Éducation
ABO sur le terrain pour s’assurer de l’amélioration des capacités d’accueil et de l’environnement d’apprentissage des élèves

Le 26 août 2022, le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, a visité deux nouveaux établissements du 1er cycle, qui seront opérationnels dès la rentrée scolaire 2022 – 2023. Il s’agit de l’école publique de Bizango, sise au PK13, dans la commune de Ntoum ; et celle d’Ondogo, dans la commune de Libreville. Elles permettront d’augmenter la capacité des écoles et, partant, d’endiguer le phénomène des effectifs pléthoriques,assurant par la même un meilleur environnement d’apprentissage aux apprenants.
Ces deux établissements primaires comptent 39 salles de classe pour une capacité d’accueil d’environ 2 000 élèves. Ils font partie du Programme d’Investissement dans le secteur Education (PISE), qui vise la construction et la réhabilitation des écoles primaires et secondaires dans le pays.
«Sur les 20.000 places créées en une année, 10.000 seront opérationnelles dès cette rentrée. Un soulagement pour les élèves qui verront leur temps de trajet scolaire réduit et bénéficieront de meilleures conditions d’enseignement», a déclaré Ali BONGO ONDIMBA sur sa page Facebook.
Le numéro un gabonais visitera, sous peu, d’autres établissements tels que ceux de Mindoubé et d’Alibandeng, dans la commune de Libreville ; d’Akournam, Alenakiri et Igoumié Carrière, à Owendo ; d’Avorbam, Angondje et du Cap Esterias, à Akanda, la nouvelle capitale provinciale de l’Estuaire. Ce qui, selon une source proche du Palais Rénovation, portera à 10 le nombre d’établissements scolaires construits en 2022.
Il est opportun de rappeler que, dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent en 2025, le pays s’est fixé pour objectif de construire, d’ici 2023, 4.000 salles de classe. Ce qui devrait permettre, selon les pouvoirs publics, de limiter à 35 le nombre d’élèves par classe et rendre effectif le principe d’école obligatoire.
Éducation
Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.
Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.
Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.
La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.
Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.
Éducation
Coup de libération à l’UOB: vers la destitution du président de la mutuelle après le passage du Président de la Transition gabonaise ?

Visiblement là où Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA passe, les faux présidents trépassent. Et ce n’est guère un euphémisme d’affirmer que le tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA suscite des vocations, depuis le 30 août 2023, même chez les plus jeunes. Ce 05 mars 2025, les gabonais assistent médusés à un spectacle rocambolesque au sein de l’Université Omar Bongo (UOB). Ce temple du savoir déjà en proie à d’innombrables difficultés depuis des années, se voit aujourd’hui confronté à une crise institutionnelle au sein de sa Mutuelle d’étudiants.
En effet, un groupe d’étudiants réunis en un collectif denomé « Coalition des étudiants pour l’alternance », a publiquement, ce jour, désavoué le président de la mutuelle, Jonas Stéphane OSSÉLÉ. Tout commence avec l’arrivée, à l’UOB, lundi 03 mars de l’année en cours, du Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON). Tout au long de sa visite, ce dernier n’a eu cesse de réaffirmer son engagement en faveur de de la jeunesse et de l’Enseignement supérieur.
Une visite qui aurait pu être des plus banals si Jonas Stéphane OSSÉLÉ n’avait pas profité de la tribune qui lui a été offerte pour effectuer un appel de pied au Président. Une pirouette malsaine qu’on retrouve dans la plupart des corporations en République gabonaise. Cette situation aurait conduit ladite coalition à denoncer avec la plus grande énergie l’attitude du président de la Mutuelle.
Ce dernier aurait, selon les dires de la Coalition , ténu «des propos inappropriés à connotation politique, ignorant totalement les préoccupations réelles des étudiants.» Avant d’ajouter, «nous déplorons et condamnons avec la plus grande fermeté le comportement déplacé et opportuniste de Monsieur Jonas Stéphane Ossélé, président du Bureau directeur de la Mutuelle des étudiants de l’UOB».
La polémique aurait pu être moindre si seulement Sieur OSSÉLÉ n’avait pas publiquement exhibé une liasse de billets de banque. Un geste interprété comme un acte d’opportunisme flagrant et une atteinte à la dignité estudiantine. Selon une source proche du dossier, si le montant de la dotation est 500.000 Fcfa, son origine serait tout aussi douteuse que sa réelle volonté de contribuer à la campagne présidentielle du candidat OLIGUI NGUEMA.
La suite ne se fera pas attendre, 2 jours après le collectif d’étudiants dans cety déclaration a estimé que leur confiance a été trahi et la Mutuelle discréditée. «La seule solution pour préserver l’honneur et l’intégrité des étudiants de l’UOB est la démission immédiate de Jonas Stéphane Ossélé ainsi que de toutes les personnes impliquées dans cet acte», a déclaré Élie Guershon MOMBO, porte-parole de la Coalition.
Après ce lachaque public, que fera Jonas OSSÉLÉ, que fera la Mutuelle, dont l’ensemble des délégués membres de l’Assemblée générale, ont été appelé à se prononcer manu militari sur la question ?
Un acte qui n’honore pas l’université alors que celle-ci classée parmis les moins performante du continent connaît beaucoup de problèmes insolubles depuis des décennies. Par exemple, les paiements des bourses, l’amélioration du système d’apprentissage des étudiants, l’augmentation de capacités d’amphithéâtre et salles de classes, et la construction de plusieurs autres dortoirs et pavillons pour accueillir les étudiants venants de tout le pays et ailleurs.
Éducation
Présidentielle 2025 /UOB: 500.000 Fcfa le cadeau du président de la mutuelle à OLIGUI NGUEMA

[À] l’occasion de son passage à l’Université Omar BONGO (UOB), ce 03 mars 2025, le Président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a échangé avec les étudiants. Si cette rencontre avait pour but, pour le PRT de toucher du doigt les problèmes auxquels font fasse les étudiants de ce mithyque temple du savoir, en proie à d’innombrables difficultées, ce fut tout le contraire pour le président de la Mutuelle des étudiants, Jonas Stéphane OSSÉLÉ qui en a décidé autrement.
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : Jonas Stéphane OSSÉLÉ, président de la Mutuelle des étudiants de l’UOB, tendant une liasse de billets, d’une valeur de 500.000 Fcfa, au chef de l’État. Présenté comme un geste de soutien à sa candidature. Un acte qui aurait choqué bon nombre d’étudiants, qui n’ont pas été consultés et qui estiment que leur université a d’autres priorités que de financer une campagne politique.