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Santé

Libreville: un médecin désigné coupable de la détresse respiratoire d’un enfant drépanocytaire au CHR de Melen

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Le Centre hospitalier régional de Melen est de nouveau pointé du doigt pour les mauvais traitements qui y sont infligés aux patients. En effet, un médecin officiant dans cette structure hospitalière, communément appelé hôpital de Melen, serait à l’origine de la détresse respiratoire d’un enfant drépanocytaire âgé de 10 ans. L’alerte a été donnée par Brigitte Aminata NDJOMBA épse ONDO MENDOGO, journaliste et présidente de l’Association contre le risque médical (ASCORIM).

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Lundi 24 octobre 2022, lors de sa descente sur le terrain, la présidente d’ASCORIM et son équipe sont tombés sur une jeune dame qui se lamentait devant la dégradation de l’état de santé de son fils. Tout aurait commencé jeudi 20 octobre dernier. La jeune femme, Rama BUROUGOU, diplômée en comptabilité et mère de deux enfants dont l’aîné est atteint de drépanocytose, emmène son fils drépanocytaire qui se plaint de douleurs articulaires. Si les douleurs articulaires ont été bien traitées, c’est par la suite que les choses se dégradent. En effet, l’examen réalisé sur l’adolescent révélera la présence du paludisme. Le médecin traitant, qui est un généraliste, dit dans un premier temps ne pas se rappeler avoir reçu les résultats des examens demandés. Puis, reconnaissant son erreur deux jours plus tard, soit le samedi 22 octobre, elle aurait injecté un anti paludique à l’enfant, avant de le transférer en pédiatrie. Or, conséquence de cette négligence, l’enfant aurat commencé à faire de la fièvre.

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Dimanche 23 octobre, l’enfant aurait commencé à développer une détresse respiratoire, chose qu’il n’avait pas à leur arrivée à l’hôpital. Jeudi, le garçonnet avait 7° de taux d’hémoglobine. Dimanche, il est descendu à 6°. Il est demandé à la mère de faire une transfusion. On cherche alors des masques à oxygène dans tout l’hôpital de Melen. C’est l’intervention d’une infirmière qui aidera à décanter la situation. Dans un entrefaites, l’enfant a failli trépasser, vue qu’il perdait son souffle. On intime ordre à la mère en larmes de trouver du sang à transfuser urgemment à l’enfant. Il est entre 2 heures et 3 heures du matin. Les moults interpellations de Rama BUROUGOU pour le transfert de son fils dans une structure hospitalière mieux équipée sont ignorées. La mère s’est démenée comme elle a pu pour trouver une poche de sang et un transfuseur et un masque à oxygène en ville, entre la banque de sang et les différentes pharmacies. «Moi encore, j’avais des fonds sur moi pour acheter une poche de sang. Mais qu’en est-il des autres ?», s’interroge la mère.

En somme, le médecin généraliste a pris par devers de s’occuper de l’enfant, plutôt que de les orienter vers un service ou une structure plus à même de traiter l’enfant. Un acte de négligence médical qui serait à l’origine de la détresse respiratoire du garçonnet. «Le docteur va jusqu’à dire à la mère : J’ai oublié.. Alors que la mère avait réuni tous les éléments nécessaires, c’est-à-dire tous les examens demandés pour qu’on sache ce qu’il y’a exactement. Le médecin n’a pas donné le traitement adéquat à cet enfant qui est resté dans une négligence médicale, alors que c’est un enfant qu’il faut rapidement prendre en charge», peste Brigitte Aminata NDJOMBA épse ONDO MENDOGO, dans un direct sur la page Facebook de nos confrères de “La fuite de l’info”.

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La drépanocytose affecte l’hémoglobine des globules rouges. Cette maladie génétique très répandue se manifeste notamment par une anémie, des crises douloureuses et un risque accru d’infections. Si les traitements actuels ont permis d’augmenter grandement l’espérance de vie des patients affectés, ils restent encore limités. Rama BUROUGOU, la mère de l’enfant exprime son désarroi : «Mon enfant a 10 ans. C’est la première fois que mon enfant va souffrir de détresse respiratoire à cause d’une négligence médicale. Donc, je réitère : s’il arrive quoi que ce soit à mon enfant… Je suis une gabonaise, je connais mes droits». Pour information, ASCORIM dénonce et interpelle l’opinion depuis des années quant aux velléités des professionnels de santé. Les patients, notamment des gabonais sont très souvent victimes d’erreurs médicales causées par ces derniers. Vivement que cette affaire ne prenne pas la fâcheuse tournure des interminables allers et venues au parquet de Libreville.

