Economie
Gabon /ZERP de Nkok: Après la Sierra-Leone, c’est au tour du Togo de s’inspirer du modèle de réussite d’Ali BONGO

Du 6 au 19 janvier 2021, la Zone économique à régime privilégié (ZERP) de Nkok a reçu l’administrateur général de la plateforme industrielle Adetikopé au Togo, Idiola SANDAH. À l’instar de la Sierra-Leone en décembre 2020, Le Tchad et la République démocratique du Congo (RDC), les autorités Togolaises ont décidé de s’inspirer du modèle d’une des meilleures zones franches en Afrique afin d’attirer de nouveaux investisseurs dans ledit pays. La ZERP de Nkok initiée par le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA fait la fierté économique gabonaise, auréolée de plusieurs prix à l’international. Son modèle se retrouve aujourd’hui calqué par plusieurs États d’Afrique.

En effet, depuis son lancement effectif en 2012, la Zone économique a permis au Gabon d’attirer de nouveaux investisseurs. Équipée à ce jour d’un guichet unique de référence, de 23 administrations et d’un centre de services logistiques, elle a déjà généré près de 5 000 emplois directs et autant d’emplois indirects. Par ailleurs, elle détient désormais 38% des conteneurs à l’exportation et a suscité des flux d’investissements directs étrangers (IDE) de près de 1,7 milliard de dollars, selon le “FDI Magazine” et le “Financial Time”.
Il faut dire que le succès de la ZERP de Nkok n’est plus à démontrer, d’autant que de nombreuses récompenses l’ont honoré à l’échelle internationale. En 2020, elle a remporté le prix de “Global free zone of the year” dans la catégorie “Produits du bois”. Son modèle initié par le chef de l’Etat Ali BONGO ONDIMBA, fait école à travers l’Afrique.
«Le modèle de réussite gabonais inspire aujourd’hui plus d’un au-delà des frontières gabonaises. C’est le cas du Togo qui vient calquer ce modèle pour attirer des investisseurs», a déclaré l’administrateur général de la plateforme industrielle togolaise, Adetikopé.
On peut le dire, la ZERP de Nkok symbolise désormais une des plus belles réalisations du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA. En rappel, une décennie plus tôt, alors que ce dernier avait interdit l’exportation des grumes, et décidé d’entreprendre la transformation du bois au niveau local, un certain scepticisme régnait au sein de la population gabonaise. Et les succès que connaît la cette zone d’activité viennent donc conforter l’élan visionnaire du numéro 1 gabonais. Surtout que celle-ci est créditée de près de 150 investisseurs originaires de plus de 17 pays, et compte créer plusieurs milliers de nouveaux emplois d’ici 2025.
Economie
Transport ferroviaire: SETRAG se dote d’une deuxième machine SMD80, un atout majeur pour l’État et les voyageurs

L’acquisition par SETRAG d’une deuxième machine SMD80, pour un investissement de 5 millions d’euros, représente un tournant décisif pour la modernisation du réseau ferroviaire gabonais, au bénéfice direct de l’État, des populations et de l’économie nationale.

