Faits Divers
191millions de FCFA volés à Gabriel NTCHANGO: comment les 4 cambrioleurs s’y sont pris ?
Mercredi 29 juin 2922, la cour criminelle de Port-Gentil a condamné à 15 ans de prison dont 5 avec sursis, quatre (4) membres d’un gang de cambrioleurs auteurs du vol de 191 millions au domicile du maire de Port-Gentil Gabriel TCHANGO. Fandril AMIAGANOA ADOUMAGA majordome Gabriel TCHANGO avait réunit un gang afin de cambrioler le bureau « rempli de liasses d’argent » de l’édile de la capitale économique. Le gang est constitué de TCHIKESSI Élias (cuisinier), Dieudonné EYEMBO TEZIMOAHANGOE (policier municipal détaché aux services du maire), MADUABUCHI ECHEBERI, un ressortissant nigérian sans papier, Eddy Célestin MIHINDOU PAMBOU (militaire). Également approché, le cuisinier qui craint de finir en prison et gâcher sa vie, refuse de prendre part au projet du majordome. Ils seront donc en tout sept personnes à faire partie du gang.
Le plan a été échafaudé en trois semaines et exécuté le 5 juin 2020, un jour où Gabriel TCHANGO s’était rendu dans son village en week-end privé. Parés d’uniformes militaires au volant des deux véhicules qu’ils avaient au préalable loué, les cambrioleurs, se rendent au domicile du maire. À leurs côtés : trois sujets camerounais. Pour pénétrer dans la propriété, les malfrats prétendent être en mission secrète pour le compte du maire. Le cuisinier les conduit sans se douter de rien, leur ouvre la porte. Une fois à l’intérieur, ils saisissent le gardien et sa femme et les bâillonnant à l’aide d’un ruban adhésif. Puis ils défoncent la fenêtre du bureau d’où ils emportent la bagatelle de 191 millions de français CFA. Après leur forfait, le gang s’installe à hauteur du quartier Banco, situé dans le 3e arrondissement de Port-Gentil, pour se partager le butin.
Selon la plainte du fils Marc TCHANGO N’NA NGUEMA, l’argent dérobé appartiendrait à la holding familiale. Les cambrioleurs n’iront malheureusement pas bien loin pas plus qu’ils ne pourront jouir du magot. Quatre d’entre eux sont rattrapés quelques jours plus tard. Ils ont été présentés devant la cour criminelle ce 29 juin 2022. Quant aux trois sujets camerounais, ils auraient regagné leur pays natal sitôt le partage achevé. Un plan qu’ils auraient préparé à l’avance et à l’insue de leurs complices qui, eux, ont été arrêtés. La cour criminelle spéciale a requis une peine de 15 ans de prison dont 5 avec sursis à l’encontre des prévenus. Et 50 millions FCFA de dommage et intérêt pour le préjudice subi. Selon le parquet, l’argent volé n’aurait pas été quantifié. De fait, sur les 191 millions FCFA qui auraient été dérobés, seulement 51 990 000 FCFA ont été restitués à la holding TCHANGO.
MEZ
Faits Divers
Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants
Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté.
Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”.
Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”.
Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.
Faits Divers
Port-Gentil /Terrain à plusieurs propriétaires: incarcérée pour escroquerie
Au Gabon l’on n’en finit pas de s’insurger des histoires de terrains aux multiples propriétaires. La plaine d’Ayeme, dans la commune de Ntoum en est un illustre exemple. Si de nombreuses affaires seraient en cours selon des sources bien informées de la localité, à Port-Gentil, le parquet vient d’acter l’incarcération de dame Eugénie K. NDJIMBI, à la prison du château, pour escroquerie et abus de confiance, précise “L’Union”. Ce, après avoir vendu sa parcelle, sise au quartier Trois Filaos à de nombreux individus dont elle percevait des sommes d’argent.
Yann O. (34 ans), Larry D. (49 ans), Valérie M.M. (49 ans) et Rodrigue B (43 ans) tous des gabonais, qui auraient versé d’importantes sommes d’argent à la propriétaire du terrain. Pour tous les acquéreurs convaincus d’être les nouveaux propriétaires jusque-là tout allait bien. Jusqu’à ce que le dernier cité décide d’entreprendre des travaux sur son acquisition, mais se retrouve nez à nez avec un autre, se présentant comme propriétaire.
Dès lors, une plainte est déposée contre la vendeuse, qui a été rapidement interpellée par les éléments de la police judiciaire, avant d’être présentée devant le parquet de la ville, qui l’a placée sous mandat de dépôt pour escroquerie. Il est à croire que les sanctions appliquées contre les auteurs de ces agissements ne sont pas assez sévères. Car les récidivistes semblent ne plus avoir crainte des autorités judiciaires et vendent même des biens qui ne leur appartiennent pas aux éléments de forces de l’ordre, les impliquant dans des agissements illégaux.
Faits Divers
Akanda /Viol en réunion d’une élève du lycée Mbélé: tout ne serait qu’un mensonge !
On le dira jamais assez, la jeunesse se livre à des délits en tous genres dont ils ne soupçonnent ni la portée, encore moins les conséquences. Les internautes avaient été émus par l’affaire du viol d’une jeune lycéenne inscrite en classe de terminale, au lycée Mbélé d’Angondjé. Suivant des versions reprises de la famille de la prétendue victime, le forfait qui se serait produit dans la nuit du 30 au 31 mai 2024, aurait été commis par une bande de 10 garçons, qui ne seraient autres que ses condisciples de classe, menés par l’un d’eux, fils d’un haut gradé de l’armée.
C’est au terme d’une enquête menée par les services de forces de police nationale, et la pression exercée par sa mère, que la jeune fille de 16 ans va revenir sur sa version. Laquelle révèle que s’étant rendue à une fête avec ses condisciples de classe, la jeune adolescente aurait consommé de l’alcool et d’autres substances. Avant de passer la nuit chez l’hôte de la soirée, d’où elle sortira dès les premières lueurs du jour, pour se rendre chez un de ses beaux-frères, au lieu-dit Premier campement, révèle “L’Union”.
Retrouvée dans les environs, elle aurait alors «menti», selon un source judiciaire citée par le quotidien, à ses parents, qui ont immédiatement répandu la version de leur enfant sur la toile. Où, l’identité de l’officier supérieur avait même été réclamée, puis dévoilée, alors que les internautes exigeaient que son fils et ses complices soient arrêtés et incarcérés. Notamment à l’évocation des prétendues intimidations par lesquelles l’homme des corps habillés se serait illustré vis-à-vis de la famille de la jeune fille.
C’est donc la réputation d’un établissement, d’un jeune, d’une famille qui auraient été entachées par un individu, qui aurait simplement choisi de ne pas assumer la responsabilité de ses actes. Une affaire qui nous rappelle bien l’importance de se rapprocher des services compétents avant de choisir de rendre publiques les identités des personnes prétendument impliquées dans une affaire. Au risque de les exposer en vain.