Société/Environnement
Libreville /PAT: le quartier derrière l’hôpital militaire, une bourgade tournée vers la modernité

La route est le miroir, la vitrine d’un pays, surtout pour des dirigeants qui aspirent à atteindre l’émergence. C’est fort de cet esprit que le Plan d’accélération de la Transformation (PAT) a été initié, avec un accent particulier mis sur le réseau routier national. De nombreuses voiries urbaines ont, ainsi, été modernisées parmi lesquelles la route de derrière l’hôpital militaire, au pk9, au grand bonheur des populations environnantes.

Longue de deux (2) kilomètres, cette route secondaire était difficilement praticable. Et la saison des pluies compliquait davantage la situation. Puisque la voie qui relie les habitants de derrière l’hôpital militaire à la voie principale était jonchée d’énormes trous, qui se transformaient en marres d’eau. Aujourd’hui, grâce au PAT, la route a été entièrement pavelée, facilitant la circulation des véhicules.
«Nous sommes très contents. Mes grands – parents sont partis, ils n’ont pas laissé ça : il n’y avait que la boue et les voitures n’arrivaient pas ici (…) le Président est même passé par ici, ça nous a fait plaisir. Nous remercions le Gouvernement, sous la houlette du Chef de l’Etat», a déclaré Gustave M., agent retraité de la Mairie.
Autre motif de satisfaction : l’éclairage public qui est à présent opérationnel, et a fait considérablement reculer le grand banditisme. «Depuis que l’on a installé ces lampadaires, il y a moins de vol, de braquages (…) bien que les malfrats continuent de forcer les serrures de maisons dont ils savent que les habitants sont absents, sur la voie publique, il y a plus de sécurité», poursuit l’ancien agent de la mairie.
Toutefois, à l’instar d’autres quartiers de la capitale, qui ont vu leur route bitumée ou réhabilitée, il y a encore des choses à faire, y compris concernant la route. «La nuit, ici, c’est un vrai rallye : les voitures se frottent. Donc, il faudrait ajouter des dos d’âne, notamment pour protéger nos enfants que l’on envoie faire des commissions. Pas plus tard que la semaine dernière, il y a une enfant qui a failli se faire renverser par un véhicule. Les dos d’âne obligeront les automobilistes à ralentir», a ajouté Gustave M.
Ajouté à cela, des questions relatives à l’eau, dont on constate une faible pression ; un espace commercial et un établissement scolaire, qui pourraient être implantés dans la zone, afin d’éviter d’aller dans des endroits éloignés du quartier, ont été énumérés. «Moi, par exemple, J’ai trois enfants qui apprennent au Lycée Jean – Hilaire AUBAME. Chaque matin, je dois donner 600 francs CFA à chacun pour le taxi ; et ce, sans compter les sandwichs que je paie. Surtout que je suis maintenant à la retraite, toujours sans pension. Les seuls sous que j’ai pu avoir c’est ce que me donne la mairie, ce qui m’a permis de tôler ma maison. C’est difficile», a conclu l’agent retraité.
Vivement que les pouvoirs publics poursuivent sur cette lancée et, surtout, ne s’arrêtent pas en chemin. Car l’homme ne dément pas son envie de voir Ali BONGO réélu, si et seulement s’il poursuivait ses efforts.
Société/Environnement
Gabon: retour progressif à l’ordre Constitutionnel & aux coupures d’électricité

Comme si nous n’avons pu souffler que le temps d’une fin de Transition, le temps d’une campagne électorale. Quelques heures après la victoire écrasante du candidat Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON) à la présidentielle du 12 avril 2025, les délestages ont repris de plus belle. Ce 15 avril, la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG), s’est même fendu d’un communiqué annonçant “un plan prévisionnel de délestages dans le Grand Libreville. Comme pour nous rappeler le triste sort auquel nous sommes plongés depuis bientôt plus d’un an et demi.

Colère et lassitude du bas peuple
Prétextant, comme d’habitude, «des travaux de maintenance sur les ouvrages de production d’électricité des usines de Kinguélé et d’Owendo», la SEEG a repris ses délestages. Dans une société à double vitesse, les nantis n’ont pas le temps de se répandre dans les plaintes, vu qu’ils dorment paisiblement. Les gabonais d’en bas qui ne décolèrent pas depuis quelques jours, devront s’armer de patience. Comme d’habitude. Le pays semble ne pas encore avoir trouvé la panacée à la crise énergétique qu’il traverse. Sur tout l’étendu du territoire les plaintes fusent de nouveau. Avec elles, des menaces de poursuites judiciaires contre dame SEEG.
« Je m’engage à porter plainte à la SEEG Dame SEEG. Au courant de la semaine j’irai au tribunal directement pour le faire c’est mon droit et c’est la loi et tout le monde peut le faire», s’est indigné un citoyen sur Facebook.
Avant d’ajouter, «Trop c’est trop ! J’ai déjà perdu plus de 5 appareils. Les privilégiés ne vont pas rester chez eux avec les groupes et de la lumière nous on va souffrir depuis presque deux ans déjà ça dure on paye nos unités et on n’a pas droit au courant ».

