Société/Environnement
Moyen Ogooué: la directrice provinciale des TP en liberté provisoire
Le mardi 1er mars 2022, Jeannette IVORA, la directrice provinciale des Travaux publics dans le Moyen-Ogooué, soupçonnée d’être à la tête d’un réseau de détournement de 15 000 litres de carburant, a été libérée, en toute discrétion, de prison, sous caution. D’après l’hebdomadaire “La Cigale enchantée”, qui relate l’affaire dans son numéro 0062, on parle du versement de plusieurs millions de Fcfa.
Dame IVORA n’aura, donc, passé qu’un seul mois en prison. La nouvelle aurait provoqué un tollé général dans le Moyen-Ogooué, d’autant que ceux de ses collaborateurs, qui sont, également, impliqués dans cette affaire, n’ont pas bénéficié de la même largesse. Le dicton soutenant qu’ «il y a les uns et les autres » semble y trouver toute sa signification.
Rappelons que l’affaire a éclaté en février dernier, lors de la découverte de la disparition d’une importante quantité de carburant stockée à la subdivision de Ndjolé, dans le département de l’Abanga-Bigné. Dès les premières heures du constat, Jeannette IVORA et ses collaborateurs avaient été désignés comme étant les principaux suspects.
Un audio contenant une conversation téléphonique entre les responsables des Travaux publics, publié sur les réseaux sociaux, avait permis d’étayer cette théorie, au point que les limiers s’y sont intéressés. D’après les premiers éléments de l’enquête, une partie du carburant mis à la disposition de l’administration était détournée et vendue sur le marché, dans les stations services. L’argent, ensuite, était partagé entre les différents responsables.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.