Justice
Gabon: Bertrand ZIBI ABEGHE libre en septembre 2022
Au mois de septembre 2022, Bertrand ZIBI ABEGHE sera de nouveau un homme libre. Accusé d' »instigation à la violence et voies de fait » et » détention illégale d’arme à feu » l’ancien député de Minvoul (département du Haut-Ntem, province du Woleu-Ntem) est écroué dans les geôles de la prison centrale de Libreville depuis septembre 2016.
Bertrand ZIBI ABEGHE recouvrera sa liberté dans les prochains 6 mois. Selon nos informations, cette remise en liberté intervient en dépit de l’extinction du pourvoi en cassation le 4 mars 2021 pour léthargie administrative constatée dans le traitement de cette requête introduite près cette cour par les avocats de l’ancien élu local. L’ex-député du Parti démocratique gabonais (PDG) de Minvoul (département du Haut-Ntem, province du Woleu-Ntem) est écroué dans les geôles de la prison centrale de Libreville, communément appelée « sans-famille ».
Pour rappel, l’ancien député PDG avait démissionné de manière spectaculaire dans son fief politique à Bolossoville en présence d’Ali BONGO ONDIMBA. Une scène qui crééa sa légende dans l’opinion. Mais qui aura surtout valu des inimitiés au désormais ancien élu du parti de masses.
Ancien soutien de Jean PING lors à la présidentielle de 2016, Bertrand ZIBI ABEGHE est accusé d’« instigation aux violences et voies de fait et détention illégale d’armes à feu», dans les tristes événements qui émaillés ledit scrutin. L’ex-député PDG fut condamné en première instance à 6 ans d’emprisonnement ferme. Les avocats de Bertrand ZIBI ABEGHE firent appel de ce jugement à la Cour d’Appel qui confirma le verdict le 1er mars 2021.
Le dossier avait fini par atterrir à la Cour de cassation avant d’être éteint pour manque de diligence de la part de la justice gabonaise.
Excédé par les procédures à répétition, soldées par des jugements « injustes » (sic), Bertrand ZIBI ABEGHE n’a pour autant jamais arrêté de clamer son innocence. Mais à défaut de le prouver devant la justice, l’ancien élu du second siège de Minvoul, à qui il ne reste plus que 10 mois de prison à tirer, devrait bénéficier d’un ordre de mise en liberté (OML) dès septembre 2022. Il aura alors purgé l’intégralité de ses 6 années de prison.
MEZ
Justice
1 509 milliards Fcfa: le prix minimal de la libération de Sylvia et Noureddin BONGO?
Hors des frontières du Gabon, la libération de l’ex-première dame gabonaise, Sylvia BONGO VALENTIN et son fils Noureddin BONGO VALENTIN revient souvent. En effet, à l’occasion de ses déplacements en pays africains, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, aurait été plusieurs fois interrogé sur le du clan BONGO, par ses homologues.
En réponse, le Président de la Transition au Gabon aurait laissé entendre que leur libération aurait un prix. Et au regard des actifs de l’ex-famille présidentielle, qui avoisinerait, suivant des estimations, la somme de 5 milliards de dollars (3 018 milliard de Fcfa), le leader de la Transition gabonaise aurait consenti à laisser la porte ouverte à la libération.
À la seule condition que l’État gabonais récupère au moins la moitié desdits actifs, soit 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de Fcfa), selon le magazine “Afrique intelligence”.
Justice
Exfiltration présumée de Sylvia & Noureddine BONGO de “Sans-famille”: la présidence va-t-elle démentir ou poursuivre Jeune Afrique ?
Dans son article intitulé «Sylvia et Noureddine BONGO transférés de la prison centrale de Libreville vers un «lieu tenu secret», paru le 10 janvier 2024, le média panafricain “Jeune Afrique” a livré une information qui a réveillé les inquiétudes des gabonais.
Reprise sur les réseaux sociaux, et diffusée telle une traînée de poudre, l’information qui aurait été un casse-tête pour le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) aurait été démentie par une source autorisée du palais présidentiel, qui s’est confiée à nos confrères de Gabon média Time (GMT). «C’est faux»! Aurait-elle dit sans plus d’explications. Une affirmation peu suffisante au regard de la gravité de l’information.
La présidence par la voix de son porte-parole ou le CTRI tiendra t-il un communiqué 0040, pour apporter un démenti formel à cette publication ? Ou engagera-t-elle des poursuites contre le magazine, pour avoir diffusé une information visiblement pas vérifiée et qui aurait pu entamer la confiance des gabonais en leur nouvelles autorités ? Peut-on attendre une réaction du gouvernement, par le canal de son porte-parole, Laurence NDONG et pourquoi pas une déclaration du procureur de la République ?
Alors que sur la toile, on évoque une libération datant de 2 semaines, il est désormais plus qu’une nécessité pour les autorités d’apporter la preuve à ce démenti. Laquelle ne saurait être moins qu’une vidéo dévoilant les détenus à la prison centrale. D’autant que le Président de la transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA avait promis aux gabonais une justice pour tous. L’on redoute désormais que la mère et le fils se soient faits la malle à l’instar de l’ex-ministre Lee WHITE, annoncée également par Jeune Afrique, le 13 octobre 2023.
Justice
Gabon: Raymond OBAME SIMA, élu bâtonnier, haut la main
Contesté lors de l’élection de janvier 2023, Maître Raymond OBAME SIMA a été confirmé comme bâtonnier, au terme de l’élection qui s’est tenue ce 27 décembre 2023. Opposé à Jules OBIANG et maître MEVIANE qui s’est désisté à la dernière minute, l’élu, a cumulé en sa faveur 92 voix sur les 104 participants à l’élection, contre 8 pour son challenger.
La confirmation du résultat de ce vote vient confirmer l’ambition des hommes et femmes de ce secteur, d’enrayer les malentendus qui minent leurs activités et de prendre part à son essor. À ce titre a exprimé sa satisfaction, «je suis satisfait du vote, bien plus, de l’engouement entourant ce scrutin. C’est le métier qui en ressort grandi, confirmant surtout l’élection de janvier dernier».
Par ailleurs, a-t-il d’ores et déjà annoncé, des réformes sont en gestation, parmi lesquelles, la mise en place de concours d’accès au métier d’avocat au même titre que les magistrats. Voilà qui devrait mettre terme à la crise qui mettaient les hommes en toges, en désaccord.