Société/Environnement
Gabon /Altercations du 18 février: La version officielle des Forces de l’ordre
C’est au travers d’un communiqué, effectué le 18 février 2021, que le Général de brigade et chef des forces de police nationale, Serge Hervé NGOMA, est revenu sur les altercations ayant entraîné le décès de 2 gabonais la veille. Découvrez ci-dessous l’intégralité de son allocution.
«Le jeudi 18 février à 20h30 dans les villes de Libreville, Port-Gentil, Lambaréné, Mouila et Oyem, plusieurs groupes de personnes ont violé simultanément le couvre-feu mis en place pour protéger la population contre la pandémie de Covid-19. Ces personnes, dont certaines étaient manifestement surexcitées, ont dressé des barricades sur la voie publique avec des pneus brûlés, des poubelles et toutes sortes d’objets, entravant ainsi la circulation. Ces agissements sont une violation flagrante du couvre-feu mis en place et engendre de ce fait un trouble manifeste à l’ordre public.
S’agissant de Libreville, les heurts les plus violents ont été enregistrés dans les quartiers des PK et Beau séjour. Alertées par les habitants, les forces de l’ordre se sont aussitôt rendues sur les lieux des infractions.
Les personnes qui ont violé le couvre-feu et dressé des barricades sur la voie publique ont accueilli les forces de l’ordre par des jets de pierre, des cocktails molotov ou encore de barres de fer.
Ces guet-apens coordonnés ont entraîné des blessures chez plusieurs membres des équipes d’intervention des forces de l’ordre.
Dans des circonstances non encore élucidées, deux personnes parmi les contrevenants à Libreville ont subi des blessures par balle et ont succombé à ces dernières.
Au nom des forces de défense et de sécurité, j’adresse mes plus sincères condoléances aux familles des deux défunts. Aussitôt, une enquête administrative a été ouverte. Celle-ci est actuellement en cours. S’il s’avère que des fautes ont été commises, ce qui reste à démontrer, elles seront, suivant les lois et règlements, sanctionnées.
Les forces de l’ordre constatent avec regret une multiplication d’accusations mensongères et calomnieuses à l’endroit de ces personnels en général, et plus particulièrement au commandant Oscar Lendoye MICKOUMBI, chef de la Brigade anticriminalité (BAC).
Les accusations portées à son endroit sont d’autant plus fantaisistes et calomnieuses que ce dernier bénéficie d’un congé depuis une semaine et se trouve hors de Libreville.
Nous ne pouvons tolérer et laisser prospérer de telles fausses accusations. Les forces de police nationale ont donc déposé plainte auprès du parquet public afin que les auteurs de ces faits soient poursuivis et traduits en justice. Les forces de défense et de sécurité tiennent par ailleurs à rappeler l’obligation faite à chaque citoyen de respecter les mesures légales et réglementaires, dont celles mises en place pour leur propre protection dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de Covid-19. Leur violation sera également sanctionnée conformément aux lois et règlements en vigueur en République gabonaise».
Société/Environnement
Célébration de la Sainte Éloi: une dizaine d’agents honorés par la Setrag
Le 9 décembre 2024, Libreville – Chaque année, la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) commémore la Sainte Éloi, le saint patron des orfèvres et des négociants métallurgiques, le 8 décembre. Cette célébration annuelle offre à l’entreprise l’occasion d’honorer ses agents ayant accompli 10, 20 et 30 ans de service. Pour 2024, 11 des 3 237 employés de la SETRAG ont été mis à l’honneur, recevant des médailles en reconnaissance de leur dévouement.
Lors de la cérémonie animée du 6 décembre 2024, qui s’inscrit dans le cadre des festivités de la Sainte Éloi, la SETRAG a exprimé sa gratitude envers ces 11 hommes et femmes qui, jour après jour, font face à des défis pour maintenir l’entreprise en tant qu’« épine dorsale de l’économie gabonaise ». Les médaillons ont été attribués de manière équitable : 3 médailles de bronze, 2 médailles d’argent et 6 médailles d’or, conformément à l’article 08 du code du travail en vigueur en République Gabonaise.
La cérémonie a été honorée par la présence de personnalités éminentes, dont le Directeur du Travail et de la Réglementation, Malo MAPANGOU MELEKOU, et l’inspecteur spécial du travail chargé du Transgabonais, ainsi que des membres du Comité de direction de la SETRAG, dirigés par Christian MAGNI, le Directeur Général. Dans son discours, M. Magni a chaleureusement salué les efforts quotidiens des récipiendaires, rappelant que « les médailles du travail remises ce jour viennent récompenser l’ancienneté, la loyauté et la fidélité à la SETRAG ».
Malo MAPANGOU MELEKOU, représentant le ministre empêché, a également salué le caractère citoyen de la SETRAG, qui place l’homme au cœur de sa stratégie de production. « SETRAG s’est toujours conformée aux exigences légales et a honoré ses travailleurs les plus méritants. Ces cérémonies encouragent les agents à donner le meilleur d’eux-mêmes. J’invite la direction à maintenir un dialogue constructif avec les partenaires sociaux pour une gestion interne harmonieuse », a-t-il déclaré. Cette reconnaissance n’a pas laissé indifférents les récipiendaires, qui ont vivement apprécié cette cérémonie.
Le clou de ces festivités a été atteint le 7 décembre, lorsque l’esplanade de la direction de l’entreprise s’est transformée en un véritable marché public et espace de jeux. Des centaines de personnes ont afflué pour profiter des plats locaux et des produits de la pharmacopée traditionnelle, le tout rythmé par les mélodies d’un orchestre de la capitale invité pour l’occasion. Le Directeur Général, Christian Magni, a également visité les stands, exprimant sa satisfaction quant à la réussite de cet événement. Thierry ABESSOLO et ses équipes se sont réjouis de l’excellente organisation de cette célébration.
Cette fête a non seulement renforcé les liens au sein de la SETRAG, mais a également mis en lumière l’importance du travail et de la reconnaissance au sein de l’entreprise, contribuant ainsi à l’épanouissement de sa main-d’œuvre et à la prospérité de l’économie gabonaise.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.