Afrique
Le Cameroun requiert l’expertise gabonaise pour retracer le circuit du trafic d’ivoire
C’est une sollicitation qui fait suite à la saisie de 118 pointes d’éléphants, le 21 octobre 2020 à Ambam, chef-lieu de la Vallée-du-Ntem dans la région du Sud. Une équipe d’experts gabonais a ainsi été reçue le 14 janvier 2021, au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) à Yaoundé au Cameroun, dans l’optique d’aider leurs collègues camerounais en matière de tracking du trafic d’ivoire.
Au Cameroun, l’éléphant est une espèce totalement protégée. Sa chasse et le trafic de ses parties sont prohibés par la loi. Malgré cela, il est victime d’un braconnage intensif pour ses défenses en ivoire vendues illégalement sur les marchés asiatiques.
Le 30 octobre 2020, le pays s’est doté d’une stratégie nationale de lutte contre le braconnage et la criminalité faunique. Ce, afin de réduire le risque d’extinction des espèces pour le maintien de la santé des écosystèmes et le bien-être des populations.
Récemment, des défenses d’éléphant ont été découvertes dans un compartiment secret construit à l’intérieur d’un camion en partance pour Douala. La plus grande saisie jamais réalisée dans cette localité frontalière du Gabon et de la Guinée équatoriale. Cette saisie explique la présence des experts gabonais sur le sol camerounais.
«Cette délégation est venue prélever des échantillons qui seront analysés au Gabon. À partir des résultats, il sera plus facile de déterminer les origines géographiques de ces éléphants», a déclaré Maha NGALIE, sous-directeur de la valorisation et de l’exploitation au Minfof, selon “Le Nouveau Gabon”. «Le Gabon est actuellement le seul pays d’Afrique qui est doté d’un laboratoire d’analyse génétique en ce qui concerne la faune sauvage», a-t-il ajouté.
«L’objectif de notre présence est aussi de raviver les échanges entre le Cameroun et le Gabon dans le cadre de la lutte contre la criminalité faunique», a encore souligné Philippe ONGOULI, l’un des experts gabonais. «Des enquêtes plus approfondies ont révélé qu’une partie de l’ivoire provenait de pointes d’éléphants saisies par les autorités gabonaises, et qui étaient conservées dans le stock du gouvernement. Cela montre l’étendue et l’ampleur du trafic d’ivoire à l’échelle internationale», ont confié des sources à Laga, une ONG qui appuie les autorités camerounaises dans l’application de la loi faunique.
Selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la criminalité liée aux espèces sauvages représente entre 8 et 10 milliards de dollars par an. Le Cameroun est considéré comme une plaque tournante du trafic transfrontalier des espèces fauniques protégées.
«Au niveau régional, il existe deux routes principales de transport de l’ivoire qui ont peu changé ces dernières décennies. Par la première, l’ivoire traverse la frontière Nord du Gabon pour entrer au Sud du Cameroun, puis est transporté par route vers les ports camerounais et surtout nigérians», indique la Banque mondiale dans son rapport «Avant qu’il ne soit trop tard: valoriser la faune de façon durable dans le bassin du Congo occidental».
Afrique
OLIGUI NGUEMA au Caire pour une visite de travail
Après avoir séjourné en Belgique dans le cadre d’une visite de travail avec les instances de l’Union Européenne (UE), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, est arrivé ce 28 novembre 2024, au Caire en Égypte.
Ce déplacement du Président de la République en Egypte s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération bilatérales entre le Gabon et l’Égypte.
Cette visite du Chef de l’État qui témoigne de l’excellence des relations entre nos deux nations, sera également l’occasion de discuter des questions de développement et d’intérêts communs.
Afrique
50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités
Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.
Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.
Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.
Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO
Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