Economie
Transgabonaise: la SAG obtient un prêt de 65 milliards de Fcfa de la BDEAC
Le 16 novembre 2021, la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) et la Société autoroutière du Gabon (SAG) ont signé, un accord de prêt de 65 milliards de francs CFA pour le financement du projet de construction du projet routier, la Transgabonaise.
La signature de cet accord de prêt a été actée par le président de la Banque de la BDEAC, Fortunato-Ofa MBO NCHAMA et le directeur général de la Société autoroutière du Gabon (SAG), Selim BEJAOUI.

Selon les sources proches du dossier, ce nouveau financement s’ajoute aux 40 milliards de francs CFA, précédemment octroyés par la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG) à la Société autoroutière du Gabon.
Cet accord de prêt traduit l’engagement de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) à accompagner le développement en matière d’infrastructures.

Prenant la parole après l’échange des parapheurs, le président de la BDEAC, Fortunato-Ofa MBO NCHAMA est revenu sur les termes et les enjeux de ce partenariat avec le Groupe Arise. «Le partenariat entre la BDEAC et le Groupe Arise existe depuis plusieurs années. Notre apport en faveur du Groupe s’élève déjà à quelques 80 milliards de francs CFA. Avec le présent prêt, nous atteindrons un montant total de 145 milliards de francs CFA. A la lumière de ceci, nous pouvons dire clairement que le Groupe Arise est le partenaire privé par excellence de la BDEAC», a –t-il affirmé.
Avant de souligner que, «Si notre soutien à votre Groupe a été aussi constant et intense, c’est parce que vous avez mérité notre confiance. C’est aussi parce que les projets que vous nous soumettez ont pour objet de participer au développement économique du Gabon. En participant à son financement, la BDEAC assume pleinement son rôle de partenaire de référence pour l’intégration sous-régionale».

Quant à Selim BEJAOUI, il est, dans un premier temps revenu sur les fondamentaux du partenariat entre l’Etat gabonais avec la SAG. « La Société autoroutière du Gabon agit depuis 2020, aux côtés de l’Etat Gabonais dans le cadre d’un partenariat public-privé, aux fins de développer le projet stratégique et porteur d’espoirs qu’est la route économique dite Transgabonaise. Un projet qui relie Libreville à Franceville et s’inscrit dans les ambitions du Plan d’accélération de la transformation (PAT), initié par les plus hautes autorités de l’Etat».
Pour répondre à ces objectifs, la SAG a su compter sur un premier partenaire financier gabonais qui est la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon, (BICIG), qui a marqué son intérêt par un prêt signé en 2020. En sus de l’appui financier permanent des actionnaires de la SAG, que sont Arise et Meridiam, il s’agissait dès lors de trouver un nouvel acteur pour compléter les ressources déjà mobilisées, a souligné Selim Bejaoui.
En outre, ce projet national aux résonnances régionales a enregistré le soutien de la BDEAC, dont le Conseil d’Administration a donné un avis favorable pour participer au financement de la période de son développement pour un montant de 65 milliards FCFA.
D’où ses remerciements au président de la BDEAC, ainsi qu’à l’ensemble de ses collaborateurs, qui ont su montrer une écoute, une proactivité et une confiance permanente du premier jour de la mission d’évaluation à ce jour de signature de l’accord de prêt.
Il convient également de noter que malgré les nombreux obstacles causés par la pandémie mondiale depuis plus d’un an et demi, la phase concrète du partenariat a pris une tournure décisive avec le démarrage des travaux de réaménagement entre Nkok au Pk 24 et Nsilé au Pk105, sous l’accélération progressive du constructeur.
«Nous mesurons les enjeux, ainsi que la charge qui nous incombe pour mener à bien ce projet dans les délais impartis et selon les standards internationaux en matière environnementale et technique. Nous sommes désormais complètement armés pour la mise en œuvre de ce projet aux impacts positifs considérables», a conclu Selim BEJAOUI.
Pour la bonne gouverne, longue de 828 km, la Transgabonaise reliera Libreville à Franceville. Cet axe routier fait partie du Plan directeur consensuel de transports en Afrique centrale.
Economie
Transport ferroviaire: SETRAG se dote d’une deuxième machine SMD80, un atout majeur pour l’État et les voyageurs
L’acquisition par SETRAG d’une deuxième machine SMD80, pour un investissement de 5 millions d’euros, représente un tournant décisif pour la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, au bénéfice direct de l’État, des populations et de l’économie nationale.