MEZ

Santé

eGabon-sis: la Banque mondiale évalue les progrès du projet

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Le Gabon a franchi une étape importante dans la modernisation de son système de santé grâce au projet eGabon-SIS, un système d’information sanitaire numérique développé avec l’appui de la Banque mondiale. Une visite technique de suivi-évaluation a eu lieu récemment dans les centres de santé de Lalala et Glass, à Libreville, pour évaluer l’effectivité de la mise en œuvre de ce projet.

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Le projet eGabon-SIS vise à améliorer la gestion des établissements sanitaires et la qualité des soins offerts aux populations gabonaises. Grâce à ce système, les hôpitaux du Grand Libreville sont désormais interconnectés, permettant un échange d’informations efficace entre les différentes structures de santé. Les patients peuvent ainsi bénéficier d’une prise en charge plus efficace et plus personnalisée.

Les parties prenantes, dont la représentante de la banque mondiale, Daria LAVRENTIEVS, ont pu constater les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Selon Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, président du comité technique du projet eGabon-SIS, «il y a une interconnexion effective entre hôpitaux du grand Libreville et aussi, il y a interopérabilité d’un système de santé».

Le médecin chef du centre de sanpté de Lalala, Dr Gisèle OGOULIGUENDE MIBINDZOU, a également souligné les avantages du système. Disant que «grâce à ce logiciel de gestion hospitalière, nous avons maintenant une meilleure gestion des patients. Aujourd’hui, le patient peut se retrouver dans différentes structures avec un identifiant unique, c’est un gain».

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La Banque mondiale a exprimé sa satisfaction quant aux progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet. Daria LAVRENTIEVS, spécialiste principale en développement numérique de la Banque mondiale, a déclaré être «ravie d’apprendre que la gestion des visites est beaucoup plus efficace, je suis impressionnée d’apprendre qu’il y a échange d’informations. Maintenant, les patients peuvent retirer l’information qui a été soumise ici dans un autre hôpital».

Le gouvernement gabonais et la Banque mondiale continuent de travailler ensemble pour renforcer le système de santé gabonais et améliorer la qualité des soins offerts aux populations.

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Santé

Octobre Rose: l’engagement sociétal de la Setrag en faveur de la cause

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La salle polyvalente de la Setrag a servi de cadre, le vendredi 17 octobre 2025 à l’exposé de lancement du mois d’Octobre Rose au sein de la société d’exploitation du Transgabonais. Cette séance de sensibilisation qui a regroupé les femmes cheminots et animé par le Dr Avomo Nguema,Ep Ombaga a été presidé par le directeur général ,Christian MAGNI qu’assistait  lemédecin Conseil de la la Setrag,Dr Franky IWANGOU.

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Dans son propos introductif,le Dr Iwangou a rappelé qu’au sein de la Setrag existe une association des femmes cheminots qui sensibilise  ses adhérentes sur les méfaits du cancer et les incite à se faire dépister. «Cet acte consiste à se donner espoir, vu que le mal fait peur.Le dépistage a un avantage.Car lorsque le mal est identifié précocement,la prise en charge est plus facile»,a indiqué le praticien.

Avant de poursuivre son propos en affirmant que, «durant ces séances de sensibilisation,l’on apporte des informations que beaucoup n’ont pas sur la maladie et des éclaircissements contre les doutes que certains malades peuvent avoir ». Le médecin conseil qui a insisté sur le gain gagné sur les sensibilisations.  et les dépistages précoces s’est réjoui de la prise de conscience des femmes cheminots et leurs ayants droits.

