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Politique

Féfé ONANGA: “en étant dans l’opposition, on ne fait pas de bien à la population”

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C’est une nouvelle victoire qu’ Ali BONGO ONDIMBA (ABO) a ajouté à son tableau de chasse ce 06 août 2021 avec le retour président du Mouvement populaire des radicaux de Félicien ONANGA dit Féfé ONANGA dans les rangs du parti démocratique gabonais (PDG). Encore un des soutiens les plus importants de la galaxie PING qui quitte officiellement le navire, fragilisant un peu plus le camp de l’opposition, à l’approche des échéances présidentielles. Une décision prise «dans l’intérêt supérieur de la Nation et pour le bien-être des populations», a indiqué le leader port-gentillais âgé de 68 ans, lors de sa déclaration ce jour à Libreville, mais qui s’inscrit dans une logique d’isolement politique du chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), Jean PING, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, qui pourrait ne plus être que l’ombre de lui-même en 2023.

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D’abord René NDEMEZO’O OBIANG, le 3 avril dernier, puis cela a été le tour de Frédéric MASSAVALA MABOUMBA le 21 mai, deux mois avant que Dr Armand Alex MAKOUAKA du parti des sociaux démocrates (PSD) ne leur emboîte le pas. À ce jour, de nombreux responsables des partis ont répondu de manière favorable à l’appel au retour d’Ali BONGO, dont le chapelet n’est pas prêt de s’arrêter. Si dans le sillage politique gabonais, nombreux y voient un mini séisme qui mine l’opposition en faveur de la majorité présidentielle, l’ancien fervent soldat de Jean PING, Féfé ONANGA, lui joue plutôt la carte du madrilène : celle de la réalpolitique.

«En étant dans l’opposition, on ne fait pas de bien à la population», a argué le nouvel adhérent de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE).

Avant d’ajouter, «moi en tant qu’ancien pdgiste, je viens faire des propositions au chef d’État. Nous allons partir dans la majorité présidentielle pas pour être comme spectateurs, mais pour être des acteurs. Et nous devons faire des propositions parce que nous sommes proches des populations. On va leur dire ce que l’on pense».

Ping incapable de mettre Féfé ONANGA “à l’abri du besoin et de la peur”

L’explicitation de ce revirement spectaculaire pourrait se trouver dans l’incapacité de l’homme fort d’Omboué à rassurer ses troupes. En effet selon les hebdomadaires « L’Aube » (344) et “Echos du Nord” (N 740) après avoir plusieurs fois été victime d’emprisonnement, menace et a même vu son quartier général, mis en ruine à cause de son activisme pour Jean PING. Qui, l’aurait purement et simplement «abandonné» alors quand 2020, Féfé ONANGA sollicitait de l’aide pour pouvoir accéder à des soins de qualité, alors que son état de santé devenait critique. C’est ce dernier aspect qui pourrait justifier d’ailleurs sa décision de se rapprocher d’Ali BONGO. Une assertion que partagerait également Georges MPAGA, acteur de la société civile.

«Je connais parfaitement Féfé depuis l’âge de 15 ans. Je me suis entretenu avec lui pendant plusieurs séances ces deux derniers mois, je puis vous dire que Féfé est dans un état sanitaire critique. Son obsession est d’aller se faire soigner à l’étranger. Son rapprochement avec Ali BONGO vise en premier lieu cet objectif».

Pendant ce temps, de l’autre côté du mur, des volontaires ne se font pas si hésitant que ça tandis que d’autres maintiennent le doute sur leur retour au parti au pouvoir. Selon une source bien introduite à la CNR, l’atmosphère se fait de plus en plus pesante. Beaucoup de partis politiques ne seraient plus en odeur de sainteté avec Jean PING. Se sentant fourvoyés et abusés par une logique de « Résistance » stérile. Nombreux sont ceux tapis dans l’ombre qui se disent prêts, avec fracas, à rejoindre le camp d’en face, comme réponse à l’immobilisme observé depuis 2016. Ralliement qui ne pourra se faire que sous certaines conditions: un poste juteux ou une grosse enveloppe. Des démarches auraient déjà été entamées. Sans surprise, cette victoire par l’usure explique logiquement la rencontre entre le dernier premier ministre d’Omar BONGO ONDIMBA, Jean EYEGHE NDONG et ABO le 09 juin 2021.

Mais, après 8 années passées dans l’opposition radicale, Féfé ONANGA, ancien homme lige de la Coalition et de l’opposition dite radicale dans la commune de Port-Gentil, qui sans cesse, attaquait vertement son nouvel allié en des termes peu élogieux , signe son come-back «à la maison mère», où il a fait 43 ans. Un retour déjà salué par des personnalités politiques de la province de l’Ogooué-maritime dont Jean-Fidèle OTANDAULT, député du 2e arrondissement de la commune de Port-Gentil, qui a indiqué que «c’est par un grand bonjour que je salue le retour de Féfé à la maison». Mais aussi Gabriel TCHANGO, maire de la ville.

Des revirements politiques qui pourraient assurer Ali BONGO d’une victoire écrasante en 2023, à l’instar de ses homologues Alassane OUATTARA, Patrice TALON, Dénis SASSOU NGUESSO pour ne citer que ceux-là. Car, dans le camp d’en face déjà fragilisé, aucun adversaire ne semble faire le poids face à un PDG qui se consolide. Qu’il s’agisse d’ Alexandre BARRO CHAMBRIER, Guy NZOUBA NDAMA qui a déclaré sans ambages et sans détour, «si demain, je vous le dis, on me dit que le président de la République aimerait me rencontrer, j’irai le rencontrer». Ou encore Jean PING, qui a largement perdu de sa popularité et qui par ailleurs du haut de ses 81 ans serait trop âgé pour prétendre conduire un septennat à terme.

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Politique

Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

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Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

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Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.

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Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

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Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.

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Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.

Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.

Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.

Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.

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Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

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Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG). 

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Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on. 

Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors. 

À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre. 

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