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Culture

Gabon: le mariage coutumier, une importance capitale pour nos traditions

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Au Gabon comme dans de nombreux pays africains, il est d’usage de faire un mariage coutumier avant le civil et religieux. Le mariage coutumier a beaucoup d’importance capitale tant elle est la procédure traditionnelle qui implique deux familles et quatre clans. Celle-ci se déroule suivant un certain nombre d’us et coutumes.

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Beaucoup d’importance capitale, avant le civil et religieux car elle dépend des traditions africaines, il s’effectue selon des rituels, scènes, gestes et des codes souvent semblables. Le mariage coutumier est la remise de la dot qui est souvent en numéraire ou en matériel. Celui-ci est une forme d’honneur pour la famille de l’époux envers celle de l’épouse pour l’éducation donnée.

C’est au cours d’une plénière tenue, le 21 décembre 2020, que les députés de l’Assemblée nationale ont adopté la proposition de loi portant reconnaissance légale et fixant le régime juridique du mariage coutumier en République gabonaise. Un pas de géant en dépit de l’examen de la loi par les députés qui doit être encore fait. Le montant de la dot ne devrait pas excéder 1,5 million de francs CFA, sauf cas exceptionnel ou les parties s’entendait pour le fixer. Cette nouvelle loi vient abroger la loi 20/63 du 31 mai 1963 qui interdisait la pratique de la dot.

«La fréquence très élevée des célébrations des mariages coutumiers dans notre pays témoigne de l’intérêt que les Gabonais lui accordent. Cette adhésion massive et populaire oblige le législateur à mettre en place un cadre légal en la matière», a expliqué le sénateur du département de la Bayi-Brikolo, au sud-est du Gabon, Ernest NDASSIGUIKOULA, porteur du projet, lors de son audition le 15 septembre par la Commission des lois, des affaires administratives et des droits de l’Homme de l’Assemblée nationale.

On ne va jamais cesser de le dire «la culture c’est ce qui nous reste lorsqu’on a tout perdu». Le mariage à l’état civil a été imposé par l’occident, donc est plus une consécration de l’administration. Tandis que le mariage coutumier, lui, constitue notre spécificité, notre civilisation, donc d’une importance capitale.

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Culture

La Conférence des auteurs: l’ambassade du Gabon ouvre ses portes aux passionnés de littérature africaine 

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Le 27 avril 2024, les amoureux de littérature et d’écriture africaine et afro caribéenne ont honoré à la conférence des Auteurs, qui s’est tenue à l’ambassade du Gabon en France. Cette première édition, organisée par l’association Ozouaki, a été particulièrement enrichissante. 

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Sur place, les participants ont pris part à des ateliers captivants, qui les a plongés dans la diversité de la littérature africaine. L’occasion pour ces amoureux du livre, d’échanger avec les professionnels de l’industrie littéraire, présents lors de cette rencontre. 

Si ces retrouvailles ont été l’occasion de valoriser la richesse culturelle de l’Afrique subsaharienne et de mettre en lumière ses auteurs. Elle a également été le lieu pour les organisateurs de cet événement, d’adresser leur gratitude à l’ambassadeur du Gabon en France, Marie Edith TASSYLA DOUMBENENY d’avoir ouvert les portes de l’ambassade pour abriter cette rencontre exceptionnelle. 

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Musique

Gabon: Emma’a et Alzheimer

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Défaut de communication, immaturité ou simplement manque de professionnalisme, l’artiste Emma’a a accumulé des “bourdes” qui lui ont valu les critiques des internautes gabonais. La joie partagée de son succès aura été de courte durée, car au lendemain de son récompense au primud, comme “meilleure artiste d’Afrique centrale ”, la jeune chanteuse, a pour ainsi dire “snobé” la communauté et le pays qui l’ont porté jusqu’à ses premiers succès. 

