Société
Gabon /Kidnapping à la CNSS : “des collaborateurs de l’institution” soupçonnés selon Christophe EYI

Le rapt à la CNSS pourrait avoir été perpétré par des collaborateurs de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). C’est du moins, ce que pense l’administrateur provisoire de cette institution de prévoyance sociale, Christophe EYI qui soupçonne une complicité avec les ravisseurs de la jeune auditrice kidnappée le 13 novembre 2022, en plein jour puis relâché en début de soirée du même jour. Ces faits, particulièrement graves, ont mis tout le personnel en état de choc. La cellule psychologique mise en place par la direction de la CNSS pour porter assistance aux agents ne saurait suffire à ramener la sérénité dans les rangs. Les conclusions de l’enquête judiciaire ouverte de suite sont, de ce fait, très attendues.
S’exprimant sur la question le 14 novembre 2022, dans une note de service adressée à l’ensemble du personnel, l’administrateur provisoire Christophe EYI ne fait pas de mystère sur ses soupçons :« Certains auditeurs font, actuellement, l’objet de menaces et intimidations par des personnes non identifiées en raison de l’exercice de leurs missions. Au regard des méthodes utilisées et des premiers éléments de l’enquête ouverte, tout porte à croire qu’il s’agisse de collaborateurs de notre établissement».
Christophe EYI entend faire appliquer la loi dans toute sa rigueur :« Ces faits sont constitutifs d’infractions pénales, et l’Administration Provisoire prendra toutes les dispositions nécessaires auprès des autorités compétentes pour que les auteurs de tels faits soient appréhendés. L’occasion m’est donnée de rappeler à tous que l’audit interne est un département indispensable pour une Institution de notre importance. S’il venait à être confirmé que les auteurs desdits faits soient des salariées de la CNSS, aucune tolérance ne serait admise».
Christophe EYI est déterminé à aller au bout de la mission à lui confiée par les plus hautes autorités du pays :«Par ailleurs, j’interpelle les uns et les autres à une parfaite collaboration avec les auditeurs et à cesser toute attitude prohibée par notre règlement intérieur dans les échanges avec ces derniers ». Le message de l’administrateur provisoire de la CNSS est clair. L’audit interne qui a d’ores et déjà commencé à révéler bien d’impairs dans les comptes de l’institution ira à son terme. En dépit des vaines tentatives d’intimidation et autres menaces
MEZ
Société
Africa CEO Forum: le Gabon et Africa50 s’engagent à améliorer la desserte en électricité dans l’arrière-pays

Le Gabon et Africa50, ont signé un protocole d’accord portant développement de lignes de transport d’électricité dans l’arrière-pays. Comptant en son sein 34 actionnaires, dont 31 pays africains, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et Bank Al-Maghrib, Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la BAD. Elle a pour mandat de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact en termes de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. Libellé sous forme de Partenariat-Public-Privé, cet accord a été paraphé par la main des ministres Séverin Oswald MAYOUNOU (Energie et des Ressources Halieutiques), et Hugues MBADINGA MADIYA (Promotion des Investissements et des Partenariats Publics-Privés), et Alain EBOBISSE, Directeur général d’Africa50, lors de la session Invest in Gabon organisée dans le cadre de la deuxième journée du Africa CEO Forum qu’a dernièrement abrité la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Tout en rappelant la nécessité de rapidité dans l’exécution des projets pour soutenir la croissance inclusive du Gabon, le Premier ministre Alain Claude BILLIE-BI-NZE a, dans son allocution d’ouverture de la session Gabon, exprimé l’engagement du Gouvernement Gabonais à mobiliser les investissements privés dans le pays, notamment dans le secteur des infrastructures. Au cours d’un autre panel , Séverin Oswald MAYOUNOU a précisé le fort potentiel hydroélectrique du Gabon et les besoins pressants en matière de lignes de transport d’électricité. Satisfait de la signature du protocole d’accord, le Directeur général d’Africa50, assure «mettre notre expertise en matière de développement et de financement des infrastructures au service du Gabon, notamment dans un segment comme les lignes de transport d’électricité où nous sommes pionniers dans la structuration de PPP. Le Gabon a démontré sa volonté de travailler avec le secteur privé pour atteindre des résultats tangibles».
MEZ
Société
Gabon: la pénurie de sucre, ce n’est pas la faute à Setrag