Pour l’État, un levier stratégique de développement
Cette nouvelle machine permettra d’accélérer le remplacement des traverses en bois par des traverses en béton, garantissant une sécurité renforcée et une durabilité accrue du réseau.
« Cet investissement illustre clairement la volonté de l’État de sécuriser ses infrastructures stratégiques tout en soutenant la croissance économique du pays, » souligne un représentant du ministère des Transports.
Grâce à une capacité de pose impressionnante de 800 mètres linéaires en seulement 12 heures, la SMD80 réduit d’une année entière le calendrier initial des travaux. Cette rapidité est un atout majeur pour limiter les perturbations et garantir une exploitation fiable du réseau.
Des retombées sociales concrètes
Au-delà de la modernisation, ce projet génère des effets positifs pour les communautés locales, avec la création de 130 emplois directs dans les zones prioritaires d’Alembe et Lopé. « Pour nous, c’est une vraie opportunité : ces embauches locales dynamisent l’économie et renforcent nos compétences techniques, » témoigne un employé de l’entreprise.
Les voyageurs, premiers bénéficiaires
Les usagers du réseau constateront rapidement une amélioration tangible. La nouvelle machine permettra davantage de réduire les risques liés à l’usure des anciennes traverses, ce qui diminue considérablement les incidents. « Avec l’arrivée de cette machine, la ponctualité des trains de voyageurs s’améliora nettement. On est rassuré par cet investissement qui nous permet de voyager sereinement. Setrag est une entreprise fiable et responsable, » confie un voyageur régulier.
Une vision claire pour un réseau compétitif et sûr
Pour les autorités, cet investissement s’inscrit dans une stratégie ambitieuse de modernisation, visant un réseau ferroviaire performant, sécurisé et adapté aux besoins du développement national.
« C’est un engagement fort de SETRAG pour accompagner la croissance du Gabon, » explique un cadre de la société ».
Sécurité renforcée : un enjeu primordial
La progressive élimination des traverses en bois et son remplacement par celles en béton et rail de 60kg , réduit les risques d’accidents. « Nous garantissons ainsi une exploitation en toute sécurité plus sereine et fiable, » assure le responsable sécurité de SETRAG.
La machine, réceptionnée en juin 2025, sera opérationnelle dès la fin septembre. Pendant ce temps, la première SMD80 continue à la gare de Lifouta dans la dernière section de la voie des travaux.
La fin des travaux est prévue pour 2027, avec à la clé un réseau moderne, sécurisé et tourné vers une mobilité durable et inclusive.
En somme, SETRAG confirme son rôle de partenaire engagé au service du Gabon, en mettant la sécurité, l’emploi local et la modernisation des infrastructures au cœur de son action.
Economie
Gabon /Sensibilisation à l’utilisation responsable des ressources: la DGB passe à l’action

Dans le but d’optimiser les dépenses de l’État en matière d’eau et d’électricité, la Direction Générale du Budget (DGB) a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation des agents publics sur l’utilisation responsable de ces ressources vitales. Cette initiative, qui a débuté ce 05 septembre 2025, vise à réduire les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité dans les administrations publiques.
Objectifs et enjeux
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser les agents publics à l’importance de l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité. En effet, les consommations excessives de ces ressources engendrent des coûts importants pour l’État, qui pourraient être évités grâce à des pratiques plus vertueuses.
Une campagne nationale
La campagne de sensibilisation se déroulera sur toute l’étendue du territoire national, impliquant ainsi tous les agents publics, quel que soit leur lieu de travail. Cette approche globale permettra de toucher un large public et de maximiser l’impact de la campagne.
Un appel à la responsabilité civique
Le Ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Chargé de la Lutte Contre la Vie Chère, compte sur le sens civique et la responsabilité de tous les agents publics pour le succès de cette opération. Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de son rôle dans la réduction des consommations d’eau et d’électricité.
Des résultats attendus
Grâce à cette campagne, l’État espère réduire significativement les charges budgétaires liées aux consommations d’eau et d’électricité. Cela permettra de dégager des ressources supplémentaires pour financer d’autres projets et initiatives prioritaires pour le développement du pays.
En somme, la campagne de sensibilisation sur l’utilisation responsable de l’eau et de l’électricité est une initiative importante qui nécessite la participation active de tous les agents publics. Ensemble, nous pouvons contribuer à une gestion plus efficiente des ressources publiques et à un avenir plus durable pour notre pays.
Economie
Le gouvernement engage une réforme profonde des comptes publics

Le Président de la République a réaffirmé lors du Conseil des ministres, ce 12 août 2025, que le redressement des comptes publics demeure un objectif prioritaire pour le gouvernement. Cette mesure vise à donner les moyens d’atteindre, à moyen terme, un taux de croissance d’au moins 10 %, soutenu par un secteur non pétrolier robuste, innovant et créateur d’emplois.
Pour y parvenir, le Président a souligné la nécessité de promouvoir la création de valeur ajoutée sur le territoire national. Cela implique de réduire significativement les exportations de matières premières à l’état brut et d’élargir l’assiette fiscale en mettant un terme aux exonérations abusives.
Il a également insisté sur la nécessité d’évaluer rigoureusement les services publics personnalisés. Cette évaluation permettra de déterminer leur viabilité et leur niveau de dépendance budgétaire, afin de réorganiser ou de supprimer ceux qui se révèlent improductifs. Les régimes de rémunération seront également adaptés aux performances réelles.
Cette approche vise à renforcer l’économie nationale et à améliorer la gestion des ressources publiques. Le Président de la République a réitéré sa détermination à mettre en œuvre ces réformes pour atteindre les objectifs de croissance et de développement fixés pour le pays.