Société/Environnement
Arnaque à l’emploi: GSEZ tire la sonnette d’alarme

Le vendredi 25 mars 2022, par voie de presse, la Gabon Special Economic Zone (GSEZ) a fait état de la prolifération de fausses offres d’emploi dans les réseaux sociaux. La compagnie a tenu à rappeler que toutes ses offres d’emploi sont uniquement publiées sur les réseaux officiels et dans le quotidien l’ »Union« .
C’est au moyen d’un visuel, parvenu à notre rédaction, que Gsez a tenu à dénoncer l’attitude de personnes malintentionnées qui proposent de fausses offres d’embauche en son nom, demandant aux postulants de verser des sommes d’argent pour faire valider leurs dossiers. Une véritable escroquerie. Par cette alerte, Gabon Special Economic Zone tient à préciser qu’elle ne se reconnait nullement dans ces offres et décline toute responsabilité au cas où des postulants perdraient leur argent. Les candidatures spontanées peuvent être envoyées à l’adresse suivante : job.rh@arisenet.com.
L’arnaque à l’emploi est devenue un phénomène en vogue dans notre pays. Des individus, se faisant passer pour des recruteurs, créent de faux comptes d’entreprises ayant pignon sur rue, et publient de fausses offres d’emploi. L’objectif étant de soutirer de l’argent au demandeur d’emploi qui commettrait l’imprudence d’en envoyer. Une ancienne victime témoigne : « un jour, je vois une offre d’emploi, publiée dans l’un de mes forums de discussion, émanant, soit – disant, de la société Sinohydro. J’envoie C.V, lettre de motivation et copie du dernier diplôme. Quelques temps plus tard, je reçois une réponse dans laquelle on me dit que mon profil correspond aux attentes de l’emploi mais, pour parachever mon intégration, je dois verser, via Airtel Money, la somme de 25.000 francs CFA pour la mutuelle de santé. Ne comprenant pas comment serait il possible de se faire embaucher sans même passer par un entretien, j’ai arrêté toute démarche avec cette prétendue compagnie ».
En outre, la Gsez, comptant, aujourd’hui, parmi les employeurs les plus importants du pays, appelle à la vigilance de tous face à ces annonces non officielles. « Soyez vigilants », conclut le message de la compagnie, sur le visuel. Qu’on se le tienne pour dit : quand on est demandeur d’emploi, il ne faut pas verser de l’argent pour en trouver. Si on cherche un travail, c’est, justement, parce qu’on n’a pas d’argent !!!!
Faits Divers
Nyanga: Un fantôme tourmente les populations d’Ibinga

Les habitants du quartier Ibanga, situé dans la commune de Tchibanga, vivent dans la tourmente depuis quelques jours. Selon des informations relayées par TV+ Afrique, une présence surnaturelle serait ressentie par certains résidents du quartier, principalement la nuit. Cette situation a provoqué panique et affolement dans la zone.
Le couple Prince et Claudette serait le plus affecté par ces événements étranges. Prince a raconté une expérience choquante, affirmant avoir été bloqué et avoir ressenti la présence de quelqu’un dans la chambre sans voir personne. Selon lui et sa conjointe, le revenant aurait même révélé son identité et affirmé être à la recherche d’une femme du quartier.
Face à ces manifestations inexplicables, Prince et Claudette ont alerté les notables d’Ibinga. Ces derniers ont convoqué la présumée femme recherchée par le spectre, qui a nié toute implication et contesté les accusations.
La chronique continue de faire peur aux habitants de ce quartier, qui restent plongés dans le tourment et l’angoisse face à cette aventure mystérieuse. Les résidents sont inquiets et attendent des solutions pour mettre fin à ces perturbations.
Justice
Oyem : Les 3 meurtriers de « Madame Mauro » condamnés à perpétuité

La Cour d’appel judiciaire d’Oyem a condamné à perpétuité trois individus pour le meurtre de Noëlle ZANG Ondo, communément appelée « Madame Mauro », une femme d’une soixantaine d’années. Les accusés, Simplice ALLOGO ALLOGO alias « Jésus », Juvénal EKOUA MBA alias « Zagalo » et Ludovic BIYOGHE IYOGHE ELLA alias « Ezé », ont été reconnus coupables de ce crime atroce commis le 13 novembre 2020 à Oyem.
Selon les faits, les accusés se sont introduits par le plafond dans la chambre de la victime, l’ont brutalisée, ligotée et bâillonnée pour une somme de 5 000 francs. Les neveux de la victime, présents dans la maison, ont entendu les cris et ont alerté les militaires qui sont intervenus trop tard. Malgré les efforts des secouristes, Madame Mauro est décédée peu après son arrivée à l’hôpital.
La Cour a suivi les réquisitions du procureur général et de l’avocat de la partie civile, condamnant les accusés à perpétuité conformément aux articles 209, 223 et 224 des Codes de procédure pénale gabonais. Cette décision met fin à une affaire qui a traumatisé la communauté locale et rendu justice à la victime et à sa famille.
Société/Environnement
«Retroussons les manches» avec la “Coalition des jeunes patriotes du Gabon,” pour redonner de l’éclat aux quartiers

Libreville semble au coeur de l’attention de nombreux citoyens, qui disent vouloir lui rendre son titre de beauté. Dans l’élan du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (C’BON), qui s’attèle a «donner un nouveau visage à la capitale gabonaise», la « Coalition des jeunes patriotes du Gabon », dans le cadre de son opération «Retroussons les manches», s’emploie à assainir les quartiers. Regroupant une soixantaine d’associations gabonaise, la coalition entend apporter une réponse, une aide aux citoyens, où et quand le besoin est exprimé.

Ce 19 juillet 2025, c’est au travers d’une action citoyenne, au quartier PK12, dans le 6e arrondissement de Libreville, que les jeunes patriotes du Gabon se sont illustrés. Face à la problématique de l’assainissement des zones reculées des quartiers, la Coalition a sollicité de ses membres une intervention au lieu-dit BRC. Avec quelques affiliés, André OBIANG, responsable de la communication de ladite coalition, s’est littéralement retroussé les manches, pour pour apporter un plus à ce quartier, par extension à la commune de Libreville, mieux à la construction d’un meilleur Gabon.
La Coalition des jeunes patriotes du Gabon, qui mène de manière officielle ses activités depuis 2 années maintenant regroupe une soixantaine d’associations et compte un peu plus de 300 membres. Selon André OBIANG, «le but de se réunir en coalition, est de fédérer entre gabonais, pour apporter des solutions, partant de nos ambitions pour notre pays. C’est pourquoi nous avons choisi finir les gabonais. De travailler ensemble. Nous apportons notre aide à la population lorsque le besoin se fait sentir».

Des besoins déjà exprimés par les riverains des quartiers Avéa et Nzeng-Ayong, qui seront les prochaines zones d’intervention. La coalition des jeunes gabonais qui entend mettre l’ensemble de ses compétences au service de la population gabonaise, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle espère voir son action continue et sa zone d’intervention davantage élargie.