International
Etats – Unis: R.Kelly condamné à 30 ans de prison pour crimes sexuels
C’est une bien triste fin pour l’un des meilleurs artistes musiciens des années 90. Le 29 juin 2022, le chanteur américain Robert Sylvester KELLY, plus connu sous le nom ‘’R.KELLY’’, a écopé d’une peine de trente ans de réclusion criminelle. Cela, pour avoir dirigé un système d’exploitation sexuelle de jeunes filles et garçons, dont des mineures, pendant près de 25 ans, de 1994 à 2018. Le 27 septembre 2021, il avait déjà été reconnu coupable de tous les chefs d’inculpation retenus contre lui : extorsion, exploitation sexuelle des mineurs, enlèvement, corruption, trafic et travail forcé.
Cette lourde peine contre le chanteur de 55 ans a été prononcée par le tribunal fédéral de Brooklyn, là où son procès, il y a neuf (9) mois, avait levé le voile sur la question des crimes sexuels au sein de la communauté noire au pays de Joe BIDEN : bien avant que les violences sexuelles ne soient un sujet pour les médias et les réseaux sociaux aux Etats – unis, des femmes afro – américaines bataillaient pour alerter les autorités et l’opinion publique.
Les procureurs fédéraux avaient réclamé au moins 25 ans de prison en raison du ‘’danger’’ que représenterait ce ‘’criminel, prédateur’’ pour ses victimes et l’opinion publique. Le parquet a reproché à R.KELLY de s’être « servi de sa notoriété (…) pour faire de jeunes, fragiles et sans – voix, ses proies à des fins de gratification sexuelle », selon des propos recueillis par nos confrères de Paris Match.
Six femmes ont été les principales accusatrices, dont certaines ont affirmé avoir été droguées, violées, séquestrées, forcées d’avorter et contaminées par des maladies sexuellement transmissibles (MST). Pour l’avocate Gloria ALLRED, qui représentait trois d’entre elles, le verdict contre R. KELLY doit servir d’exemple pour les relations que peuvent entretenir les stars avec leurs fans.
A l’énoncé du verdict, l’artiste, mondialement connu pour son tube ‘’I believe i can fly’’ et ses 75 millions de disques vendus, n’a pas dit un mot. Il observait déjà le même mutisme lors du procès d’août – septembre 2021. Pour le procureur Breon PEACE, Robert Sylvester KELLY n’a eu « que du mépris pour ses crimes dévastateurs et aucun remords pour son comportement ».
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
International
Après avoir évoqué un 3e mandat d’Emmanuel MACRON, Richard FERRAND rétropédale
Un récent entretien accordé au journal “Le Figaro” a suscité un élan de polémique dans la société française. Richard FERRAND, ancien président de l’Assemblée nationale s’est dit opposé à la limitation des mandats présidentiels en France. Qui selon lui «bride le choix des électeurs», qui ne seraient pas opposés à un 3e mandat du président Emmanuel MACRON. Pris à la gorge par les conséquences de ses propos dans l’opinion, Richard FERRAND s’est montré outré par cette agitation autour de sa sortie. «Consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas dans un entretien : modifier la constitution pour la présidentielle de 2027. Panurgisme imbécile». Pour rappel, Richard FERRAND a ouvertement dit sa volonté de se défaire des normes établies et des traditions républicaines françaises, en matière d’élections. Avait-il déclaré, «je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire, la limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non cumul des mandats etc». Une non-proposition qui laisse entrevoir pourtant une volonté de voir Emmanuel MACRON se présenter à nouveau à sa propre succession.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