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Pour ainsi dire, invitée sur le plateau de la radio ivoirienne “Liferadio”, l’étudiante a été interrogée sur les raisons qui guident sa volonté de s’installer en Côte d’Ivoire. Simulant un accent ivoirien, a elle admis que, la musique, au Gabon, ne nourrit pas son homme. Selon elle, «le Gabon est recroquevillé sur lui-même au niveau musical (et tout). En vérité quand tį u es au Gabon, que tu commences à buy (avoir du succès) il faut vraiment sortir. C’est important, pour chercher des opportunités». Des opportunités qu’elle estime plus nombreuses en Côte d’Ivoire. 

Pour les internautes et fans de l’artiste, ces mots sonnent comme un dédain, pour les gabonais qui ont soutenu jusqu’ici sa carrière, notamment sur les réseaux sociaux où ses titres étaient repris en boucle pour des “challenges”. Lui donnant ainsi «une visibilité énorme, parce que les gabonais ont mis “les organes” sur sa musique», rappelle un activiste déçu. 

Le témoignage selon d’autres de l’ingratitude de l’artiste. Qui, non contente du soutien de ses compatriotes, «snobe», ceux là même qui la portent lors de ses sorties à l’international et lui apportent leurs votes lors des compétitions. «Ce ne sont pas les ivoiriens qui ont voté pour toi lors du Primud, ce sont les gabonais». Ce, sans compter les mots qu’elle a eu à l’endroit de son ex- producteur, celui qu’elle disait être «le père que Dieu m’a donné». 

Pour rappel, à la méconnaissance de la jeune artiste, peut-être, le Gabon abrite des artistes de renom, des icônes, qui n’ont pas eu besoin de sortir pour “buy”. L’on côté encore à travers l’Afrique, Oliver NGOMA, Vickos Eckondo, Patience Dabany, Mackjoss, Shan’l la Kinda qui a été plusieurs fois primée à travers le continent. Pour ne citer que ceux-là. 

Piquée par les réactions des internautes qui ne sont pas allés de main morte, Emma’a a tenté de rectifier le tir, en invitant ses concitoyens à la prendre «comme une petite soeur». Lors d’une autre émission radio, où elle a reconnu s’être «mal exprimée» et avoir été «mal comprise», la jeune femme a dit son amour pour son pays en exécutant quelques passages de l’hymne national, la Concorde. 

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Musique

Primud 2023: “on l’a eu”, Emma’a sacrée meilleure artiste d’Afrique centrale

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Succédant à Shan’l “la kinda” sur le tableau des gabonais ayant remporté ce trophée, Emma’a a été honorée, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, du prix de la meilleure artiste de l’Afrique centrale. Nominée à plusieurs reprises pour des prix de différents ordres, ce 19 novembre 2023, elle a raflé devant les artistes de renom tels que Ya Levis, Extra Musica Nouvel Horizon, Afara Tsena, Innoss’B, Blanche Bailly, Krys M, KO-C, Mimie et Phill Bill.

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De bonne augure pour sa carrière en pleine ascension, alors que la jeune chanteuse gabonaise a sorti son premier EP quelques jours plus tôt. «C’est mon premier prix, c’est ma première fois au Primud, J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont cru en moi, qui croient en moi depuis le début. J’aimerai remercier toutes les personnes qui ont voté pour moi. Tous ces fans, toutes ces personnes que je connais pas qui me soutiennent de près comme de loin. J’aimerai remercier les gens de l’ombre, toute mon équipe», rapporte nos confrères de “Stars 241”. 

À ses fans, toutes ces personnes qu’elle ne connait pas, mais qui lui ont apporté la force pour y arriver, l’artiste les a associé à sa victoire sans en oublier un seul. «On l’a eu. Tous ensemble ! Merci à tous,ce trophée est à nous tous !», a-t-elle adressé avec reconnaissance sur Facebook, à leur endroit. Une fierté nationale, que les gabonais espèrent voir se réitérer à d’autres occasions. 

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