Société/Environnement
Gabon /Liberté de la presse: qui serait particulièrement visé par la sortie du Porte-parole du Gouvernement ?

Parfum de désamour entre le gouvernement et la presse. Moins d’une semaine après le ministre de la Communication Pascal HOUANGNI AMBOUROUÉ qui a cru devoir remonter les bretelles au média “Gabon matin”. Lequel a dernièrement publié un dossier de quatre (4) pages sur de présumés cas de disparitions d’enfants. Le tour est revenu ce jeudi 28 avril 2022 à Alain-Claude BILLIE-BY-NZE, de tenir un point-presse de mise en garde contre les « dérives » constatées ces derniers temps dans la presse locale.
Se gardant de citer nommément un média en particulier le porte-parole du gouvernement a cru devoir rappeler à l’entame de son propos, que «depuis 1990, le Gabon, notre pays a fait le choix libre et assumé, du retour à la démocratie multipartite, ce qui induit la liberté d’association, la liberté d’opinion et par conséquent, la liberté d’exprimer ses opinions dans le respect de l’État de droit et de la dignité de la personne humaine».
Alain-Claude BILIE-BY-NZE s’est agacé de ce que «nombre d’acteurs du débat démocratique, parmi lesquels certains journalistes, semblent avoir fait de l’atteinte à la vie privée et à la dignité de la personne humaine leurs fonds de commerce, allant jusqu’à étaler à la une des journaux des injures, des calomnies, des appels à la haine et à la violence, au mépris des dispositions légales en vigueur».
Non sans mettre en garde, que «si le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, dans sa volonté de promouvoir une presse plus libre et plus responsable, a bien voulu décider de dépénaliser les délits de presse, cette dépénalisation ne doit pas être perçue comme une licence». (…) «cette large liberté accordée aux journalistes dans notre pays, semble en effet être mal comprise par certains acteurs».
Conséquence de toutes ces dérives dont la presse locale s’est rendue coupable ces derniers temps, il a alors avertit. «Le gouvernement entend user dorénavant de tous les mécanismes prévus par la loi, afin de faire respecter l’État de droit, de préserver l’intégrité et la dignité des personnes injustement et outrageusement mises en cause».
Sur ce, le membre du gouvernement a annoncé la saisie de la Haute autorité de la communication (Hac) pour les suites à donner, tout en se réservant le droit d’engager toutes autres actions légales, afin de «faire cesser de telles dérives et que force reste à la loi, pour une démocratie digne et apaisée». »
Alain Claude BILLIE-BY-NZE indique clairement que le gouvernement entend faire appliquer le Code de la communication version août 2916 en ces articles 44, 87 et 98 de la loi N° 019/2016 du 09 août 2016 qui traitent de la responsabilité des journalistes, et de l’article 180 de la même loi pour ce qui est de la responsabilité des éditeurs et des imprimeurs.
MEZ
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.