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Éducation

Gabon: à quand le retour de la bourse lycéenne ?

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La bourse scolaire a-t-elle été supprimée ? La question continue de tarauder l’opinion. Voilà pratiquement six (6) ans que ladite bourse n’a plus été payé. Pour mémoire, c’est un décret datant de 1966 qui a institué le paiement trimestriel de la bourse scolaire aux élèves ayant obtenu 10/20 de moyenne au moins. En 2017 et 2018, les missions et programmes de l’Éducation nationale ont respectivement coûté à l’État 200,3 milliards et 188,3 milliards de francs CFA. De l’argent qui semble avoir été attribué sans qu’il soit clairement signifié à l’opinion, à l’époque, si cet argent concernait également l’attribution des bourses aux élèves du secondaire. Depuis l’année scolaire 2017-2018, les élèves des lycées et collèges de Libreville et de l’intérieur du pays ayant validé leurs trimestres n’ont plus reçu leurs bourses.

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Le premier ministre a pris cette décision sans davantage d’exploitation aux premiers concernés. Toute situation qui fait penser, depuis lors, que la bourse scolaire aurait purement été supprimée. De fait, le 26 février 2019, face aux députés, Julien NKOGHE BEKALE, le premier ministre de l’époque, ne faisait d’ailleurs pas fait mystère de ses intentions sur la question, prétextant la nécessité pour l’État de «maîtriser ses dépenses de transfert». Le Chef du gouvernement dans sa déclaration de politique générale, annonçait la réforme des bourses d’études dont le paiement aux élèves coûteraient au Gabon plus de 72 milliards de francs par an ; celles des étudiants gabonais inscrits à l’étranger prenant la plus grande part. «Nous allons revoir les modalités d’attribution et nous allons encourager les études professionnelles que nous allons financer en adéquation avec les besoins réels du marché du travail», poursuivait alors Julien NKOGHE BEKALE.

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L’annonce du Chef du gouvernement provoqua l’ire des parents d’élèves. La Fédération nationale des associations des parents d’élèves et d’étudiants du Gabon (FENAPEG) a, par la voix de son président René MEZUI-MENIE, maintes fois «entrepris des démarches avec les ministres successifs de l’Éducation nationale». L’organisation a plus d’une fois approché les responsables de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) pour clarifications. Des démarches qui ont toutes buté sur le silence assourdissant de l’ANBG. À leur corps défendant, les chefs d’établissements secondaires assurent avoir toujours transmis les résultats à l’ANBG. Que se passe-t-il donc? La bourse scolaire a-t-elle été supprimée oui ou non? Que les autorités compétentes veuillent bien éclairer la lanterne de l’opinion.

MEZ

Éducation

Gabon: Sobraga signe une convention de partenariat avec l’ITA

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[D]ans le cadre de son accompagnement dans le domaine de l’Education, la Société des Boissons rafraîchissantes du Gabon poursuit son engagement en faveur de la formation et de l’employabilité des jeunes Gabonais. Ce mardi 29 avril 2025, SOBRAGA signe une convention de partenariat avec l’Institut des Techniques Avancées (ITA) à son siège, sis à Owendo, Libreville.

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À travers ce partenariat, SOBRAGA premier partenaire de l’État en matière d’emploi industriel au Gabon, renforce son rôle moteur dans le développement des compétences locales et la promotion de l’insertion professionnelle. Ce projet permettra de créer des passerelles concrètes entre la formation académique et le monde de l’entreprise, en offrant aux étudiants de l’ITA des stages professionnels, des formations pratiques et des opportunités d’emploi au sein de ses unités.

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision de SOBRAGA : soutenir un développement économique durable et inclusif, tout en répondant aux besoins de formation des futures générations de techniciens et d’ingénieurs gabonais.

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Éducation

Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

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[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.

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Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.


Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.

La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir. 
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.

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Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.

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Éducation

Coup de libération à l’UOB: vers la destitution du président de la mutuelle après le passage du Président de la Transition gabonaise ?

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Visiblement là où Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA passe, les faux présidents trépassent. Et ce n’est guère un euphémisme d’affirmer que le tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA suscite des vocations, depuis le 30 août 2023, même chez les plus jeunes. Ce 05 mars 2025, les gabonais assistent médusés à un spectacle rocambolesque au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Ce temple du savoir déjà en proie à d’innombrables difficultés depuis des années, se voit aujourd’hui confronté à une crise institutionnelle au sein de sa Mutuelle d’étudiants.

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En effet, un groupe d’étudiants réunis en un collectif denomé « Coalition des étudiants pour l’alternance », a publiquement, ce jour,  désavoué le président de la mutuelle, Jonas Stéphane OSSÉLÉ. Tout commence avec l’arrivée, à l’UOB, lundi 03 mars de l’année en cours, du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON). Tout au long de sa visite, ce dernier n’a eu cesse de réaffirmer son engagement en faveur de de la jeunesse et de l’Enseignement supérieur.

Une visite qui aurait pu être des plus banals si Jonas Stéphane OSSÉLÉ n’avait pas profité de la tribune qui lui a été offerte pour effectuer un appel de pied au Président. Une pirouette malsaine qu’on retrouve dans la plupart des corporations en République gabonaise. Cette situation aurait conduit ladite coalition à denoncer avec la plus grande énergie l’attitude du président de la Mutuelle.

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Ce dernier aurait, selon les dires de la Coalition , ténu «des propos inappropriés à connotation politique, ignorant totalement les préoccupations réelles des étudiants.» Avant d’ajouter, «nous déplorons et condamnons avec la plus grande fermeté le comportement déplacé et opportuniste de Monsieur Jonas Stéphane Ossélé, président du Bureau directeur de la Mutuelle des étudiants de l’UOB».

La polémique aurait pu être moindre si seulement Sieur OSSÉLÉ n’avait pas publiquement exhibé une liasse de billets de banque. Un geste interprété comme un acte d’opportunisme flagrant et une atteinte à la dignité estudiantine. Selon une source proche du dossier, si le montant de la dotation est 500.000 Fcfa, son origine serait tout aussi douteuse que sa réelle volonté de contribuer à la  campagne présidentielle du candidat OLIGUI NGUEMA.

La suite ne se fera pas attendre, 2 jours après le collectif d’étudiants dans cety déclaration a estimé que leur confiance a été trahi et la Mutuelle discréditée. «La seule solution pour préserver l’honneur et l’intégrité des étudiants de l’UOB est la démission immédiate de Jonas Stéphane Ossélé ainsi que de toutes les personnes impliquées dans cet acte», a déclaré Élie Guershon MOMBO, porte-parole de la Coalition.

Après ce lachaque public, que fera Jonas  OSSÉLÉ, que fera la Mutuelle, dont l’ensemble des délégués membres de l’Assemblée générale, ont été appelé à se prononcer manu militari sur la question ?

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Un acte qui n’honore pas l’université alors que celle-ci  classée parmis les moins performante du continent connaît beaucoup de problèmes insolubles depuis des décennies. Par exemple, les paiements des bourses, l’amélioration du système d’apprentissage des étudiants, l’augmentation de capacités d’amphithéâtre et salles de classes, et la construction de plusieurs autres dortoirs et pavillons pour accueillir les étudiants venants de tout le pays et ailleurs.

 

 

 

 

 

 

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