Economie
L’ONU entend aider le Gabon à passer du pétrole vers une “économie verte”
Le 21 janvier 2021, les experts de la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et les conseillers du ministère des Eaux et Forêts, de la Mer et de l’Environnement au Gabon ont eu un entretien de 2 jours. Au programme, la mise en place d’un projet de développement évalué à 500 000 dollars pour permettre audit pays de soutenir l’économie de développement durable que prévoit le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). Ainsi, avec l’appui des Nations-Unies, l’Exécutif gabonais ambitionne de développer une économie verte non tributaire du secteur pétrolier d’ici 2025.

Initié par le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA en 2010, le PSGE vise une modernisation et une diversification de l’économie à l’aide de 3 piliers: “Gabon Industriel” ; “Gabon vert” ; et “Gabon des Services”. Ainsi, tel que le décrit le 567e Numéro du journal “Matin Équatorial”, la CEA envisage d’aider ledit pays à effectuer la transition d’une “économie brune” vers une économie verte. Pour y parvenir, le projet susmentionné aura comme objectif de développer une production et consommation durables via l’exploitation des ressources forestières minières et foncières. Cela dans le but de porter la contribution de l’économie verte dans le Produit Intérieur Brut (PIB) en 2025 à hauteur de 22%, actuellement cette contribution n’est située qu’à 4% du PIB.
Aussi, pour les Commission Onusienne et les autorités gabonaises, il est question de mieux redéfinir le niveau de richesse global réel du Gabon. À cet effet, la CEA et ses partenaires préconisent l’inclusion des informations des ressources naturelles dans les calculs du PIB. Il est question également de faire des estimations précises de la quantité de carbone produite par les 230 000 Km2 des Forêts vierges du Gabon, et du volume de “l’Or noir” encore inexploité sur le territoire à ce jour. «Ce serait un énorme coup de pouce pour le pilier de développement Gabon vert […] réduisant ainsi les émissions de carbone, créant une industrie de bois durable, et réalisant l’autosuffisance alimentaire au moyen de l’agriculture durable», a indiqué un conseiller auprès du ministre des Eaux et Forêts et de l’Environnement Lee WHITE.
Technologie
Libreville: le lycée Léon Mba doté d’une « salle interconnectée » pour une école plus inclusive et moderne
Le Lycée National Léon MBA (LNLM) a abrité le mercredi 3 décembre 2025 le lancement officiel du projet pilote de «salle interconnectée», une initiative ambitieuse visant à moderniser l’enseignement secondaire au Gabon. Fruit d’un partenariat stratégique entre Moov Africa Gabon Télécom, le géant technologique Huawei et les autorités gabonaises en charge de la digitalisation, ce projet entend révolutionner l’accès à l’éducation dans le pays.

La salle de classe connectée, baptisée IdeaHub, est équipée de technologies de pointe : un écran interactif permettant des interactions dynamiques, des outils audio-visuels performants et un accès à Internet haut débit. Mais l’innovation majeure réside dans sa capacité à interconnecter les établissements scolaires à travers le Gabon. Les lycées situés en province pourront ainsi assister en direct aux cours dispensés à Libreville, contribuant à réduire les inégalités d’accès à une éducation de qualité.
« Ce projet marque un tournant vers une école moderne, connectée et inclusive », ont souligné les autorités, insistant sur la nécessité de pallier le manque de ressources pédagogiques dans certaines régions. Grâce à cette initiative, les élèves des zones les plus reculées bénéficieront des mêmes contenus interactifs et en temps réel que ceux de la capitale, indépendamment de leur localisation géographique.

Cette expérimentation pilote est perçue comme une étape clé dans la transformation digitale du système éducatif gabonais, avec l’espoir de stimuler l’engagement des élèves et d’améliorer les résultats scolaires. Les partenaires du projet visent à étendre progressivement ce modèle à d’autres établissements, pour un enseignement plus équitable et adapté aux défis du 21e siècle.
Economie
SIGFIP, le pari digital de la DGB pour des finances publiques optimisées
La Direction Générale du Budget (DGB) a organisé une séance de présentation du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) ce mardi 2 décembre, à l’intention des Inspecteurs de services, des Directeurs Centraux des Affaires Financières (DCAF) et des équipes métiers. Sous la présidence de Wilfried NZAMBA MANGALA, Directeur Général, l’objectif était de dévoiler les fonctionnalités du module BUDGET de la DGB, qui seront intégrées dans SIGFIP.

L’ambition de SIGFIP ? Digitaliser l’ensemble des processus, de la chaîne des recettes à la dépense publique, pour moderniser les méthodes de travail et atteindre l’orthodoxie budgétaire, un objectif prioritaire selon le Directeur Général : « L’importance du SIGFIP, c’est de restructurer nos processus pour une gestion plus efficace des finances publiques ».

Une initiative qui s’inscrit dans la vision de la Présidence de la République Gabonaise et du Ministère de l’Economie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargée de la Lutte contre la Vie Chère, pour une gestion transparente et optimisée des finances publiques.
Economie
Gabon: La DGB se déploie sur le terrain, pour proner une administration éco-responsable
Voilà maintenant deux semaines, que la Direction générale du Budget (DGB) a déployé sur le terrain ses équipes, dans le cadre de sa campagne contre le gaspillage des ressources intitulée “l’administration publique, pionnière de l’eco-responsabilité”. À la rencontre des personnels de ladite administration, installés dans la capitale, les agents sensibilisateurs informent des gestes du quotidien, qui rappellent que «Gaspiller l’énergie, c’est gaspiller nos ressources», en plus que «chaque watt / goutte (d’eau) coûte à l’État».


En effet, les équipes de la Direction générale du Budget sillonnent les administrations publiques. Allant à la rencontre des agents, qui accueillent avec un véritable enthousiasme l’essence de ce message. Non sans marquer leur adhésion à la campagne initiée par le ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère.

Engagée dans un contexte de réduction de dépenses publiques, cette action révèle la nécessité de promouvoir les comportements responsables et durables au sein des ministères, dont les consommations d’eau et d’électricité représentent une part importante des
charges récurrentes de l’État, estimée à plusieurs milliards de FCFA par an. Les premiers retours constatés au fil des échanges laissent entrevoir l’espoir d’une adoption rapide des bons gestes. Les rencontres qui se poursuivent seront davantage révélatrices de l’adhésion des agents de l’État, à contribuer de manière plus active à l’assainissement du budget de l’État.








