn Patrick MOUNDENDE sera conduit vers sa dernière demeure. En effet, ce 16 novembre 2023, la dépouille du jeune homme qui s’est éteint à l’âge de 34 a sera conduite à Mandji, où un dernier hommage lui sera rendu avant son inhumation le lendemain, vendredi 17 novembre 2023 au cimetière de la ville.
Pour rappel, Glenn Patrick MOUNDENDE avait été tué par balles, dans la forêt, par des agents de la gendarmerie de Ndolou Mandji au sud du Gabon, alors que ce dernier réclamait de meilleures conditions de travail pour les employés des sites pétroliers exerçant dans la zone. Pour se faire entendre, il avait entrepris de prendre en otage de certains de ses collègues.
Faits Divers
Gabon /Élections générales août 2023: au gnouf pour avoir favorisé le vote des expatriés

C‘était son “business”. Séraphin NGUEMA O. s’était fait une réputation en qualité de faussaire. Aucun document n’était impossible à reproduire ou plutôt falsifier, pour lui. Récépissé de carte nationale d’identité, diplômes, acte de naissance, de mariage ou de décès, etc. Pour ce quinquagénaire (51 ans), doué en informatique, avait juste besoin d’un ordinateur et d’une motivation financière pour établir n’importe quel (faux) document.
Celui qui se dit fonctionnaire de l’État gabonais (à condition de vérifier l’authenticité des documents qui l’attestent), a avoué avoir permis à plusieurs sujets expatriés de prendre part au vote du 30 août 2023. L’annulation de ce scrutin n’annule pas son délit, encore moins sa peine. Car il a été écroué à la prison centrale de Libreville, pour faux et usage de faux.
C’est un des faux diplômes qu’il avait édité qui l’aurait conduit vers sa nouvelle demeure. Soumis à l’homologation auprès de l’administration compétente, celles-ci ont découvert la farce et saisi les services de police judiciaire, relate “L’Union”. Qui, au terme d’investigations, ont remonté le réseau jusqu’au faussaire, Séraphin NGUEMA O., qui devra désormais payer le prix de ses malversations.