C’BON détient-il la bonne solution ?
Le Président nouvellement élu, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, durant la Transition a remué ciel et terre pour que ceci cesse mais hélas ! Pour ce faire, le 15 février 2025, les autorités gabonaises ont signé un accord de fourniture d’électricité avec la société turque Karpowership. Cette dernière a installé deux bateaux-usines au large de Libreville, qu’elle a acheminés depuis mai 2024, afin de combler le manque de production énergétique dans le pays.
Au nord du pays, le Gabon a lancé son plan d’interconnexion électrique avec la Guinée équatoriale. La Guinée équatoriale s’engage donc à fournir 10 MW d’électricité pour alimenter les villes gabonaises d’Oyem, Bitam, Medouneu et Mitzic.
Premier des 6 axes de son projet de société, le candidat dantan à la Présidentielle, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a proposé une réforme majeure : la séparation de la gestion de l’eau et de l’électricité. Ce projet, qui vise à améliorer l’efficacité de ces services publics essentiels, reflète une volonté de rupture avec le modèle hérité de l’ancienne gouvernance.
« Mon objectif est de mettre définitivement et totalement fin à la crise énergétique d’ici la fin de mon mandat », a-t-il promis.
Pour atteindre cet objectif, il prévoit, à court terme, l’achat et le déploiement de générateurs sur tout le territoire, ainsi que l’exigence d’auto-alimentation pour les consommateurs industriels pendant les heures de pointe, afin de réduire la pression sur le réseau. Toutefois, comme le souligne OLIGUI NGUEMA, cela ne pourra être réalisé qu’à travers la modernisation du réseau de transport d’énergie, ainsi qu’un suivi et des contrôles permanents. Il ambitionne également de mettre fin aux délestages en lançant de nouveaux projets de barrages, tels que la construction du barrage de Booué.
Société/Environnement
Vers une plainte contre Laurence NDONG pour « gestion opaque & disciminatoire » de la subvention à la presse? Vive la 5e République !

COMME disait l’autre, «le 12 c’était le 12, la 5e République ne sera pas la 4e encore moins les 3 précédentes», dont le caractère nominatif restent discutables. Mais bon, parole du grand Manitou, parole d’évangile. Donc, plusieurs mois semaines déjà que les professionnels des médias privés dénoncent un manque de transparence dans la gestion de la subvention 2024 à la presse écrite et en ligne. Face au silence du ministère de la Communication et des médias, qui s’apparente au fil des jours à du mépris envers tous ces acteurs du secteur qui auraient été spoliés, sans justificatifs, «l’heure n’est plus à la passivité». Dans ce sens, un communiqué adressé ce 15 avril à la presse, les professionnels des médias annoncent la tenue d’une réunion de crise ce jeudi 18 avril 2025, au siège du groupe « Super Star Médias », pour recenser les organes de presse spoliés, établir un plan d’actions commun et entamer des poursuites judiciaires contre le ministre de tutelle, Laurence NDONG. L’espoir étant que dans ce Gabon dont on prône le changement et la restauration des institutions, le ministre puisse répondre personnellement de ses actes.
Affaire à suivre…
Société/Environnement
Gabon/ Subvention à la presse: la liste des médias bénéficiaires, un secret d’État savamment entretenu par la tutelle

Au lendemain de l’attribution de la subvention attribuée à la presse écrite et en ligne, des incongruités soulevées par les professionnels des médias ont été maintenues sous le tapis. Le non-respect des montants attribués suivant le nombre de critères respectés, ou encore la diffusion de la liste intégrale des organes de presse ayant obtenu ladite subvention. Maintenue dans les recoins obscurs du ministère de la Communication et des médias, tel un secret d’État, les noms des organes de presse réclamée par les acteurs du secteur reste jusque-là méconnue.
Avec la Transition et la rigueur annoncée, dans la gestion de la chose publique, par le Président militaire, l’on aurait espéré davantage de transparence dans le processus d’attribution de subvention. Seulement le procédé qui s’est achevé courant 2025, s’est soldé en grande déception, qualifiée de «manigances de la Transition». C’est ainsi que interpellé à mainte reprise par voie de presse, la ministre de tutelle, Laurence NDONG a choisi le silence, plutôt que la clarification du malaise qui plane au-dessus de son administration.
Selon un communiqué de ladite administration paru le 10 avril courant, la commission aurait reçu un total de 102 dossiers, répartis entre deux catégories : la presse écrite, avec 40 dossiers, et la presse en ligne, avec 62 dossiers. Après un examen approfondi, 79 dossiers ont été jugés éligibles, représentant environ 77,5 % des candidatures, tandis que 23 dossiers ont été rejetés, soit 22,5 % des candidatures. Or, comme révèle notre confrère de “7joursinfos”, il s’agirait de 76 médias bénéficiaires.
Par ailleurs, pour garantir la transparence, il serait judicieux, pour le ministère, de publier la liste des médias bénéficiaires de cette subvention pour l’édition 2024, afin que toutes les parties prenantes puissent voir clairement comment les fonds sont répartis. En plus de communiquer sur les raisons de l’éligibilité ou du rejet des dossiers, qui laissent place à des spéculations et des frustrations au sein de la communauté médiatique. Cela soulève des questions sur la gestion des fonds publics et sur la manière dont ils sont alloués aux médias, qui sont essentiels pour garantir une information pluraliste et de qualité.