Société/Environnement
Gabon /Exploitation forestière illégale: selon EIA, PING et Estelle ONDO seraient impliqués
Une récente enquête de Gabon 24, autour de l’exploitation forestière illégale sur le territoire gabonais, prospère générant d’énormes revenus qui profitent à des entreprises chinoises implantées au Gabon, dont le groupe Dejia et l’entreprise Wan Chuan Timber SARL (WCTS). Toutes deux auraient reconnu avoir déboursé de grosses sommes d’argent pour s’octroyer un gage d’impunité contre leurs actes pourtant en violation des textes de loi. Ainsi, agents publics du ministère des eaux et forêts, des forces de l’ordre ou encore des autorités et personnalités publiques, dont Jean PING et Estelle ONDO, nommément désignés par les trafiquant se seraient remplis des poches au détriment des caisses de l’État qui perd chaque année près de 2 milliards de Fcfa, en raison de l’exploitation forestière illégale.
En 2017, Environnemental international agency (EIA) a ouvert une enquête sur le trafic de bois, pour laquelle il va recueillir, en caméra cachée, de nombreux témoignages d’exploitants forestiers sur la corruption mise en place au Gabon. Sans tabou, ni aucune crainte d’être «pris», ces derniers passent à table, mettant à la lumière les méthodes qu’ils emploient et les sommes engagées pour être dans les petits papiers des autorités locales et ministérielles. Dont ils révèlent aisément les identités, sans langue de bois.
«Ici, à moins que vous ne violiez la loi, la plupart des problèmes peuvent être réglés en payant de l’argent», s’amuse un responsable du wcts. Et de l’argent Jean PING en aurait vu passer abondamment, pour le financement de sa campagne présidentielle en 2016, en échange de l’octroi de quelques permis forestiers à son neveu Xu Gong De, leader de la communauté chinoise au Gabon, par ailleurs responsable du groupe Dejia, impliqué dans le scandale du bois illégal. Un représentant de l’entreprise forestière Sino-Congo forêt (Sicofor) filiale du groupe Dejia, l’a d’ailleurs affirmé «oui, Jean [PING] reçoit son argent], car, poursuit-il parlant de Xu Gong De, «il paye pour tout».
Et si 800 000 Fcfa suffisent à aiguiser l’appétit de certains agents publics, d’autres dont le gouverneur ou la ministre de l’Economie forestière de l’époque, l’honorable Estelle ONDO auraient un appétit «très grand». À la société de sciage de Moanda, où l’on affirme que «nous surexploitons, mais nous nous occupons des administrations», le représentant de l’entreprise ajouté que le minimum à condition de connaître les officiels, c’est «5 millions de Fcfa». De haut en bas de la hiérarchie «ils en prennent tous» de l’argent, le gouverneur «il le fait très souvent, la ministre pas trop souvent», confia-t-il.
S’agissant des sommes, «le montant du gouverneur n’est pas énorme, le gros vient de la demande de la ministre (…) L’excuse est presque directe: la ministre dit à ses gens de nous dire qu’il va y avoir des activités, et que cela nécessite beaucoup d’argent, nous devrons donc donner. (…) Entre tous les départements, le ministère des Eaux et forêts prendra à lui seul chaque année au moins 16 à 25 millions de Fcfa». Le minimum à payer dit-il pour «maintenir la relation».
L’enquête qui a dévoilé l’existence d’une activité illicite qui génère pour l’État gabonais une perte de près de 200 milliards, a mis en lumière une vaste étendue du réseau de corruption au sein de l’administration des Eaux et forêts et des autorités locales. Ainsi, qu’ils soient responsables ministériels, des chefs locaux, gouverneurs de province ou agents des forces armées, tous percevraient de l’argent, ternissant ainsi la réputation du bois gabonais, désormais qualifié de «bois sale».
Société/Environnement
Les élèves du Centre de Formation Technique d’Owendo en Immersion dans les Ateliers DMAT de la SETRAG
En fin de cycle de formation en QHSE, ils sont venus s’imprégner des réalités de terrain dans les ateliers de la direction de matériels de la Société d’Exploitation du Transgabonais (Setrag). Cette visite guidée conduite par l’ingénieur sécurité BOUSSOUGOU Mombo de la direction du matériels roulants a débuté par une séance d’induction aux règles de sécurité à observer au sein de l’entreprise qui sont un rappel des consignes à respecter lorsque l’on doit s’émouvoir dans cette emprise industrielle. Puis les apprenants ont débuté la visite proprement dite par l’atelier de maintenance préventive des locomotives avant d’enjamber celle du conditionnement des voitures à voyageurs.
Il faut entendre par-là que c’est dans ces lieux que se font le dépôt des locomotives pour les entretiens de vidange, le contrôle de freins, des essieux de secours etc. Dans ces deux ateliers, les stagiaires du Centre de Formation Professionnelle d’Owendo se sont informés des dispositions sécuritaires, hygiéniques, qualitatives et environnementales adoptées par la Setrag pour le bon fonctionnement de ses locomotives et de ses voitures.
