Société/Environnement
Interdits au Gabon, les contrôles routiers seraient encore au goût du jour à Ntoum

En dépit des mots d’ordre des commandants en chefs de la gendarmerie nationale et des Forces de police nationale portant interdiction formelle des contrôles routiers sur l’ensemble du territoire national, les hommes en uniformes continueraient leur basse besogne à Ntoum. «C’est encore et toujours leur passe-temps favori», s’alarme Cédric, un transporteur clando du chef-lieu du département du Komo-Mondah (province de l’Estuaire). Les cibles de prédilection des gendarmes et policiers restent les mêmes : les transporteurs terrestres. La demande de vérification de papiers se soldent à chaque fois par le glissement d’un petit billet de CFA accompagné du traditionnel «chef, je viens juste de commencer…».
La commune compte pas moins de sept (7) postes de contrôle : trois (3) pour la gendarmerie: la brigade de gendarmerie, le quartier cimenterie et le Nkane poussière); et quatre (4) pour la police: la cimenterie, Nkane poussière, carrefour Cocobeach et à la sortie du premier arrondissement sur la route de Kango. N’osez surtout pas faire la remarque à un gendarme ou un policier quant au mot d’ordre de la hiérarchie portant interdiction des contrôles routiers.
Sous peine de violentes représailles pouvant aller de l’embastillement à une interpellation en bonne règle «pour refus d’obtempérer et outrage à un agent en service» (sic). Les agents de l’Office anti criminalité et de lutte contre la drogue (OCLAD) s’adonneraient eux aussi au contrôle routier. «Ils font régulièrement des frappes (racket) sur les clandomen. C’est un bizness bien organisé», maugrée Étienne, transporteur clando de la ligne Nkane poussière-Cocobeach.
Les policiers et gendarmes de la commune de Ntoum agissent comme s’ils n’étaient nullement concernée par les rappels à l’ordre pourtant adressés à leurs corps respectifs. «Ils disent qu’il y’a un fossé qui sépare les ordres hiérarchique de la réalité du terrain», commente Arnaud, un autre clandoman. Peut-être faudrait-il que les autorités compétentes des ministères de l’Intérieur et de la Défense descendent sur le terrain pour constater la chose de visu. Et prendre les mesures qui s’imposent. Car il semble que les commandants de brigade et autre commissaire locaux soient dépassés par les évènements. À moins que, comme le soulignent les usagers, le commissaire et le commandant de brigade soient «les vrais instigateurs de ce désordre».
MEZ
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.