Société/Environnement
Gabon: la presse privée dans la tourmente

Depuis les révélations faites devant la Cour criminelle spéciale, notamment de l’ex-porte parole de la présidence de la République, Ike NGOUONI quant à sed rapport avec certains médias de l’opposition, dans la presse, les esprits s’échauffent. La teneur des montants énoncés, qui auraient été versés à certains confrères de la presse privée, réitérés par les accusés défilant à la barre de la cour criminelle laisse songeur. Repris par l’hebdomadaire satirique “Bazooka” (N°33), les révélations desdits montants ont suscité l’ire des intéressés dont 2 membres de l’Organisation patronale des médias du Gabon (Opam) ont entamé une action en justice contre l’hebdomadaire.
Tout serait parti d’une “fake-news” attribuée au média en ligne satirique “Funny Gabon”. Celle-ci énumérait des rémunérations mensuelles de plusieurs millions versées à certains confrères. L’information avait aussitôt été réfutée par les concernés qui avaient pour certains ironisé sur le contenu de la verbatim, attribuée (tort ou à raison) à Patrichi TANASA. Curieusement pourtant, les faits ont été réitérés par l’ex porte-parole de la présidence de la République qui était même allé jusqu’à nommer des partenaires médiatiques qui bénéficient de généreuses enveloppes. Demeurées lettres mortes à la suite de ces révélations, les réactions des médias concernés se sont finalement faites entendre avec la parution le 12 août du “Bazooka” qui reprenait les montants qu’ils auraient mensuellement touché.
Si l’édition ne rappelait que les dires d’Ike NGOUONI devant les juges, c’est pourtant lui qui a écopé d’une plainte portée par 2 des 8 médias montrés du doigt. Lesquels, fustigent très souvent les décisions punitives de la Haute autorité de la communication (HAC), trop souvent taxée de vouloir réduire la presse dite de l’opposition, au silence. Serait-ce donc là une façon (pour ces 2 médias) de réduire “Bazooka” au silence? Peut-on se demander.
À l’Opam, certains acteurs de la presse «refusent de croire qu’elles rumeurs sur les nouveaux riches de leur organisation, n’ont jamais reçu aucun kopeck des BLA-boys sont infondées», selon le journal. Pour le journaliste Brice NDONG, les «complices journalistes» d’Ike NGOUONI dont il demande de «publier la liste complète de tous les médias et les journalistes qui recevaient ces financements occultes», doivent «arrêter de distraire les gens» et «répondre devant la justice». Voilà qui apporte davantage des divisions au sein d’une corporation déjà fragilisée.
Société/Environnement
Vers une plainte contre Laurence NDONG pour « gestion opaque & disciminatoire » de la subvention à la presse? Vive la 5e République !

COMME disait l’autre, «le 12 c’était le 12, la 5e République ne sera pas la 4e encore moins les 3 précédentes», dont le caractère nominatif restent discutables. Mais bon, parole du grand Manitou, parole d’évangile. Donc, plusieurs mois semaines déjà que les professionnels des médias privés dénoncent un manque de transparence dans la gestion de la subvention 2024 à la presse écrite et en ligne. Face au silence du ministère de la Communication et des médias, qui s’apparente au fil des jours à du mépris envers tous ces acteurs du secteur qui auraient été spoliés, sans justificatifs, «l’heure n’est plus à la passivité». Dans ce sens, un communiqué adressé ce 15 avril à la presse, les professionnels des médias annoncent la tenue d’une réunion de crise ce jeudi 18 avril 2025, au siège du groupe « Super Star Médias », pour recenser les organes de presse spoliés, établir un plan d’actions commun et entamer des poursuites judiciaires contre le ministre de tutelle, Laurence NDONG. L’espoir étant que dans ce Gabon dont on prône le changement et la restauration des institutions, le ministre puisse répondre personnellement de ses actes.
Affaire à suivre…
Société/Environnement
Gabon/ Subvention à la presse: la liste des médias bénéficiaires, un secret d’État savamment entretenu par la tutelle

Au lendemain de l’attribution de la subvention attribuée à la presse écrite et en ligne, des incongruités soulevées par les professionnels des médias ont été maintenues sous le tapis. Le non-respect des montants attribués suivant le nombre de critères respectés, ou encore la diffusion de la liste intégrale des organes de presse ayant obtenu ladite subvention. Maintenue dans les recoins obscurs du ministère de la Communication et des médias, tel un secret d’État, les noms des organes de presse réclamée par les acteurs du secteur reste jusque-là méconnue.
Avec la Transition et la rigueur annoncée, dans la gestion de la chose publique, par le Président militaire, l’on aurait espéré davantage de transparence dans le processus d’attribution de subvention. Seulement le procédé qui s’est achevé courant 2025, s’est soldé en grande déception, qualifiée de «manigances de la Transition». C’est ainsi que interpellé à mainte reprise par voie de presse, la ministre de tutelle, Laurence NDONG a choisi le silence, plutôt que la clarification du malaise qui plane au-dessus de son administration.
Selon un communiqué de ladite administration paru le 10 avril courant, la commission aurait reçu un total de 102 dossiers, répartis entre deux catégories : la presse écrite, avec 40 dossiers, et la presse en ligne, avec 62 dossiers. Après un examen approfondi, 79 dossiers ont été jugés éligibles, représentant environ 77,5 % des candidatures, tandis que 23 dossiers ont été rejetés, soit 22,5 % des candidatures. Or, comme révèle notre confrère de “7joursinfos”, il s’agirait de 76 médias bénéficiaires.
Par ailleurs, pour garantir la transparence, il serait judicieux, pour le ministère, de publier la liste des médias bénéficiaires de cette subvention pour l’édition 2024, afin que toutes les parties prenantes puissent voir clairement comment les fonds sont répartis. En plus de communiquer sur les raisons de l’éligibilité ou du rejet des dossiers, qui laissent place à des spéculations et des frustrations au sein de la communauté médiatique. Cela soulève des questions sur la gestion des fonds publics et sur la manière dont ils sont alloués aux médias, qui sont essentiels pour garantir une information pluraliste et de qualité.
Société/Environnement
Gabon /tragedie PK6: OLIGUI NGUEMA offre une villa SNI aux sinistrés

Face à la tragédie survenue au PK6 après les pluies diluviennes du 31 mars 2025, Son Excellence le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à son engagement envers les populations, a immédiatement réagi. Sensible à la détresse des victimes, il a décidé d’offrir une villa construite par la Société Nationale Immobilière (SNI) à Monsieur NZONDO Blaise, père endeuillé et sinistré.

Par cet acte fort, le Chef de l’État réaffirme sa volonté de protéger les citoyens et d’apporter une réponse concrète aux drames humains. Ce geste traduit une vision claire : celle d’un Gabon solidaire et résilient face aux défis climatiques.
Fait à Libreville, le 09 avril 2025