Pour l’État, un levier stratégique de développement
Cette nouvelle machine permettra d’accélérer le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton, garantissant une sécurité renforcée et une durabilité accrue du réseau.
« Cet investissement illustre clairement la volonté de l’État de sécuriser ses infrastructures stratégiques tout en soutenant la croissance économique du pays, » souligne un représentant du ministère des Transports.
Grâce à une capacité de pose impressionnante de 800 mètres linéaires en seulement 12 heures, la SMD80 réduit d’une année entière le calendrier initial des travaux. Cette rapidité est un atout majeur pour limiter les perturbations et garantir une exploitation fiable du réseau.
Des retombées sociales concrètes
Au-delà de la modernisation, ce projet génère des effets positifs pour les communautés locales, avec la création de 130 emplois directs dans les zones prioritaires d’Alembe et Lopé. « Pour nous, c’est une vraie opportunité : ces embauches locales dynamisent l’économie et renforcent nos compétences techniques, » témoigne un employé de l’entreprise.
Les voyageurs, premiers bénéficiaires
Les usagers du réseau constateront rapidement une amélioration tangible. La nouvelle machine permettra davantage de réduire les risques liés à l’usure des anciennes traverses, ce qui diminue considérablement les incidents. « Avec l’arrivée de cette machine, la ponctualité des trains de voyageurs s’améliora nettement. On est rassuré par cet investissement qui nous permet de voyager sereinement. Setrag est une entreprise fiable et responsable, » confie un voyageur régulier.
Une vision claire pour un réseau compétitif et sûr
Pour les autorités, cet investissement s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation, visant un réseau ferroviaire performant, sécurisé et adapté aux besoins du développement national.
« C’est un engagement fort de SETRAG pour accompagner la croissance du Gabon, » explique un cadre de la société ».
Sécurité renforcée : un enjeu primordial
La progressive élimination des traverses en bois et son remplacement par celles en béton et rail de 60kg , réduit les risques d’accidents. « Nous garantissons ainsi une exploitation en toute sécurité plus sereine et fiable, » assure le responsable sécurité de SETRAG.
La machine, réceptionnée en juin 2025, sera opérationnelle dès la fin septembre. Pendant ce temps, la première SMD80 continue à la gare de Lifouta dans la dernière section de la voie des travaux.
La fin des travaux est prévue pour 2027, avec à la clé un réseau moderne, sécurisé et tourné vers une mobilité durable et inclusive.
En somme, SETRAG confirme son rôle de partenaire engagé au service du Gabon, en mettant la sécurité, l’emploi local et la modernisation des infrastructures au cœur de son action.
Economie
Gabon /Sensibilisation à l’utilisation responsable des ressources: la DGB passe à l’action
Dans le but d’optimiser les dépenses de l’État en matière d’eau et d’électricité, la Direction Générale du Budget (DGB) a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation des agents publics sur l’utilisation responsable de ces ressources vitales. Cette initiative, qui a débuté ce 05 septembre 2025, vise à réduire les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.
Objectifs et enjeux
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les agents publics à l’importance de l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité. En effet, les consommations excessives de ces ressources engendrent des coûts importants pour l’État, qui pourraient être évités grâce à des pratiques plus vertueuses.
Une campagne nationale
La campagne de sensibilisation se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, impliquant ainsi tous les agents publics, quel que soit leur lieu de travail. Cette approche globale permettra de toucher un large public et de maximiser l’impact de la campagne.
Un appel à la responsabilité civique
Le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère, compte sur le sens civique et la responsabilité de tous les agents publics pour le succès de cette opération. Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de son rôle dans la réduction des consommations d’eau et d’électricité.
Des résultats attendus
Grâce à cette campagne, l’État espère réduire significativement les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité. Cela permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer d’autres projets et initiatives prioritaires pour le développement du pays.
En somme, la campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité est une initiative importante qui nécessite la participation active de tous les agents publics. Ensemble, nous pouvons contribuer à une gestion plus efficiente des ressources publiques et à un avenir plus durable pour notre pays.
Economie
Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics
Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.
Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.
Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.
Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.








