Politique
Ali BONGO attend du Gouvernement “des solutions” pour accélérer la transformation du Gabon d’ici à 2023
C’est en substance le message du chef de l’Exécutif, à l’occasion du séminaire gouvernemental sur la stratégie de développement 2021-2023 du Gabon. Lors de son mot d’ouverture, Ali BONGO a rappelé les exigences qui incombent à l’équipe gouvernementale d’OSSOUKA RAPONDA. Pour lui, la Haute administration doit pouvoir «dégager des pistes d’action. En un mot: des solutions», entre 2021 et 2023, année de la fin de son deuxième mandat. Une position que le N°1 gabonais a défendu dans son allocution du jour, que nous vous invitons à lire intégralement ci-dessous.

«Madame le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs,
2020 a été une année terrible. Terrible pour nos familles, pour nous tous. Terrible pour notre économie, lourdement impactée par la crise du Covid-19. Toutefois souvenez-vous tout de même que les crises, même les pires, recèlent en elles des opportunités. Elles sont souvent très riches d’enseignements, d’expériences, de leçons pour la suite.
Ce séminaire gouvernemental, que j’ouvre aujourd’hui et auquel vous allez prendre part, doit être l’occasion de dresser un bilan. Savoir où en est aujourd’hui le Gabon sur le plan de son développement, à la fois économique et social. Savoir ce qui a été bien fait et qui doit être consolidé. Savoir ce qui n’a pas bien fonctionné et qu’il faut nécessairement changer et améliorer.
Ce séminaire n’est pas un exercice théorique. Dresser l’état du Gabon en 2021 est intéressant. Nécessaire même. Mais c’est insuffisant.
Ce séminaire doit avoir pour objet, et c’est votre mission, sur la base de constats clairs et objectifs, de dégager des pistes d’action. En un mot: des solutions.
Dans quel objectif ? Essentiellement deux pour moi. D’abord, permettre à notre pays, dans les deux ans qui viennent, de rebondir. 2021 doit donner le coup d’envoi du rebond au Gabon. Ensuite, mettre notre pays sur la voie de la transformation. Les deux prochaines années doivent déterminer la trajectoire que prendra le Gabon pour la prochaine décennie. J’attends donc de votre part du pertinent, du concret, du concis.
Un, quoi faire. Deux, comment le faire. Trois, suivant quel calendrier. Les réflexions qui seront dégagées ne devront pas rester lettre morte. Elles devront être exécutées en totalité et dans la réalité. C’est d’ailleurs ce qu’attendent légitimement nos concitoyens. Voir l’action publique, la politique changer leur vie, au quotidien. Rapidement et tangiblement.
Sans préjuger de votre travail, je voudrais ici mettre en avant quelques problématiques. Des problématiques qui me paraissent fondamentales et qu’il vous appartient de résoudre. Pour faire que demain soit mieux qu’aujourd’hui.
Comment créer les conditions d’une croissance plus vigoureuse, inclusive et durable ? Autrement dit, comment, de manière pragmatique et réaliste, accélérer le processus d’indépendance vis-à-vis des cours internationaux de certaines matières premières pour créer les conditions d’une croissance plus endogène. Comment faire en sorte que cette croissance soit plus créatrice d’emplois et redistributrice de revenus ? Ce qui pose la question de l’industrialisation de notre pays, de la remontée de la chaîne de valeur afin de capter le maximum de valeur ajoutée. Comment faire en sorte que notre développement soit durable ? C’est-à-dire le plus respectueux possible de l’environnement.
Mieux, comment faire en sorte que l’environnement soit un atout pour notre développement et que celui-ci ne se fasse pas au détriment des générations futures. Comment limiter notre endettement et lui substituer d’autres sources de financement afin de retrouver de réelles marges de manœuvres ? Comment améliorer le rendement, c’est-à-dire l’efficacité, de la dépense publique afin de rendre le meilleur service public au meilleur coût ? Comment aussi réduire la facture de nos importations ? Ce qui implique de produire davantage ce que nous consommons. Comment mieux former notre capital humain par l’éducation et le préserver par la santé ?
C’est à toutes ces questions, et à d’autres, que vous devrez apporter une réponse. Réponse qui devra, par la suite, être traduite dans les faits. Car, pour un dirigeant, la réflexion sans exécution n’a aucun intérêt. Seules comptent l’action et la réalisation.
