Société/Environnement
MBADINGA MADIYA lance la 1ere édition du “Panier de la ménagère à petits prix” à Libreville

La première édition du « panier de la ménagère à petits prix » s’est ouverte ce mercredi 22 décembre à Libreville. Elle a été officiellement lancée par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises, Hugues Madinga Madiya. Il était accompagné d’autres membres du gouvernement, de madame le Gouverneur de l’Estuaire, Marie- Françoise Dikoumba, en présence des opérateurs économiques et des populations venues nombreuses pour cette foire de solidarité gouvernementale.
Le gouvernement gabonais, par le biais du ministère du Commerce, de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises a initié la foire du « panier de la ménagère à petits prix« . Cette première édition coïncide avec la Journée de la Solidarité. Le lancement de ladite édition répond donc à la question de la lutte contre la vie chère au Gabon. C’est solidaire à ses populations, face à la crise sanitaire, que le gouvernement Ossouka a réagi pour soulager les économiquement faibles en cette fin d’année. Les populations ont pris d’assaut les étalages des opérateurs venus exposer leurs produits.
Le ministre Hugues Mbadinga Madiya reconnait que les conséquences de la crise sanitaire due à la covid-19 se sont traduites par l’augmentation des prix des produits de premières nécessités et de consommations courantes. Le panier de la ménagère s’est par conséquent, fortement amenuisé, souligne t-il.
Aussi, affirme-t-il que pour faire face à cette situation, le gouvernement de la République multiple les initiatives pour amoindrir le pouvoir d’achat des Gabonais. «Cette foire, à la veille des fêtes de fins d’année, offre l’opportunité aux ménages, surtout les plus fragilisés, d’accéder aux produits de grande consommation, à prix réduits, à savoir, l’huile, le sucre, le lait, le riz, le savon, les pâtes alimentaires, les conserves…». Et de préciser que «nous fêtons la journée de solidarité qui marque le lancement de la première édition de cette foire, arrive à point nommé. C’est un signe de la solidarité du gouvernement vis-à-vis de ses populations les plus vulnérables». Pour le ministre MBADINGA MADIYA, cette journée vise à promouvoir l’importance du partage et de la culture de la solidarité pour lutter contre la pauvreté.
Le Représentant de tous les exposants s’est inscrit dans la droite ligne que le ministre en affirmant sa solidarité envers le gouvernement. Il estime d’ailleurs qu’«à l’heure où de fortes tensions du panier de la ménagère deviennent de plus en plus contraignantes pour de nombreux concitoyens face à la crise sanitaire Covid-19 qui perdure, des efforts économiques importants sont demandés aux entreprises locales». Ce rendez-vous revêt pour lui, une importance particulière, non seulement pour des valeurs sociales des entreprises en général et surtout pour tous les exposants partenaires en particulier.
Les opérateurs économiques par la voix de leur représentant, soutiennent cette action du gouvernement qui participe à lutter contre la vie chère et les inégalités sociales. Ces opérateurs économiques qui participent à cette foire du panier de la ménagère à petit prix, se disent “entreprises citoyennes” ou plus précisément « d’exposants citoyens« .
Il faut toutefois rappeler à des fins utiles que c’est en partenariat avec plusieurs entreprises agro-alimentaires que le ministère du Commerce organise cette foire qui se tient du 22 décembre 2021 au 02 janvier 2022 à l’esplanade du Mont de cristal, au centre-ville de la capitale gabonaise.
Société/Environnement
La Turquie dote la province de la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW

Après la récente visite officielle du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA en Turquie, plusieurs accords ont été signés entre ces deux pays, afin de renforcer leurs liens diplomatiques. Au cours de ce séjour, un protocole d’accord a été signé à Istanbul, le 6 Août 2025, entre le ministre de l’Accès Universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe TONANGOYE et le PDG du groupe turc Aksa Energy. À cet effet, cette entreprise va doter la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW.
En effet, cet accord a été signé en présence du Chef de l’État lors du Forum d’affaires et d’investissements Turquie–Gabon. L’objet principal de ce partenariat est le financement, la construction, et l’exploitation d’une centrale électrique à gaz d’une capacité de 1 000 MW. Cette infrastructure sera implantée entre Mandji Ndolou et Fougamou, ville situé dans la province de la Ngounié, au sud du pays. Elle va améliorer le réseau énergétique nationale.
Avec cette nouvelle acquisition, le Gabon espère non seulement répondre à la demande croissante en électricité, mais également espère renforcer son attractivité économique en garantissant une alimentation énergétique stable aux investisseurs et à l’ensemble des population du pays.
Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de l’une des feuilles de route du gouvernement, axé sur l’accès à l’eau et à l’électricité, afin de développer le secteur énergétique. Celui-ci reflète la volonté des autorités de faire du Gabon une nation souveraine sur le plan énergétique, à travers des partenariats solides et responsables.
Justice
Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.
Les accusations contre le clan BONGO
Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.
Un système mafieux
BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.
Conséquences et questions en suspens
Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.
Réactions et perspectives d’avenir
Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.
Société/Environnement
Déficit énergétique: le Gabon s’offre 31 groupes électrogènes supplémentaires

Dans l’optique de renforcer le secteur énergétique du Gabon, le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) a tenu sa promesse faite lors de son allocution il y a quelques mois, avec l’acquisition de 31 groupes électrogènes neuves, qui s’apprête à être réceptionnés au sein de la capitale, puis expédiés dans 18 localités de l’intérieur du pays. Cette opération marque une étape importante qui vient mettre définitivement fin au déficit énergétique que rencontre notre pays.
En effet, le pays a été longtemps confronté à un déficit énergétique quasi permanent. Des localités comme Tchibanga, Mitzic, Minvoul, Koulamoutou, Ndendé, Mayumba et bien d’autres sont directement concernées par cet acte. Composé de 31 groupes électrogènes de marque Caterpillar, accompagnés de transformateurs de puissance et d’appareillages de protection, qui sont des équipements nécessaires pour stabiliser et fiabiliser l’alimentation électrique dans ces localités.
Cette opération s’inscrit dans l’un des engagements d’OLIGUI NGUEMA, faite lors de la transition. En agissant là où l’ancien régime s’est contentés de fausses promesses, le Chef de l’État concrétise la volonté du gouvernement de garantir un développement harmonieux et équitable sur l’ensemble du territoire gabonais.
Pour le Chef du gouvernement, l’objectif est d’améliorer le quotidien des populations, de stimuler l’économie locale en fournissant une énergie fiable et durable. Lors de la Transition, CBON avait procédé à la réception de 14 groupes électrogènes neufs en faveur des populations de l’intérieur du pays, qui sera renforcé par ces nouvelles acquisitions, dans les jours avenir. C’est la preuve que l’accès à l’énergie demeure parmi les priorités du numéro 1 du pays.