Société/Environnement
StartUp challenge: Moov Africa-Gabon Telecom lance la 2e phase du concours, dite “d’accompagnement”

Ce 14 juillet 2021, Moov Africa-Gabon Telecom a initié la seconde phase de son StartUp challenge. Celle de la Masterclass, placée sous le thème de “l’intégration aux concepts DevSecOps (Développement sécurité et opérations) dans les cycles de développement des projets technologiques”, et qui devra fournir aux 10 finalistes des outils qui leur permettront d’améliorer la présentation de leurs projets.

Ainsi, pendant 8 semaines, les challengers finalistes seront accompagnés par les experts, qui leur dispenseront un accompagnement dans les domaines juridique, marketing, digital, financier et sécurité entre autres. Et pour cette première journée c’est « BS Gabon », partenaire historique du fournisseur internet, par ailleurs partenaire dans le cadre dudit challenge qui a abrité les formations autour des systèmes informatiques et de la cybersécurité.
«Il avait été convenu qu’au terme de la sélection des 10 finalistes, il devrait y avoir 8 semaines d’accompagnement [qui] se composent d’ateliers aussi bien collectifs, que d’entretiens coachs/finalistes. Aujourd’hui, nous sommes à BS Gabon qui nous accueille pour un atelier collectif sur tout ce qui concerne le système informatique et la cybersecurité», a rappelé Léa SEKY OLOUNA, responsable du programme Startup Challenge chez Moov Africa-Gabon Telecom.
Pour sa part, BS Gabon se dit prêt à «accompagner toute entreprise dans le cadre de ce partenariat», rassure le directeur général adjoint de l’entreprise, Rachid BOURIG. Et plus particulièrement ces startups. Dont «60% disparaissent 6 mois après une cyber-attaque» suivant les chiffres d’un rapport d’Interpol de 2020, indique par ailleurs, Joseph NGUANGUE, expert en cybersécurité chez BS Gabon.
Engagée d’honorer à sa responsabilité sociétale, et d’accompagner le développement des nouvelles technologies, l’entreprise fournisseur de services Internet, va accompagner ses challengers jusqu’à la grande finale de cette compétition. Qui verra 3 lauréats se partager la somme de 20 millions de Fcfa, dont 10 millions de Fcfa pour le 1er prix, 6 millions de Fcfa pour le second et 4 millions de Fcfa pour l’occupant de la 3e marche du podium.
Faits Divers
Zita OLIGUI aux côtés de la famille de « la petite Esther »

La Première Dame du Gabon, Zita OLIGUI NGUEMA, a rendu une visite de compassion à la famille de la petite Esther Ludivine MOUSSAVOU EYANG MBA, victime d’un crime odieux. Lors de cette rencontre, elle a exprimé sa profonde sympathie et son soutien indéfectible aux parents de la victime.

« En tant que mère, j’ai tenu à être aux côtés de ses parents pour leur exprimer ma profonde compassion et leur assurer mon soutien« , a-t-elle déclaré. Réaffirmé sa volonté que justice soit rendue dans toute sa vérité et sa rigueur.
Elle a souligné l’importance de protéger les enfants et de prendre des mesures pour prévenir de tels actes. « Protéger nos enfants est une responsabilité collective. Nous devons agir ensemble pour préserver notre humanité et défendre l’avenir de notre pays« , a-t-elle ajouté.
La Première Dame a conclu en exprimant sa tristesse et sa solidarité envers la famille de la victime. «Ma petite Esther, ton nom restera à jamais gravé dans nos cœurs», a-t-elle dit. Cette visite est un signe de son engagement à soutenir les familles touchées par de tels drames et à promouvoir la protection des enfants au Gabon.
Société/Environnement
La Turquie dote la province de la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW

