Éducation
Gabon: le Gouvernement autorise le passage en classe supérieure à partir de 9,5 de moyenne

Le jeudi 12 mai 2022, une note d’information, émanant de la Direction Générale de l’Enseignement Scolaire et Normal (DGESN), a été adressée aux directeurs des académies provinciales et aux chefs d’établissements secondaires, dans laquelle il leur est demandé d’accorder, à titre exceptionnel, le passage en classe supérieure aux élèves dont la moyenne générale de classe est comprise entre 9,5 et 9,99/20.
A travers la note administrative N°000088/MENFC/SG/DGESN/DGA, la directrice générale, Blanche Reine MEBALEY, agit dans un souci de reconnaissance des performances développées par certains élèves tout au long de cette année scolaire.
« Les conseils de classe sont exceptionnellement autorisés à accorder une indulgence à ceux des élèves dont la moyenne annuelle sera comprise entre 9,5 et 9,99, et qui auront fait preuve de fréquentation régulière, de conduite irréprochable et de progrès dans le travail », peut-on lire dans le document.
Pour nombreux, cette décision n’est guère étonnante puisque cela fait des décennies que des apprenants se voient accorder le passage en classe supérieure avec le fameux « 9 fort », considéré, en collégialité et discrétion, lors des conseils de classe organisés par les encadreurs pédagogiques, tout en tenant compte du comportement des élèves. Il en est de même lors des examens de fin d’année, Baccalauréat (BAC) et Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC).
Le souci est que cette note prend « à contre – pied » l’Arrêté N° 0040/MESRSTTENFC du 20 avril 2021, en son article 10 alinéa 1et 2, qui précise que « tout élève ayant obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20 pour tous les niveaux d’un collège ou d’un lycée et le redoublement à tout élève ayant obtenu une moyenne inférieure à 10/20 pour tous les niveaux ». Alors que la volonté affichée, par les pouvoirs publics, est clairement de donner une chance à certains apprenants, d’aucuns estiment que cette décision, au contraire, va ôter aux élèves le goût de l’effort : ces derniers pourraient, désormais, se contenter du minimum. Affaire à suivre !!!!
Éducation
Gabon / Éducation : Pour une fin d’année scolaire en beauté, Le FLUSEN adresse des revendications à Carmelia Ntoutoume Leclerq

En cette fin d’année scolaire 2024/2025, la Fédération des leaders unis des syndicats de l’éducation nationale (FLUSEN) a tenu une déclaration de presse, ce samedi 31 Mai 2025 à Libreville. L’objet de celle-ci était d’adresser à la Ministre d’Etat, en charge de l’éducation nationale, l’ensemble de leurs revendications, dans l’optique de terminer cette année scolaire en beauté, mais également d’assurer de meilleures conditions de travail aux enseignants.
En effet, la principale revendication urgente est celle de la surveillance des examens nationaux qui se pointent à l’horizon. À cet effet, Le FLUSEN exige que les différentes commissions d’examens soient en priorité composées des chargés de cours, du primaire jusqu’au secondaire afin que leurs expertisent soient reconnue à sa juste valeur, « Trop souvent ils sont laissés pour compte au profit des inactifs, ce qui ne pourrait perdurer », a déclaré Raphaël Bombe, président du FLUSEN au micro de nos confrères de Gabonactu.
En outre, par la voix de son président, Le FLUSEN réclame également la régularisation des situations administratives des enseignants et personnels de l’éducation nationale, afin de reconnaître non seulement leurs professionnalismes et leurs engagements dans la formation des élites de demain, « J’invite chaque enseignant victime d’une exclusion injustifiée de le notifier à la fédération qui dressera un rapport détaillé à soumettre au ministre et au Président de la République pour que des mesures correctives soient prises », a-t-il ajouté.
Pour le FLUSEN, l’objectif de cette déclaration était de proposer des solutions à l’État, qui permettront de résoudre les difficultés dont ils font face, tout au long de l’année, dans l’exercice de leurs missions, de proposer la reconvertion des rappels de soldes en attribution des parcelles de terrains viabilisé, et cela dans l’ensemble du pays. Cette procédure pourrait réduire la dette interieur de l’Etat, les tensions budgétaires au Trésor public, ce qui permettra aux enseignants d’avoir des logements dignes de ce nom, pour récompenser le fruits de leurs efforts.
Éducation
Gabon: Sobraga signe une convention de partenariat avec l’ITA

[D]ans le cadre de son accompagnement dans le domaine de l’Education, la Société des Boissons rafraîchissantes du Gabon poursuit son engagement en faveur de la formation et de l’employabilité des jeunes Gabonais. Ce mardi 29 avril 2025, SOBRAGA signe une convention de partenariat avec l’Institut des Techniques Avancées (ITA) à son siège, sis à Owendo, Libreville.
À travers ce partenariat, SOBRAGA premier partenaire de l’État en matière d’emploi industriel au Gabon, renforce son rôle moteur dans le développement des compétences locales et la promotion de l’insertion professionnelle. Ce projet permettra de créer des passerelles concrètes entre la formation académique et le monde de l’entreprise, en offrant aux étudiants de l’ITA des stages professionnels, des formations pratiques et des opportunités d’emploi au sein de ses unités.
Cette initiative s’inscrit pleinement dans la vision de SOBRAGA : soutenir un développement économique durable et inclusif, tout en répondant aux besoins de formation des futures générations de techniciens et d’ingénieurs gabonais.
Éducation
Camélia NTOUTOUME suspend le proviseur du lycée Alexandre-Sambat à cause de NZE SOUALA

[L]e ministère de l’Éducation nationale dirigé par, Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, a pris une décision ferme, ce 13 mars 2025, en suspendant, à titre conservatoire, le proviseur du lycée Alexandre-Sambat de Makokou. Cette sanction fait suite à la diffusion d’une vidéo illustrant l’organisation d’actes politiques au sein de l’établissement par Hercules NZE SOUALA, une personnalité connue pour son engagement politique.
Les événements, qui ont été filmés et largement diffusés sur les réseaux sociaux, ont suscité de vives réactions de la part de l’opinion. Celle-ci , s’est montré choquée par l’immixtion de la politique dans un espace strictement dédié à l’éducation. Une attitude contraire aux conventions de l’Unesco qui l’interdit.
Ces images ont relancé le débat sur la neutralité des institutions scolaires. Cette affaire soulève également des questions plus larges sur la protection des espaces éducatifs contre les influences extérieures. Le ministère a rappelé que les établissements éducatifs doivent rester des lieux apolitiques, consacrés à la formation et à l’épanouissement des jeunes.
La suspension du proviseur vise à mettre en place une enquête approfondie pour déterminer les responsabilités et éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.
Les parents d’élèves et les enseignants ont exprimé leur inquiétude quant à l’impact de tels actes sur le climat scolaire et la mission éducative.
Le ministère a assuré que des mesures supplémentaires seraient prises pour renforcer la vigilance dans les établissements scolaires et garantir leur intégrité. Cette décision marque un rappel fort des valeurs de neutralité et de respect qui doivent prévaloir dans le système éducatif.