Politique
Gabon 2023: BARRO CHAMBRIER dans les pas de PING, se voit en candidat unique et futur patron de l’opposition
Le leader du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre BARRO CHAMBRIER (ABC), a entamé une tournée à l’intérieur du pays qui a débuté avec un périple dans la province du Woleu-Ntem. Un choix qui n’est pas anodin lorsque l’on sait qu’en 2013, une autre figure de l’opposition fournissait ses armes dans cette province en vue des élections de 2016: Le Président élu autoproclamé, Jean PING.
«C’est ensemble dans un élan de foi à l’égard du Très-Haut que nous parviendrons à prendre le pouvoir». C’est par ces mots qu’Alexandre BARRO CHAMBRIER (ABC), a tenu à galvaniser les foules autour de lui dans la province septentrionale. L’hebdomadaire “La Calotte” (N°134) considère que «CHAMBRIER fils a choisi cette région en guise de rampe de lancement» à la manière que son aîné, Jean PING l’avait fait en 2013, alors qu’il faisait savoir son ambition de s’opposer à Ali BONGO aux élections présidentielles de 2016.
Tout un symbole donc pour ABC qui ambitionnerait visiblement de remplacer Jean PING comme figure de proue de l’opposition la plus farouche au régime BONGO-VALENTIN. D’autant que l’ambition affichée a été exprimée par le concerné non sans une once de subtilité. Pour le fils de feu Marc Eloi RAHANDI CHAMBRIER, dans sa vision «il y a deux aspects à considérer: Les élections et l’accession véritable au pouvoir».
Entendez, le leader du RPM a conscience que le changement de régime ne passe pas seulement par les élections mais pas une stratégie de captation du pouvoir par des moyens bien définis. «Nous devons autant réfléchir sur le premier aspect, car rien n’est acquis, mais il faut surtout mettre un accent particulier sur les déterminants de l’accès au pouvoir», a-t-il déclaré.
Autant dire que posés de la sorte, les enjeux sont clairement définis par ABC qui compte bien apprendre des erreurs de Jean PING, afin de ne pas les reproduire. Comme quoi, en donnait ainsi le ton, ce dernier laisse envisager qu’il se donnera les moyens pour sécuriser sa victoire… en cas de victoire justement. Chose qui est loin d’être acquise comme il l’a lui-même reconnu.
Toutefois, une chose est certaine, Alexandre BARRO CHAMBRIER a déjà pris de l’avance sur quasiment tous les ambitieux des échéances électorales de 2023. Quant à Jean PING, il ne s’est pas encore exprimé sur l’initiative de son cadet, qui s’inspire à n’en point douter de lui. Toutefois, le journal « La Calotte« , indique que fort d’un «accord sibyllin» passé entre ABC et Jean PING. Avec la bénédiction du président congolais, Denis SASSOU-NGUESSOU, dans le but de favoriser Omar Denis Junior BONGO ONDIMBA en 2023. Vrai ou faux, wait and see….
Politique
Transition, Référendum & nouveau code électoral: OLIGUI NGUEMA en parle avec Denis SASSOU NGUESSO
Selon un communiqué de presse de la Présidence de la République, le chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, en marge de la cérémonie marquant la réouverture officielle de la Cathédrale Notre Dame de Paris, le 08 décembre 2024, à Paris, a échangé avec son homologue congolais, Denis SASSOU NGUESSO. La teneur de cette rencontre a porté notamment sur, le processus de transition, le référendum 2024, qui a vu une large approbation de la nouvelle Constitution et le nouveau code électoral, dont la composition de la Commission nationale chargée de son l’élaboration a été rendu publique par le porte-parole du CTRI.
Politique
Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages
C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.
Politique
Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU
Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.
« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG
Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.
Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.
Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.
Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».