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Afrique

9e sommet Africités: OSSOUKA RAPONDA faite membre d’honneur du “Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique”

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Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA était présente au Kenya le 20 mai 2022. À la tête d’une importante délégation composée entre autres du ministre de l’Environnement, Lee WHITE, le premier ministre s’y est rendue dans le cadre du 9ème sommet Africités. Lequel s’est tenu sur le thème «Le rôle des villes intermédiaires d’Afrique dans la mise en œuvre de l’agenda 2030 des Nations unie et l’agenda 2063 de l’Union africaine”. Elle y a été décorée du titre de membre d’honneur du « Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique » (CGLU Afrique).

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La distinction du Premier ministre est une reconnaissance «pour le rôle admirable joué par le Gabon dans la marche de cette organisation». Le Gabon fait figure de pionnier dans le leadership des femmes. En effet, plusieurs institutions de la République y sont dirigées par la gent féminine.

La Cheffe du gouvernement gabonais a notamment été félicitée à l’issue des assises dudit sommet. Elle s’en est d’ailleurs montrée satisfaite sur la toile. Se disant, « très honorée d’avoir été faite membre d’honneur du « Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique » (CGLU Afrique) aux côtés de plusieurs hautes personnalités et anciens leaders des collectivités territoriales d’Afrique.

En amont de ces assises dont les travaux se tiendront jusqu’à ce 21 mai 2022, des ministres, maires et autres acteurs économiques de même que des organismes de développement planchent depuis mardi 17 mai 2022 à Kisumu, au Kenya, sur le rôle des villes intermédiaires dans le développement durable de l’Afrique.

La problématique porte sur le fait qu’en dépit de ce qu’elles soient fortement peuplées (de 100 000 à un million d’habitants, les villes intermédiaires qui hébergent de ce fait près de 15 % de la population d’Afrique, sont, cependant, négligées. En témoigne un rapport, coproduit par la BAD et Cities Alliance, qui souligne notamment le manque de planification dans la construction des villes.

Ce qui se traduit par une multiplication des habitats informels et un service public défaillant, en termes d’accès à l’eau, d’assainissement mais également de santé et d’éducation. Parmi les autres écueils énoncés, l’économie locale très informelle, difficultés pour les autorités à attirer les investissements, le développement ralentis par le manque de moyens financiers et de formation.

L’urgence tient du fait que d’ici à 2030, l’Afrique verra 250 millions de nouveaux urbains. Il importe de ce fait de renforcer les capacités des collectivités territoriales, en leur permettant d’être plus intégrées dans les plans de développement et de mieux saisir les opportunités économiques. Nonobstant les difficultés et écueils, les villes moyennes restent des terres d’accueil.

Synonymes d’opportunités économiques pour beaucoup, elles attirent un grand nombre de migrants et participent à faire vivre près de 80 % de la population qui n’habite pas dans des métropoles. Les résolutions portent sur les mécanismes de résorption des difficultés d’urbanisation maîtrisée des villes.

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50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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Afrique

RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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Accusé de racisme, Kaïs SAIED se dit à la hâte “africain et fier de l’être”

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Deux semaines après son discours dénonçant l’arrivée de «hordes de migrants» subsahariens clandestins en Tunisie, le président Kaïs Saïed a reçu Umaro Sissoco EMBALO, le chef d’État bissau-guinéen et président de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Selon le Chef de l’État tunisien qui dément tout propos raciste, son message avait pour seul objectif de faire appliquer la loi concernant les étrangers en situation irrégulière dans le pays. «Je suis contre la traite des êtres humains, des africains particulièrement, soit en Tunisie, soit ailleurs. Mais cette situation ne peut pas être interprétée par les langues malveillantes de racisme. De quoi ils parlent ? Ils divaguent !», a-t-il déclaré. Pour le président en exercice de la Cédéao qui a justifié sa venue à Tunis par la présence des ressortissants des pays de l’Afrique au sud du Sahara, les propos de son homologue ont été mal interprétés. «Je pense que même les Tunisiens vont comprendre que ses propos qui ont été détournés, ce n’est pas l’esprit, ce n’est pas la logique. Je ne pourrai pas croire que vous, président tunisien, pays de Bourguiba, peut être xénophobe ou raciste. Vous-même, vous êtes Africain… ». Rebondissant aux propos de son homologue, Kaïs Saïed a enchaîné : «Je suis Africain et je suis fière de l’être». Le président bissau-guinéen a assuré s’expliquer sur la situation, qui, selon lui, relèverait plus «d’incompréhensions». «En tant que président de la CEDEAO, je rendis visite au Président Kaïs SAÏED pour m’enquérir de la situation des africains subsahariens en Tunisie. Evoquant la déformation de ses propos, il assura de croire aux valeurs africaines d’union, d’accueil et de respect et les préserver». Pour rappel, le président tunisien avait affirmé, le 21 février, que la présence en Tunisie de «hordes» d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de «violence et de crimes» et relevait d’une «entreprise criminelle» visant à «changer la composition démographique» du pays. Des propos qui susciterent un tollé dans le pays, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne font état, depuis lors, d’une recrudescence des agressions les visant, au point de les faire se précipiter dans les ambassades pour être rapatriées.

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