Suite à la pénurie de certaines denrées de première nécessité dans la Capitale gabonaise, la Société d’Exploitation du Transgabonais-Setrag, premier transporteur des marchandises au Gabon a tenu à clarifier son rôle face à la difficulté qu’éprouvent les ménages à se procurer en sucre. Dans un entretien avec la presse, la directrice commerciale Ginette LALET a reprécisé le processus d’acheminement des produits tant sur Libreville qu’à l’intérieur du pays. Lecture.
Question : Nous aimerions savoir quel est le mode de fonctionnement actuelle des trains de marchandises de la Setrag ?
Ginette Lalet : Bonsoir Monsieur, Madame. Tout d’abord, je vous souhaite la bienvenue à la SETRAG et particulièrement à la Direction Commerciale. Je vous remercie pour cette question qui me donne l’opportunité de confirmer que les trains de marchandises circulent tous les jours et dans les deux sens (Owendo-Franceville et Franceville-Owendo) depuis la reprise du trafic ferroviaire le 04 mai dernier. Je précise par ailleurs que ces trains transportent tous les produits confiés par nos clients à savoir : les denrées alimentaires et autres produits de premières nécessités, le bois, les véhicules, les conteneurs, les hydrocarbures, le minerai, etc. La programmation hebdomadaire de circulation est gérée par notre Centre de gestion des circulations à la direction du Trafic.
Question : Pouvez-vous nous expliquer le processus d’acheminement des produits de premières nécessités à la Setrag et particulièrement ceux acheminés de Moanda, Franceville à Libreville ?
Ginette LALET : Dans le processus de transport des produits de premières nécessités, la Setrag est un maillon de la chaîne logistique du client qui intervient aux côtés d’autres acteurs impliqués dans l’acheminement des produits depuis le lieu de production jusqu’au lieu de vente. Pour être plus précis, notez que SETRAG intervient dans le transport des marchandises d’un point A vers un point B en mettant à dispositions les wagons pour acheminer les wagons chargés. La Setrag dispose aussi d’un service de logistique qui peut être déployé à la demande expresse du client. Le client a donc le choix d’effectuer de lui-même ou par un prestataire de service toutes opérations de chargement des wagons mis à sa disposition pour le transport des conteneurs à la gare de départ. Ainsi, le producteur, le transporteur routier, le logisticien qui fournit les conteneurs et le distributeur ont chacun un rôle à jouer dans cette chaîne. S’agissant des produits de première nécessité, SETRAG est liée contractuellement à des logisticiens qui sont mandatés par les clients et qui chargent des conteneurs ou autres contenants de marchandises sur les wagons dans les espaces créer pour eux et mis à leur disposition pour la réalisation de toutes leurs opérations en toutes sécurité dans nos gares ferroviaires. Ce sont donc ces logisticiens qui passent commandes de wagons auprès de la Setrag soit au départ de Moanda et ou Franceville. A toute fin utile, je me permets d’évoquer rapidement la procédure de transport au départ d’Owendo, même si votre question n’en faisait pas état. Celle-ci est un peu différente car Setrag dispose de services de logistique propre qui peuvent être déployés à la demande des clients. En revanche ce sont les logisticiens qui établissent leurs plans de chargements dans lesquels ils précisent les numéros de conteneurs que SETRAG doit enlever et transporter. Vous comprenez donc que SETRAG n’intervient pas dans le choix des produits à expédier en priorité. C’est le logisticien ou le client qui en assume l’entière responsabilité.
Question : L’actualité du moment c’est la pénurie de sucre à Libreville. Quel rôle joue la Setrag dans l’approvisionnement de ce produit de première nécessité ?
Ginette LALET : Bien que, comme indiqué précédemment, SETRAG ne soit pas lié par un contrat avec la société qui produit le sucre, nous l’avons contacté de manière pro-active, afin d’examiner avec elle les possibilités de facilitation du processus d’approvisionnement, en bonne collaboration avec les logisticiens avec lesquels nous sommes liés par des contrats de transport. Depuis la reprise du trafic ferroviaire le 04 mai dernier, toutes les commandes de transport reçues des logisticiens de Franceville à Owendo ont été satisfaites sans exceptions. Setrag ne peut donc assumer la responsabilité d’une quelconque rupture de sucre, car sa distribution dans les surfaces de vente ne relève pas de notre champ de compétence. Vous comprenez donc que SETRAG n’intervient pas dans le choix des produits à expédier en priorité. C’est le logisticien ou le client qui en assume l’entière responsabilité. Néanmoins information a été prise auprès de nos services à Franceville et Moanda laquelle indique qu’aucun stock du sucre n’est disponible et par conséquent aucun produit n’est en attente de transport ou de souffrance. Toutefois, au départ d’Owendo, nous avons reçu une commande de transport de 10 wagons pour transporter des intrants qui servent à la production de sucre lesquels sont arrivés à Moanda. La Setrag a acheminé 11 autres wagons (33 conteneurs) qui sont partis d’Owendo le dimanche 29 mai pour Moanda. Les wagons mis à la disposition du logisticien ces 30 derniers jours par la SETRAG ont permis de transporter 57 conteneurs. Nous espérons que notre client, qui je le répète, n’est pas le fabricant, chargera le produit en rupture dans ces conteneurs pour juguler la pénurie actuelle dont SETRAG n’est pas comptable. Cela étant clarifié, j’espère que les consommateurs auront compris que SETRAG est un maillon de la chaîne logistique et elle ne transporte que les marchandises que ses clients lui confient. Je vous rem ercie.
Société
Olam GSEZ et OTIMA au chevet du centre d’accueil pour enfants en difficultés d’Angondjé