Prenant la parole à son tour,l’oratrice du jour,le Dr AVOMO NGUEMA  , Épouse OMBAGA a insisté sur l’importance du dépistage pour éviter des pertes en vie humaine.Pour elle ,le dépistage doit devenir une routine consistant à faire reculer le cancer dans notre société. « En 2025 ,il est impensable de perdre de vie parce que l’on ne se serait pas fait dépister à temps,car plutôt le cancer est isolé qu’il peut être guéri », a indiqué le Dr AVOMO NGUEMA,Ep.Ombaga qui a insisté sur le dépistage, lequel s’éffectue désormais à tout moment.

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La sensibilisation des agents contre un fléau nocif,une obsession de la direction générale


Le directeur général de la Setrag,Christian MAGNI  qui s’est réjouit de l’adhésion de ses collègues aux initiaves sanitaires a rappelé l’importance qu’attache son entreprise sur la sensibilisation sur les cancers féminins et masculins.


« Je remercie le Dr Avomo Nguema ,Ep Ombaga qui est venu sensibiliser les cheminots sur les cancers et conseiller les attitudes à adopter pour avoir une hygiène de vie saine devant permettre chacun de bien se porter « ,a dit le directeur général qui n’a manqué de rappeler qu’Octobre Rose est operation  de routine qui s’étendra sur les 24 gares que compte le Transgabonais.


« Un homme bien portant est un malade qui s’ignore », a insisté le directeur général qui exorte ses collaborateurs et leurs familles respectives se faire dépister.Un message adressé à l’ensemble des travailleurs qui a l’a reçu parfaitement et devront faire des mois d’octobre et de novembre, des mois de lutte contre les cancers de tout genre.

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Santé

Gabon : la digitalisation du système de santé en marche avec la dotation de matériel informatique

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Le gouvernement gabonais a franchi, dans le cadre du programme eGabon-SIS, une étape importante dans la réalisation du projet d’instauration du Système d’Information de la Santé (SIS) dans les hôpitaux publics du pays. Le Ministre de l’Économie numérique, Mark Alexandre DOUMBA et le Ministre de la Santé, le Pr Adrien MOUGOUGOU ont procédé, ce 28 juillet 2025 à la dotation de 13 structures sanitaires en outils informatiques. Un acte qui témoigne de l’engagement du Gabon dans la digitalisation de son système administratif.

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Le projet eGabon SIS vise à améliorer la qualité des soins de santé en permettant la collecte, la sécurisation et l’exploitation des données médicales. La dotation inclut 500 ordinateurs de nouvelles générations et le même nombre d’imprimantes, qui permettront aux hôpitaux d’être interconnectés et de partager les données relevant des dossiers médicaux des patients. Cette initiative devrait améliorer la qualité des soins de santé et faciliter la prise en charge des patients.

Dans ce contexte, a témoigné le ministre de l’Economie numérique, «nous sommes particulièrement heureux parce que c’est une des priorités du Chef de l’État sur la santé et la digitalisation». En effet, le projet de digitalisation de l’administration gabonaise, qui commence par le ministère de la Santé, montre l’engagement et la détermination du gouvernement de rattraper son retard sur d’autres nations africaines qui utilisent déjà ces nouvelles technologies. Ce projet, qui a démarré en 2016, est arrivé à une phase de maturité, ce qui démontre sa concrétisation.

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À ce jour, plus de 835 professionnels de santé ont été formés aux bases de l’informatique et de l’outil internet pour faciliter l’adoption de cette nouvelle acquisition technologique. Selon le Directeur général adjoint du CHU mères et enfants, le Pr Simon ATEGBO, «il suffit maintenant de continuer à renforcer les capacités pour que l’utilisation soit la plus optimale possible».

Par ailleurs, remerciant les autorités, a également souligné que «ce projet est innovant, car l’ère du numérique est un moment extrêmement important qui permet de prendre de bonnes décisions pour la prévention et le suivi des patients».

La prochaine étape du programme eGabon-SIS consistera à améliorer la qualité du système interconnecté du logiciel de gestion. Dès qu’elle sera perfectionnée, la suite sera d’étendre cette opération dans les structures sanitaires publiques de l’intérieur du pays. De cette manière, les populations installées dans l’arrière-pays bénéficieront en temps réel de l’expertise des médecins experts en fonction à Libreville.

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