Après la récente visite officielle du Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA en Turquie, plusieurs accords ont été signés entre ces deux pays, afin de renforcer leurs liens diplomatiques. Au cours de ce séjour, un protocole d’accord a été signé à Istanbul, le 6 Août 2025, entre le ministre de l’Accès Universel à l’Eau et à l’Énergie, Philippe TONANGOYE et le PDG du groupe turc Aksa Energy. À cet effet, cette entreprise va doter la Ngounié d’une centrale à gaz de 1000 MW.
En effet, cet accord a été signé en présence du Chef de l’État lors du Forum d’affaires et d’investissements Turquie–Gabon. L’objet principal de ce partenariat est le financement, la construction, et l’exploitation d’une centrale électrique à gaz d’une capacité de 1 000 MW. Cette infrastructure sera implantée entre Mandji Ndolou et Fougamou, ville situé dans la province de la Ngounié, au sud du pays. Elle va améliorer le réseau énergétique nationale.
Avec cette nouvelle acquisition, le Gabon espère non seulement répondre à la demande croissante en électricité, mais également espère renforcer son attractivité économique en garantissant une alimentation énergétique stable aux investisseurs et à l’ensemble des population du pays.
Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de l’une des feuilles de route du gouvernement, axé sur l’accès à l’eau et à l’électricité, afin de développer le secteur énergétique. Celui-ci reflète la volonté des autorités de faire du Gabon une nation souveraine sur le plan énergétique, à travers des partenariats solides et responsables.
Justice
Nourredine BONGO, Ian Ghislain NGOULOU, Brice LACCRUCHE ALIHANGA désigne ses bourreaux

L‘ancien directeur de cabinet d’Ali BONGO ONDIMBA, Brice LACCRUCHE ALIHANGA, a récemment accordé une interview émouvante et dérangeante à TV5Monde. Il y décrit ses quatre années de détention dans des conditions inhumaines, qualifiant cette période d’« enfer organisé ». Selon lui, sa détention était une « exécution lente et froide d’un adversaire devenu gênant pour le système » orchestrée par le clan BONGO, plus précisément Nourredine BONGO VALENTIN et son bras droit Ian Ghislain NGOULOU.
Les accusations contre le clan BONGO
Brice LACCRUCHE ALIHANGA accuse le duo Nourredine BONGO / Ian Ghislain NGOULOU d’avoir orchestré une campagne de répression visant à l’effacer du paysage politique. Il relate une visite de Ian Ghislain NGOULOU en prison, où celui-ci lui aurait dit qu’il portait ses vêtements, vivait chez lui et qu’il serait condamné à 25 ou 30 ans de prison après les élections. Cette déclaration illustre, selon lui, la logique d’un pouvoir qui confondait rivalité politique et anéantissement physique.
Un système mafieux
BLA comme ceux qui l’affectionnait a qualifié le système BONGO-VALENTIN de « mafia » ou de « cartel », où la loyauté absolue était exigée et la dissidence condamnée. Il affirme que sa chute n’était pas liée à des erreurs de gestion ou à une rupture politique, mais relevait d’une stratégie planifiée pour neutraliser toute concurrence à la montée au pouvoir de Nourredine BONGO VALENTIN.
Conséquences et questions en suspens
Ce témoignage soulève des questions fondamentales sur la justice et la démocratie au Gabon. Si les méthodes décrites par LACCRUCHE ALIHANGA sont avérées, elles révèlent l’existence d’un État parallèle où règlements de comptes, humiliations personnelles et instrumentalisations de la justice dictent les règles du jeu politique. Aujourd’hui, le Gabon est face à son histoire et la question de savoir si la vérité finira par triompher d’un système bâti sur la peur, le silence et la répression reste en suspens.
Réactions et perspectives d’avenir
Brice LACCRUCHE ALIHANGA a changé de camp tout comme le pouvoir a changé d’épaule depuis la chute de son bourreau. Aujourd’hui, il soutient l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), parti du président Brice OLIGUI NGUEMA, par ailleurs tombeur d’Ali BONGO. Il espère contribuer à un changement réel au Gabon en dénonçant les mécanismes de l’ancien régime et en soutenant une justice équitable. Son témoignage pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays, notamment à quelques semaines des élections législatives et locales.