Faits Divers
Libreville: la dépouille d’un prisonnier retenue dans un hôpital militaire pour non-paiement
Dans un communiqué de presse, publié ce 27 octobre 2022, l’ONG SOS Prisonniers informe l’opinion publique qu’elle a saisi le Commandant en chef de la Sécurité pénitentiaire sur le cas de Dany Daniel AKOULOU MINTSA, un détenu de la prison centrale de Libreville, condamné à deux ans de prison ferme pour vol, évacué puis décédé, à l’âge de 26 ans, dans un hôpital militaire. Et, comme si cette douleur ne suffisait pas, la direction de la structure a décidé de bloquer le transfert de la dépouille du jeune homme vers une maison de pompes funèbres tant que les frais d’hospitalisation n’auront pas été réglés.
Si l’on en croit SOS Prisonniers, les faits remontent au 17 octobre 2022, vers 19h, lorsque la famille de Dany Daniel AKOULOU MINTSA, incarcéré depuis 2021, reçoit un appel du médecin de la prison centrale, lui demandant de se rendre, de toute urgence, au pénitencier de Libreville. Ce que l’un des parents du défunt fera le lendemain, 18 octobre 2022 ; il sera informé que le prisonnier est dans un état critique, qui nécessite une évacuation vers une structure sanitaire afin d’y recevoir des soins appropriés. Avant d’apprendre plus tard, qu’il souffrait de la tuberculose depuis plusieurs mois.
Le 19 octobre 2022, après que ses proches ont pu réunir assez d’argent, l’administration pénitentiaire s’étant totalement désengagée, Dany Daniel AKOULOU MINTSA fut transféré à l’hôpital d’instruction des armées de Libreville, également connu sous le nom d’hôpital militaire. Cependant, comme s’ils l’avaient vu venir, les médecins de la structure médicale ont, tout de suite, dit à la famille que le pronostic vital du jeune prisonnier est engagé et qu’il faudrait un miracle pour que Dany Daniel AKOULOU se remette sur pieds. Cette prédiction va, hélas, aboutir le 23 octobre 2022, lorsque le détenu va passer de vie à trépas.
A l’heure actuelle, le corps de Dany Daniel AKOULOU MINTSA se trouve encore à la morgue de l’hôpital militaire, les responsables de la structure exigeant, au préalable, le paiement des frais d’hospitalisation pour permettre le transfert de la dépouille vers une maison de pompe funèbre. Le 25 octobre, la famille du défunt a rencontré le directeur général de « Sans Famille », qui leur a expliqué qu’aucun budget n’est prévu pour de telles circonstances ; d’où l’interpellation de SOS Prisonniers au Commandant en Chef de la sécurité pénitentiaire. Selon la famille et plusieurs témoignages, Dany Daniel AKOULOU MINTSA n’avait ni pathologie ni antécédent de santé au moment de son incarcération.
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.