Société/Environnement
Gabon: Roger OWONO MBA, sorti de prison dare-dare pour “raisons médicales”
L’ancien ministre de l’Economie et des Finances a été sorti de prison hier jeudi 11 février 2021, alors qu’il avait été interpellé et emprisonné fin 2019 au même moment que Brice LACCRUCHE ALIHANGA et une vingtaine d’autres de ses proches dans le cadre de l’opération anti-corruption “Scorpion”. La dégradation de son état de santé serait à l’origine de son placement en résidence surveillée.
Accusé de corruption en bande organisée et de détournement de fonds publics, l’ex-banquier et ex-directeur de cabinet adjoint en second de la Présidence croupissait depuis plus d’un an à la Prison centrale de Libreville où il avait été placé en détention préventive.
Il en est donc sorti hier soir puis placé en résidence surveillée. Une procédure qui se justifierait pour «raisons médicales», rapporte “La Libreville”. «C’est une mesure de précaution, motivée par des raisons humanitaires. La santé de M. OWONO MBA s’est dégradée ces derniers temps. Nous avons alors jugé qu’il était préférable qu’il sorte de prison et soit placé en résidence surveillée avec un dispositif médical adapté», a expliqué une source judiciaire à nos confrères.
Cela ne signifie donc pas que cette figure de l’ère BLA-AJEV bénéficie d’une liberté totale. Il est toujours sous le coup d’une mise en examen pour des soupçons de corruption et détournements de deniers publics. Conséquence: «en cas de procès, il sera jugé comme l’ensemble des autres prévenus, une vingtaine dans ce dossier», a encore affirmé une source à “La Libreville”.
Notons que la sortie de Roger OWONO MBA est intervenue au même soir de la libération de Pascal OYOUGOU, proche de Jean PING, qui avait été inculpé en janvier 2018 pour complot contre l’autorité de l’État et d’acte ou manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique. Deux libérations en une soirée qui ont immédiatement laissé cours à de nombreuses rumeurs.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.
Société/Environnement
85.000 femmes et jeunes filles tuées dans le monde en 2023
En 2023, au moins 85.000 femmes et jeunes filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par «leur conjoint ou d’autres membres de leur famille». Soit 140 chaque jour ou une toutes les 10 minutes. Un «niveau alarmant» pour des meurtres qui pourraient pourtant être «évités», selon un rapport de l’Office viennois des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l’organisation new-yorkaise ONU femmes publié lundi 25 novembre.
Selon l’organisation mondiale, le phénomène «dépasse les frontières, touche toutes les catégories sociales et groupes d’âge». Les Caraïbes, l’Amérique centrale et l’Afrique sont les régions les plus touchées devant l’Asie. Les membres de la famille y sont le plus souvent en cause, tandis que sur le continent américain et en Europe, les féminicides sont majoritairement perpétrées par le partenaire. «La maison reste l’endroit le plus dangereux» pour les femmes.