Les visiteurs qui avaient soif de la connaissance se sont ensuite vus présenter les installations fixes qui sont des installations comprennant les éléments d’infrastructure du réseau ferroviaire permettant la circulation des trains , leur approvisionnement en énergie et leur sécurité de circulation .
A ses hôtes, l’ingénieur en sécurité a conseillé « d’être attentifs, concentrés et focaliser sur l’essentiel de sa tâche et de travailler en toute sécurité ». Cette visite qui a duré une heure et demi s’est achevée dans la salle de réunion de la DMAT par un débriefing.
Il faut rappeler que le concept QHSE est un domaine d’expertise ayant pour intérêt de faire respecter des normes et règlementations précises au sein d’une structure. Les futures responsables qualité, hygiène, sécurité, environnement qui sont aujourd’hui formés par le CFT d’Owendo seront chargés au sein de leurs entreprises de concevoir, mettre en place et suivre les politiques et les processus visant à garantir la santé et la sécurité au travail sur leurs sites respectifs.
Et pour les préparer à cette échéance cruciale, le directeur du Centre de Formation Technique d’Owendo, Steeve Kendja n’a jugé mieux que de solliciter la Setrag, entreprise citoyenne connue pour son leadership industriel et de son employabilité de jeunes pour cette immersion en milieu professionnel.
Société/Environnement
Restitution officielle du rond-point d’Acaé: le ressenti mi-figue mi-raisin des Librevillois
Ce 22 décembre 2024, le Président de la Transition (PRT), Chef de l’État, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a procédé à la restitution du rond-point d’Acaé, Baptisé Jean François Aveyra, sis à Ozoungue dans le 5e arrondissement de la capitale. Si cet ouvrage de qualité témoigne de la volonté des hautes autorités, en tête desquelles, le PRT, qui a à cœur le bien être des populations, il n’en demeure pas moins le développement ne s’accompagne pas que des applaudissements. Et souvent est susceptible de créer des grincements de dents.
Réalisé par le société gabonaise « Mika services » et exécuté sur une période de 9 mois par une main d’œuvre locale à 90 %, le projet Acaé vise à moderniser et rendre plus fonctionnel ledit carrefour tout en intégrant des solutions durables et des aménagements adaptés aux besoins des usagers. Déjà, lors de sa réception le 6 avril dernier devant le ministre des Travaux publics, le général Flavien NZENGUI NZOUNDOU, le président directeur général (PDG) du groupe, Alain-Claude KOUAKOUA (ACK) a relevé, qu’outre la réfection en béton du rond-point, Mika service a aménagé un jardin avec des arbres, du gazon, des bancs publics, des lampadaires, des panneaux de signalisations, un parking municipal et des espaces pour des activés physiques et sportives en plein air.
«Vous pouvez venir, vous garer au parking, faire votre footing tout au long de la voie balisée, faire votre fitness en toute sécurité»,. a-t-il indiqué.
Si la longue attente des riverains trouve satisfaction ce jour grâce à ce joyaux urbain qui répond désormais aux normes internationales, le ressenti mi-figue, mi-raisin des librevillois laisse pourtant un goût d’inachevé. Le « rétrécissement de la voie et la création d’un feux tricolores», voilà ce qui exaspère véritablement les transporteurs urbains et les automobilistes voulant rallier la commune d’Owendo aux risques d’y croiser des embouteillages longs de plusieurs heures. Tout comme la commune d’akanda, ce malaise ravive la nécessité de la création rapide d’une voie autre permettant de ralier Owendo en toute fluidité.
Conscients de la situation les autorités de Transition, envisage ainsi désenclaver Owendo du reste du pays. Le Conseil des ministres du 19 février dernier a approuvé la passation, par entente directe, du contrat de Partenariat public-privé (PPP) relatif au développement d’une route en 2×2 voies reliant Owendo à la Route nationale 1. Le 26 juin, le Président de la Transition a lancé les travaux de ladite autoroute de contournement dans cette zone nord du Grand Libreville. Elle permettra ainsi de déboucher aux quartiers Bikélé, Nkok et Owendo. Donc chers automobilistes encore un peu de patience…
Société/Environnement
« Noël enchanté »: 20.000 enfants défavorisés impactés par l’humanisme du couple Présidentiel
Le couple présidentiel, Brice Clotaire OLIGUI et son épouse Zita OLIGUI NGUEMA, ont procédé ce vendredi 20 décembre 2024 à la distribution de cadeaux aux enfants issus des familles défavorisées du pays.
Placée sous le thème « Noël enchanté », cette cérémonie emprunte de solidarité a été l’occasion pour le couple présidentiel gabonais de témoigner leur engagement en faveur de l’inclusion et du soutien aux plus vulnérables à travers la distribution de cadeaux et des moments de partage. Le but étant de donner du sourire à ces enfants.
Initiée dans les 9 provinces du pays, cette initiative concerne les enfants résidents des centres d’accueil et ceux issus des familles vivant avec un handicap. Il s’agit de près de 300 enfants de la province de l’Estuaire pour un total de 20 000 enfants recensés sur toute l’étendue du territoire.