Société/Environnement
Gabon: un supermarché fait les frais du non-respect de la mercuriale et ferme ses portes

Qui aurait cru qu’après la dissolution inattendue du ministère des travaux publics, l’on se risquerait encore à prendre à la légère les menaces de sanction d’un gouvernement sous pression? Aujourd’hui, l’on peut dire que la lutte contre la vie chère a définitivement pris de l’ampleur à Libreville et dans ses environs. Et pour cause, ce 28 septembre 2022, au quartier Akébé, des agents de la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) ont procédé à la mise sous scellés d’un magasin de la chaîne de distribution Gaboprix. Lequel a été dénoncé par les clients de ne pas respecter le prix de l’huile Cuisin’or fixé par le gouvernement, qui est à 1100 Fcfa.
Alertés par des riverains, par le biais du numéro vert 8085, dédié à cet effet, les agents se sont rendus sur les lieux pour vérifier les allégations selon lesquelles la vente de ce produit de première nécessité ne se faisait pas au prix homologué. Ils ont ainsi pu constater que l’huile “Cuisin’or” n’était pas exposée en rayon, ainsi qu’un léger dépassement des prix ; cependant, une inspection minutieuse des entrepôts du magasin a permis de découvrir plusieurs cartons du produit visé, rangés dans un coin.
Dès lors, la gérante s’est vue intimer l’ordre de mettre, immédiatement, ces bouteilles en vente, à la grande joie des clients. Meme si le maximum d’achat autorisé était de trois (3) bouteilles par individu. Toutefois, «la décision a été prise : cette structure va faire l’objet d’une fermeture temporaire. Le gérant viendra s’expliquer tel que c’est prévu par les dispositions réglementaires en vigueur. Nous l’écouterons et s’il faille sanctionner, nous sanctionnerons sévèrement», a déclaré Anex Rodrigue NGOUONI, le Directeur de la répression des fraudes et du contentieux à la DGCC, au micro de nos confrères de “Gabon 1ère”.
Y a – t – il eu spéculation sur le prix de l’unité ? La DGCC veut aller jusqu’au bout de l’enquête sur ce magasin, soupçonné de fraude, alors qu’il fait partie de ceux agréés par l’Etat. Après l’épuisement des stocks d’huile, la brigade de la DGCC a purement et simplement mis la boutique sous scellés. Quant à la responsable du magasin, elle est attendue ce 29 septembre 2022 à la porte 328 de la DGCC pour explications.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».
Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.