Société/Environnement
Gabon /vidéos malveillantes des lycéens: À qui la faute?
Les vidéos lascives des lycéens en tenue n’ont pas fini d’alimenter la une de nombreux journaux. Après une réaction du ministre de l’Education nationale, Patrick MOUGUIAMA DAOUDA, intimant aux chefs d’établissement concernés de prendre leurs mesures qui s’imposent, pour sanctionner les lycéens coupables, l’opinion s’interroge pour savoir à qui réellement incombe la responsabilité d’une jeunesse qui a perdu ses valeurs, et désormais semble complètement perdue. De la tutelle aux parents, en passant par la Coordination des associations des parents d’élèves (Capeg) de même que les syndicalistes, les avis divergent, mais le constat reste le même: la situation est gravement alarmante.
L’absence de pudeur manifestée par les jeunes sur les réseaux sociaux révèlent une rupture évidente avec les bonnes mœurs et US et coutumes gabonais. Elle n’a pas manqué d’attirer l’attention du ministère de l’Education nationalequi a demandé dans un communiqué rendu public a demandé aux «chefs d’établissements dont les élèves sont concernés par ces vidéos à appliquer sans délai les mesures disciplinaires qui s’imposent». Mais à qui réellement incombe la responsabilité de ces agissements?
Jusque-là, la question demeure sans réponse. Il faut juste solutionner au plus vite cette situation qui semble-t-il révèle les échecs à tous les niveaux de l’éducation des jeunes gabonais. A la maison, les parents donnent l’impression d’avoir démissionner, laissant aux images diffusées à la télévision la charge de l’éducation de leurs enfants. De fait, rappelle le Douk-Douk, dans sa parution du vendredi 29 janvier 2021, «l’ordre des choses est inversé, les parents se couchent à minuit, les enfants restent à suivre les programmes interdits jusqu’au lever du jour».
En effet, avec l’avènement d’Internet et la détention de smartphones par la grande majorité des jeunes, il devient difficile de contrôler leur accès à certains comportements déviants. Sur les réseaux sociaux, des artistes et de nombreux influenceurs suscitent ainsi l’admiration de ces jeunes en quête d’identité. C’est le cas de l’activiste Pamela MFONO ABESSOLO qui s’illustrait dans une vidéo, où elle montrait, avec des fruits, comment faire une fellation avec dextérité.
À l’école, les élèves, lycéens et étudiants ont pris le contrôle sur les responsables d’administrations. C’est à moitié couvertes que les jeunes filles se rendent sur leurs lieux d’apprentissage. Chemisier ouvert dévoilant une poitrine plantureuse assorti à une jupe qui s’arrête à mi-cuisses, avec en prime des coiffures extravagante, l’on serait tenté de croire que les établissements scolaires valident ces comportements qui posent aujourd’hui problème, peut-être, parce qu’ils sont désormais exposés sur la place publique.
C’est au regard de ces attitudes malveillantes que la doyenne de la faculté des lettres et sciences humaines (FLSH), Monique MAVOUNGOU BOUYOU avait dans une note du 20 février 2020 proscrit «les robes et jupes moulantes largement au-dessus des genoux, les bustiers décolletés plongeant, les destroy (Pantalons déchiquetés), les pantalons sans ceintures, des maillots de sport comme vêtement», à l’entrée des amphithéâtres, car avait-elle justifié, elles sont une «atteinte aux bonnes mœurs».
Face à toutes ces dérives, tous ces manquements et échecs de part et d’autres de la chaîne de l’Education, Sandrine NGUEMEBE, enseignante, indexe la responsabilité des adultes quant à ces événements, invite ces derniers à être des modèles. «Soyons des modèles exemplaires pour nos enfants dans la cellule familiale. Soyons des modèles exemplaires pour nos élèves en situation de classe. Soyons des modèles exemplaires pour nos apprenants dans les établissements scolaires. Soyons des modèles exemplaires pour nos élèves dans la gestion de l’Etat», énumère-t-elle.
À n’en point douter, la responsabilité de tous est engagée et mieux que des sanctions, il faudrait reprendre les bases d’une éducation qui épouse nos us et coutumes. Revenir à une éducation qui prône la pudeur et la dignité de la femme, afin d’éviter à l’avenir des dérapages de ce genre, qui dénigrent une culture dans son ensemble, en plus de remettre en cause le sérieux des établissements exposés. Mais il faut dire que la jeunesse gabonaise fait constamment l’objet de grandes inquiétudes. Quelques années plus tôt, elle était en proie aux cobolos, avant de se laisser porter par une vague de pulsions criminelles. Aujourd’hui ce challenge vient remettre au goût du jour les difficultés de ces lycéens. In fine, comme qui dirait, il faut traiter le mal à la racine.