S’inscrivant dans le cadre leurs activités sociales et humanitaires, la société Olam GSEZ accompagné de la société OTIMA a procédé à un don de mobilier au Centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales d’Angondjé. La cérémonie de remise de ce dont s’est déroulée le 02 juin 2023 au siège dudit centre d’accueil.

C’est un don qui apportera du baume aux cœurs des différentes parties du centre d’accueil pour enfants en difficultés sociales d’Angondjé. En effet, le mobilier de cette structure d’accueil vient de connaître un renouvellement important, c’est pas moins de 22 tables et 81 chaises qui ont été offerts ainsi que d’importants travaux du réfectoire du centre. Cela a notamment été rendu possible grâce à des dons des entreprises Olam GSEZ et OTIMA. Avec ce don, les deux structures continuent de marquer son engagement social pour le bien-être des populations, encore plus pour les plus défavorisés.
Prenant la parole, la directrice adjointe du centre, Nicollette MIFOUME a déclaré : «Aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir reçu 22 tables et 81 chaises et d’avoir pu bénéficier grâce à la prise en charge des travaux du réfectoire du centre, d’un nouvel espace pouvant accueillir nos enfants pour leurs repas dans le respect des normes d’hygiènes. Ce don, nous est vraiment favorable, nous éprouvions des difficultés à installer nos enfants lors des repas».

C’est donc un don qui revêt son importance tant le contexte est parfait pour le centre bénéficiaire. Rappelons que le Centre d’Accueil pour Enfants en Difficultés Sociales d’Angondjé est un organisme placé sous tutelle du ministère de la Santé et des Affaires sociales et accueille des enfants de toutes nationalités en difficultés sociales dont l’âge varie de 0 à 18 ans. Aussi, actuellement, il accueille 80 enfants.