Ce séminaire ne doit donc pas être un énième exercice de réflexion. Mais, un préalable à l’action publique tant attendue par nos compatriotes.
Enfin, je vous exhorte à travailler en toute collégialité avec, à l’esprit, un double horizon temporel. Sur dix ans, mais aussi à l’échelle des deux prochaines années. Ces deux années doivent être pleinement utiles pour notre pays et préfigurer ce qu’il sera dans dix ans. C’est pourquoi je sais compter sur vous. Les Gabonais comptent sur vous.
Soyez ambitieux. Soyez efficaces.
Je vous remercie.»
Politique
Gabon : la CNSS reprend le versement des allocations après 7 ans d’interruption
Le Président de la République, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu ce mercredi au Palais Rénovation le Docteur Olivier REBIENOT PELLEGRIN, Directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), accompagné par la Ministre des Affaires sociales et de l’Inclusion, Nadine ANATO. L’audience a porté sur la reprise du paiement de plusieurs prestations sociales, notamment les indemnités de maternité et les allocations de pension vieillesse, suspendues depuis 2017.
Le Directeur général de la CNSS a présenté un point détaillé des avancées réalisées sous la nouvelle équipe dirigeante, impulsée par le Gouvernement. « Cette relance apporte un soulagement concret à de nombreuses familles », souligne-t-on. Le Chef de l’État a réaffirmé sa volonté de renforcer un système de sécurité sociale plus juste, efficace et centré sur la protection des Gabonais.
Une avancée majeure pour les assurés qui attendent ces paiements depuis plusieurs années. La CNSS poursuit ainsi sa mission de sécurisation des droits sociaux, sous l’impulsion de la Présidence de la République.
Politique
Gabon: le retour de Théophane NZAME-NZE BIYOGHE
Le conseiller spécial porte-parole de la Présidence de la République a tenu une conférence de presse, ce vendredi 07 novembre 2025, au palais rénovation. 4 mois après sa dernière sortie, Théophane NZAME-NZE BIYOGHE, revient avec un peu plus d’humour et deux points, concernant l’actualité : de l’agenda du Président de la République Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA (CBON) à l’international et sur le dossier du procès de Sylvia et Nourredin BONGO VALENTIN.

En effet, dans sa poursuite d’une diplomatie dynamique, afin de placer le Gabon dans le conseil des nations, le Chef de l’État a été reçu au Vatican par Sa Sainteté le Pape Léon XIV. Après avoir échangé sur la promotion de la paix, le dialogue interreligieux et le rôle essentiel de l’Église catholique dans l’éducation, la santé et la cohésion sociale au Gabon. À ce titre, le Conseiller spécialiste a déclaré : « Cette rencontre a réaffirmé la solidité des liens historiques entre le Gabon et le Vatican ».
Ensuite, le numéro 1 gabonais s’est entretenu avec la Première Ministre italienne, Madame Giorgia MELONI. Les discussions ont mis en avant le renforcement des investissements italiens dans les secteurs de l’énergie; des infrastructures; de l’agro-industrie; ainsi que la coopération sécuritaire.
Concernant le deuxième point de cette conférence de presse, consacrée au dossier du procès de l’ancienne première dame et son fils, il a tenu à rappeler que le Chef de l’État suit avec une attention constante l’évolution de cette affaire afin d’éclaircir l’opinion, s’agissant des récentes tentatives de déstabilisation menées par Madame Sylvia Aimée Valentin Épse. BONGO et Monsieur Noureddine BONGO VALENTIN.
La Présidence de la République observe la situation avec sérénité et froideur. Face à cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, montrant des hauts cadre du pouvoir judiciaire reçu et filmé sans leurs consentements chez l’ancien Chef de l’État, Ali BONGO ONDIMBA, elle précise que celle-ci consiste à mener des attaques alignées sur les déplacements du Chef de l’État à l’internationale, dans l’optique de nuir l’image du Gabon et de ses institutions.
Pour ajouter à cela, TNNB s’est exprimé en disant « il s’agit, ni plus ni moins, d’une campagne d’influence, et non de l’expression d’une volonté de voir triompher la justice. L’État demeure concentré sur sa mission première : servir le peuple. gabonais ». Il va sans dire que, avec l’ouverture du procès ce 10 novembre 2025, la mère et son fils absents, seront jugés par contumace.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC
Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.