Société/Environnement
Célébration de la Sainte Éloi: une dizaine d’agents honorés par la Setrag
Le 9 décembre 2024, Libreville – Chaque année, la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) commémore la Sainte Éloi, le saint patron des orfèvres et des négociants métallurgiques, le 8 décembre. Cette célébration annuelle offre à l’entreprise l’occasion d’honorer ses agents ayant accompli 10, 20 et 30 ans de service. Pour 2024, 11 des 3 237 employés de la SETRAG ont été mis à l’honneur, recevant des médailles en reconnaissance de leur dévouement.
Lors de la cérémonie animée du 6 décembre 2024, qui s’inscrit dans le cadre des festivités de la Sainte Éloi, la SETRAG a exprimé sa gratitude envers ces 11 hommes et femmes qui, jour après jour, font face à des défis pour maintenir l’entreprise en tant qu’« épine dorsale de l’économie gabonaise ». Les médaillons ont été attribués de manière équitable : 3 médailles de bronze, 2 médailles d’argent et 6 médailles d’or, conformément à l’article 08 du code du travail en vigueur en République Gabonaise.
La cérémonie a été honorée par la présence de personnalités éminentes, dont le Directeur du Travail et de la Réglementation, Malo MAPANGOU MELEKOU, et l’inspecteur spécial du travail chargé du Transgabonais, ainsi que des membres du Comité de direction de la SETRAG, dirigés par Christian MAGNI, le Directeur Général. Dans son discours, M. Magni a chaleureusement salué les efforts quotidiens des récipiendaires, rappelant que « les médailles du travail remises ce jour viennent récompenser l’ancienneté, la loyauté et la fidélité à la SETRAG ».
Malo MAPANGOU MELEKOU, représentant le ministre empêché, a également salué le caractère citoyen de la SETRAG, qui place l’homme au cœur de sa stratégie de production. « SETRAG s’est toujours conformée aux exigences légales et a honoré ses travailleurs les plus méritants. Ces cérémonies encouragent les agents à donner le meilleur d’eux-mêmes. J’invite la direction à maintenir un dialogue constructif avec les partenaires sociaux pour une gestion interne harmonieuse », a-t-il déclaré. Cette reconnaissance n’a pas laissé indifférents les récipiendaires, qui ont vivement apprécié cette cérémonie.
Le clou de ces festivités a été atteint le 7 décembre, lorsque l’esplanade de la direction de l’entreprise s’est transformée en un véritable marché public et espace de jeux. Des centaines de personnes ont afflué pour profiter des plats locaux et des produits de la pharmacopée traditionnelle, le tout rythmé par les mélodies d’un orchestre de la capitale invité pour l’occasion. Le Directeur Général, Christian Magni, a également visité les stands, exprimant sa satisfaction quant à la réussite de cet événement. Thierry ABESSOLO et ses équipes se sont réjouis de l’excellente organisation de cette célébration.
Cette fête a non seulement renforcé les liens au sein de la SETRAG, mais a également mis en lumière l’importance du travail et de la reconnaissance au sein de l’entreprise, contribuant ainsi à l’épanouissement de sa main-d’œuvre et à la prospérité de l’économie gabonaise.
Société/Environnement
Gabon: Booster une marque internationale à la qualité irréprochable
Face aux allégations répandues sur les réseaux sociaux concernant la marque de boisson Booster, la Société des boissons rafraichissantes du Gabon (SOBRAGA) via un communiqué parvenu à notre rédaction, dément formellement tout ce qui se dit sur la toile et tient à rassurer les consommateurs. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
Société/Environnement
Hermann KAMONOMONO élu Président du Réseau Habitat et Francophonie
Hermann KAMONOMONO, Directeur Général de la Société Nationale Immobilière (SNI) du Gabon, a été élu à la tête du Réseau Habitat et Francophonie (RHF) par ses pairs lors de la 56ᵉ Assemblée générale de l’organisation, tenue le 10 novembre à l’Hôtel Manoir Victoria, Québec. Il succède au Belge Vincent SCIARRA, Directeur Général du Fonds du Logement de Wallonie, assurant ainsi une continuité dans l’engagement pour des politiques innovantes en matière de logement.
Créé en 1987, le Réseau Habitat et Francophonie (RHF) est une organisation internationale visant à faciliter l’accès à un logement sain, décent et financièrement abordable. Le RHF partage les valeurs d’humanisme et de solidarité propres à la Francophonie et poursuit principalement trois missions : échanger, proposer et agir pour un logement décent et abordable ; développer des partenariats, former et informer les professionnels du logement abordable ; et faire connaître et mieux comprendre le secteur du logement abordable à travers la recherche et la prospective.
Réunissant des experts et décideurs francophones, cette assemblée avait pour thème « Surmonter la crise du logement en mode solutions », soulignant les stratégies et initiatives nécessaires pour relever les défis globaux liés au logement.
Hermann KAMONOMONO, reconnu pour son expertise dans les questionsd’habitat et de logement, est également Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers du Gabon et Vice-président de l’Union Africaine des Promoteurs Immobiliers.
Son élection à la tête de RHF par ses pairs pour un mandat de 3 ans témoigne de la confiance placée en sa capacité à impulser une nouvelle dynamique pour le développement durable de l’habitat au sein de l’espace francophone.