Société/Environnement
Hausse des prix des produits de 1ère nécessité au Gabon: Que dit la DGCC ?

Deux mois après la levée des principales mesures adoptées dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, les populations gabonaises continuent de subir la flambée des prix des produits de 1ère nécessité. Une situation qui semble totalement échapper au contrôle des pouvoirs publics. Notamment la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), bien silencieuse sur le sujet, malgré des demandes d’explications.
Qu’il semble lointain, le temps où il était possible, à Libreville, de s’offrir un petit déjeuner à moindre coût. De 50 à 75 Fcfa, pour la demi-baguette de pain ; de 100 à 200 Fcfa, pour le sachet de lait ou encore de 125 à 150 Fcfa, pour un œuf, etc. Tous les produits constituant la base de l’alimentation des gabonais ont connu une hausse vertigineuse de leur prix.
Obligeant les membres des couches sociales les plus vulnérables de la société, entre autres, à s’approvisionner en produits bon marché mais de qualité douteuse, cuisiner au feu de bois, s’éclairer le soir à la lampe tempête ou encore s’alimenter de repas très pauvres comme le tristement célèbre café – misère. Tout ceci, avec les risques encourus pour la santé de ceux qui s’y adonnent.
Comment en est-on arrivés là ? Il semble que personne ne puisse répondre à cette question. Personne … ou presque. Les grossistes et détaillants attribuent le phénomène à l’impact causé par la Covid-19. À partir de là, se posent les questions de savoir quel est le rôle qu’est censée jouer la DGCC ? Ali BONGO ONDIMBA, le Chef de l’Etat, doit-il regarder cette situation d’encore plus près ?
L’on se souvient que le lundi 4 avril 2022, le Numéro un gabonais avait reçu, en audience, au Palais Rénovation, la Cheffe du Gouvernement, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, pour lui demander de tout mettre en œuvre afin de juguler cette hausse des prix de certains produits de consommation qui perdure dans le pays depuis plusieurs mois.
D’aucuns ont estimé que la crise ukrainienne est responsable de cette inflation. Cependant, c’est un argument qui peut difficilement convaincre puisque certains produits, tels que le pain et l’huile, ont vu leurs prix augmenter bien avant le conflit. Vivement qu’une solution idoine soit trouvée dans les meilleurs délais, pour le bien – être des citoyens gabonais.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.