Société/Environnement
Décès du matricule 0001, Hervé KINGA: “le défunt avait besoin de vous vivant”, le tacle de NDJEGOU MIKALA à PING

Au terme de nombreux appels à la solidarité, demeurés sans réponse, l’activiste Hervé MOMBO KINGA qui a mené son dernier combat contre la mort, ce 7 février 2022 attire soudain l’attention de ceux auprès de qui il a mené bataille. Ceux-là même qui l’ont embrassé un jour, pour lui tourner le dos au moment où il en aurait eu le plus besoin. À l’instar de Jean PING qui semble se plaire définitivement dans sa position de médecin après la mort.
En effet, malgré les moyens financiers dont il dispose, l’ancien leader de l’opposition gabonaise est, semble-t-il, resté de marbre devant les sollicitations de celui que l’on nommait affectueusement “Matricule 001”. Pourtant dès l’annonce de son décès, le candidat malheureux de la présidentielle de 2016 s’est empressé de partager un souvenir avec le défunt.
«La mort des nôtres vient rappeler notre impuissance devant le destin. Hervé MOMBO vient d’être rappelé à Dieu. Je salue le combat courageux qu’il a mené pour le Gabon», tels sont les mots qui accompagnaient cette image pourtant tellement symbolique. Une publication qui a éveillé la colère de certains dont celle de l’activiste gabonais Ferryse NDJEGOU MIKALA, qui n’a pas manqué de s’acharner contre Jean PING.
«Monsieur Jean PING, le défunt aujourd’hui, Hervé MOMBO KINGA avait besoin de vous vivant. Il avait besoin d’être évacué, vous êtes des multimilliardaires arrêtez d’emmerder les gens avec vos conneries. Jean PING tu es assis là à la piscine, Hervé KINGA était à l’hôpital en train de mourir. C’est là où on voulait vous voir», s’est-il insurgé.
Pour l’activiste, il semble désormais clair que dans l’horizon politique gabonais, le soutien est à sens unique. Celui de la population vers les leaders politiques. Mais dans le schéma inverse, les hommes politiques sont très souvent insensibles à l’appel de leurs soutiens.
En témoigne l’exemple de Fefe ONANGA, soutien inconditionnel de Jean PING. Ce dernier qui l’a tout bonnement lâché dans la difficulté et la maladie. Alors qu’il avait tellement perdu sa liberté et sa maison incendiée, pour avoir tenu mordicus dans le camp de l’opposition aux côtés de Jean PING. Avant qu’il ne décide de rallier celui de la majorité, pour avoir été déçu de ce manque de solidarité.
Nécrologie: Hervé Kinga est mort
Publier par Pharel BOUKIKA on 7 février 2022
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Le matricule 001 manquera beaucoup à la résistance gabonaise ©DR
Libreville, le 7 février 2022 (Dépêches 241). Selon plusieurs sources concordantes, l’activiste Hervé Mombo Kinga connu sous les pseudonymes de Maillot jaune ou encore Matricule 0001, est décédé ce lundi à Libreville dès suite d’un accident vasculaire cardiaque. Depuis quelques jours, plusieurs appels aux dons étaient lancés en vue de le soutenir car il était malade.
Combattant de la première heure, activiste émérite surnommée Matricule 001, Hervé Mombo Kinga s’en est allé ce matin au Centre hospitalier universitaire de Libreville (Chul) dans lequel il était interné depuis plusieurs semaines. Il serait décédé des suites d’une maladie, d’un accident vasculaire.
Ce combattant pour la liberté du Gabon qui s’est révélé peu avant l’élection présidentielle de 2016 était connu pour son patriotisme sans faille et son envie infinie de voir le Gabon accéder à la démocratie qu’il considérait emprisonnée par le régime actuel. La prison, il l’aura connu tout au long de ses dernières années de combat pour la liberté. Il sera notamment condamné à 17 mois de prison à « Sans famille » pour avoir selon le régime en place fait l’apologie de la violence pour avoir projeté des vidéos tendant
Avec ce décès, la résistance gabonaise conduite par Jean Ping, perd un de ses plus vaillants combattants. Un combat pour la démocratie et la libération du Gabon qui lui aura finalement tout coûté, sa liberté, son travail, ses activités et maintenant sa vie. Adieu Matricule 0001.
Société/Environnement
La Turquie dote la province de la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW

Après la récente visite officielle du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA en Turquie, plusieurs accords ont été signés entre ces deux pays, afin de renforcer leurs liens diplomatiques. Au cours de ce séjour, un protocole d’accord a été signé à Istanbul, le 6 Août 2025, entre le ministre de l’Accès Universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe TONANGOYE et le PDG du groupe turc Aksa Energy. À cet effet, cette entreprise va doter la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW.
En effet, cet accord a été signé en présence du Chef de l’État lors du Forum d’affaires et d’investissements Turquie–Gabon. L’objet principal de ce partenariat est le financement, la construction, et l’exploitation d’une centrale électrique à gaz d’une capacité de 1 000 MW. Cette infrastructure sera implantée entre Mandji Ndolou et Fougamou, ville situé dans la province de la Ngounié, au sud du pays. Elle va améliorer le réseau énergétique nationale.
Avec cette nouvelle acquisition, le Gabon espère non seulement répondre à la demande croissante en électricité, mais également espère renforcer son attractivité économique en garantissant une alimentation énergétique stable aux investisseurs et à l’ensemble des population du pays.
Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de l’une des feuilles de route du gouvernement, axé sur l’accès à l’eau et à l’électricité, afin de développer le secteur énergétique. Celui-ci reflète la volonté des autorités de faire du Gabon une nation souveraine sur le plan énergétique, à travers des partenariats solides et responsables.
Justice
Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.
Les accusations contre le clan BONGO
Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.
Un système mafieux
BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.
Conséquences et questions en suspens
Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.
Réactions et perspectives d’avenir
Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.