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Politique

Chahuté par des activistes gabonais à Bruxelles, BILIE-BY-NZE assure que l’instigateur est au Gabon & ne vient pas de l’opposition

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La vidéo est virale depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Au cours du 33e forum Crans Montana Afrique qui s’est déroulé, le 1er juillet 2022, à Bruxelles en Belgique, le ministre de l’Energie Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN) a été verbalement pris à partie par des activistes qui avaient infiltrés les lieux. Entre injures de toutes sortes et accusations, le membre du gouvernement a été chahuté par des compatriotes qui semblaient en avoir gros après lui. Sous le regard médusé des partenaires d’affaires avec qui discutait le ministre de l’Energie. Dans la vidéo, on entend l’un des deux chahuteurs scandé : « Je suis Gabonais. Mon peuple meurt tous les jours et monsieur Alain Claude BILIE-BY-NZE en est l’un des responsables » (…) « Vous déversez des milliards au Gabon. Et ces messieurs détournent l’argent tous les jours. Les gens sont massacrés ».

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Invité 5 jours plus tard sur le plateau de la radio privée « Urban FM« , Alain-Claude BILIE-BY-NZE est notamment revenu sur cet incident. Lequel, a-t-il pourtant banalisé au moyen d’un tweet, seulement quelques heures après les faits. Pour le membre du gouvernement, les commanditaires de cette attaque ne seraient pas les activistes gabonais installés en Belgique.

Selon le ministre de l’Energie, l’instigateur est au Gabon et ne vient pas de l’opposition: «Je ne crois pas que cela vienne de l’opposition. Je n’y crois pas. Nous avons été en France là où il y a la plus grande diaspora qui manifeste également contre le régime, il ne s’est rien passé. Pourquoi attendre que nous soyons en Belgique pour que deux individus partent de Paris? Qui a payé leurs billets d’avion? Qui a payé les billets de train? Qui a payé leur séjour, leur hébergement ? Nous savons aujourd’hui que certains individus en ont fait un fond de commerce, alimentés par certains d’entre nous au Gabon. Ça, je sais qui a fait ça. Mais je ne dirai pas qui».

Manifestement, le ministre de l’Energie l’a gardé en travers de la gorge. Il faut reconnaître que se faire ainsi conspué n’est souhaitable à personne comme mésaventure. L’incident qui n’a duré que cinq minutes n’a pas suffit à ébranler son calme légendaire. Car, vieux routier comme il l’indique, «en 32 ans d’exercice politique», il en a vu de toutes les couleurs. Il convient toutefois de appeler que ce type d’incident n’est pas anodin en politique. Le parti démocratique gabonais (PDG) serait aux dires de plusieurs personnes un véritable “house of cards”.

Récemment, l’actuelle premier ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA en début d’année, a été victime d’une cabale médiatique, qui semblerait-il venait de son propre camp, de son propre gouvernement. Des attaques internes que le ministre d’État a dénoncé sans langue de bois. Insistant sur le fait que «ces deux gens qui ont été envoyées de Paris à Bruxelles, ont été envoyées par des gens qui sont avec moi dans le même parti que moi, dans le même camp politique et pour des raisons qui leurs sont propres je sais qui a fait ça».

À ce sujet, dans un récent entretien que nous avons eu avec un cadre de l’opposition, ce dernier nous a confié, «lorsque j’étais dans l’opposition, j’ai eu entre mes mains plusieurs gros dossiers. Par principe je me suis abstenu. Je peux vous dire sans ambages que le premier informateur est le pdgiste lui-même». Le cuir épais, Alain-Claude BILIE-BY-NZE semble avoir pris les choses avec philosophie. Considéré comme un animal politique, l’enfant terrible de Ntang Louli se contentera t-il de «répondre à ces gens-là par un souverain mépris», comme il l’a indiqué ou rendra-t-il coup pour coup, comme il est coutume dans le jeu politique ?

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Politique

Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

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C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

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Politique

Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

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Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

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Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

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Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

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Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

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« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

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Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

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